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Si on se place du point de vue de l'enseignant, on peut estimer que nos conditions de travail se sont dégradées. C'est discutable mais le débat existe.

Par contre, du point de vue de l'élève, je considère que c'est une malhonnêteté intellectuelle d'affirmer que la réforme des rythmes est une casse aussi importante que la suppression de 80 00 postes et la volonté de destruction des rased (oui, ils existent encore, mais dans quel état?).

Par ailleurs, je ne cherche pas à défendre ce gouvernement, mais il faut lui reconnaître qu'il tente de réparer les pots cassés par ceux qui l'ont précédé. Ca ne veut pas dire que tout va bien et le chemin à parcourir est encore long mais l'état d'esprit a radicalement changé.

En es-tu si sûr ? Notre ministre, il y a peu, disait que "ces gens-là" (donc nous) sont suffisamment payés, qu'ils ne font pas ce métier pour l'argent.

Notre ministre, il y a quelques jours, a lancé la campagne "stop au harcèlement" (OK, chouette idée dans le fond) mais avec un film plus que méprisant pour les enseignants. Et ne me dis pas que cette impression est purement personnelle, on est bien trop nombreux à avoir eu la même impression en regardant ce film.

Alors j'extrapole peut être un peu mais tout de même, sois honnête..... L'état d'esprit n'a pas tant changé que ça. je pense que tu veux montrer sous un jour favorable une politique qui te conviens.

je suis honnête en te disant que cette politique me convient mieux que la précédente et ce n'est pas 2 faits anecdotiques que tu cites qui m'inciteront à penser le contraire.
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Si on se place du point de vue de l'enseignant, on peut estimer que nos conditions de travail se sont dégradées. C'est discutable mais le débat existe.

Par contre, du point de vue de l'élève, je considère que c'est une malhonnêteté intellectuelle d'affirmer que la réforme des rythmes est une casse aussi importante que la suppression de 80 00 postes et la volonté de destruction des rased (oui, ils existent encore, mais dans quel état?).

Par ailleurs, je ne cherche pas à défendre ce gouvernement, mais il faut lui reconnaître qu'il tente de réparer les pots cassés par ceux qui l'ont précédé. Ca ne veut pas dire que tout va bien et le chemin à parcourir est encore long mais l'état d'esprit a radicalement changé.

En es-tu si sûr ? Notre ministre, il y a peu, disait que "ces gens-là" (donc nous) sont suffisamment payés, qu'ils ne font pas ce métier pour l'argent.

Notre ministre, il y a quelques jours, a lancé la campagne "stop au harcèlement" (OK, chouette idée dans le fond) mais avec un film plus que méprisant pour les enseignants. Et ne me dis pas que cette impression est purement personnelle, on est bien trop nombreux à avoir eu la même impression en regardant ce film.

Alors j'extrapole peut être un peu mais tout de même, sois honnête..... L'état d'esprit n'a pas tant changé que ça. je pense que tu veux montrer sous un jour favorable une politique qui te conviens.

je suis honnête en te disant que cette politique me convient mieux que la précédente et ce n'est pas 2 faits anecdotiques que tu cites qui m'inciteront à penser le contraire.

Cette politique te convient mieux dans l'idéologie, ou dans les faits ? Parce que du point de vue idéologie, OK, je peux comprendre. Mais dans les faits, que trouves-tu de mieux (pas simple je pense de répondre à ça en quelques mots) ?

Je ne veux pas partir dans le conflit débile mais je veux vraiment comprendre ton point de vue.

Posté(e)

Il ne suffit pas d'avoir une opinion, il faut l'étayer.

Ben tiens. Ca ne m'étonne pas que tu défendes ce gouvernement : Il-faut-tu-dois en rafale, liberté d'opinion... sous condition, tout va bien.

Si tu peux me démontrer, faits à l'appui, que la politique de ce gouvernement casse plus l'école que le précédent, je veux bien te suivre.

Cela dit, si ça peut te faire plaisir :

- Création des ESPE, dont les clefs ont été données aux sciences de l'édu. Conséquences directes : augmentation exponentielle des enseignements foireux, au détriment des disciplines de base ; plongée induite du niveau des recrutements, déjà amplement perceptible ; on n'a pas encore de données objectives sur les conséquences sur la formation des gamins, mais il ne faut pas être grand clerc pour les anticiper ;

- Dégradation sans précédent du niveau des diplômes, avec crédits de Master pour une remise à niveau collège... La tendance existait déjà à l'université, mais il n'y a pas de quoi être fier que les formations d'enseignants aient porté le coup de grâce ;

- Idem pour le bac ;

- Instructions officielles pour la mise en place de propagande dans les classes, y compris à la maternelle (la "chasse aux stéréotypes"), comme aux meilleurs temps de l'URSS — précédent qui nous coûtera très, très cher le jour où des idéologues encore plus antipathiques arriveront rue de Grenelle ;

- Réforme des rythmes sans queue ni tête (sauf dans quelques municipalités privilégiées ayant les moyens d'en tirer le meilleur parti), réussissant l'exploit de multiplier les jours de présence pour les enseignants tout en épuisant les mômes ;

- J'en passe, et des meilleurs, comme disait papy Victor. Je ne commenterai même pas la dernière fantaisie en date, la réforme des collèges avec un tiers du temps consacré à des innovations fumeuses.

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Posté(e)

Il ne suffit pas d'avoir une opinion, il faut l'étayer.

Ben tiens. Ca ne m'étonne pas que tu défendes ce gouvernement : Il-faut-tu-dois en rafale, liberté d'opinion... sous condition, tout va bien.

Si tu peux me démontrer, faits à l'appui, que la politique de ce gouvernement casse plus l'école que le précédent, je veux bien te suivre.

Cela dit, si ça peut te faire plaisir :

- Création des ESPE, dont les clefs ont été données aux sciences de l'édu. Conséquences directes : augmentation exponentielle des enseignement foireux, au détriment des disciplines de base ; plongée induite du niveau des recrutements, déjà amplement perceptible ; on n'a pas encore de donnés objectives sur les conséquences sur la formation des gamins, mais il ne faut pas être grand clerc pour les anticiper ;

- Dégradation sans précédent du niveau des diplômes, avec crédits de Master pour une remise à niveau collège... La tendance existait déjà à l'université, mais il n'y a pas de quoi être fier que les formations d'enseignants aient porté le coup de grâce ;

- Idem pour le bac ;

- Instructions officielles pour la mise en place de propagande dans les classes, y compris à la maternelle (la "chasse aux stéréotypes"), comme aux meilleurs temps de l'URSS — précédent qui nous coûtera très, très cher le jour où des idéologues encore plus antipathiques arriveront rue de Grenelle ;

- Réforme des rythmes sans queue ni tête (sauf dans quelques municipalités privilégiées ayant les moyens d'en tirer le meilleur parti), réussissant l'exploit de multiplier les jours de présence pour les enseignants tout en épuisant les mômes ;

- J'en passe, et des meilleurs, comme disait papy Victor. Je ne commenterai même pas la dernière fantaisie en date, la réforme des collèges avec un tiers du temps consacré à des innovations fumeuses.

Tout ceci est à peine orienté. J'aimerais bien qu'il y ait une comparaison objective avec ce qu'a fait le gouvernement précédent.

Ceci dit, je n'ai pas non plus envie de rentrer dans un débat interminable avec toi. J'ai déjà pu constater que tu passais ton temps sur la partie "divers" du forum à répandre ton aigreur dans des diatribes interminables et pas toujours très compréhensibles. Je n'ai pas le temps pour ça et ce n'est pas le lieu. Bye!

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Si on se place du point de vue de l'enseignant, on peut estimer que nos conditions de travail se sont dégradées. C'est discutable mais le débat existe.

Par contre, du point de vue de l'élève, je considère que c'est une malhonnêteté intellectuelle d'affirmer que la réforme des rythmes est une casse aussi importante que la suppression de 80 00 postes et la volonté de destruction des rased (oui, ils existent encore, mais dans quel état?).

Par ailleurs, je ne cherche pas à défendre ce gouvernement, mais il faut lui reconnaître qu'il tente de réparer les pots cassés par ceux qui l'ont précédé. Ca ne veut pas dire que tout va bien et le chemin à parcourir est encore long mais l'état d'esprit a radicalement changé.

En es-tu si sûr ? Notre ministre, il y a peu, disait que "ces gens-là" (donc nous) sont suffisamment payés, qu'ils ne font pas ce métier pour l'argent.

Notre ministre, il y a quelques jours, a lancé la campagne "stop au harcèlement" (OK, chouette idée dans le fond) mais avec un film plus que méprisant pour les enseignants. Et ne me dis pas que cette impression est purement personnelle, on est bien trop nombreux à avoir eu la même impression en regardant ce film.

Alors j'extrapole peut être un peu mais tout de même, sois honnête..... L'état d'esprit n'a pas tant changé que ça. je pense que tu veux montrer sous un jour favorable une politique qui te conviens.

je suis honnête en te disant que cette politique me convient mieux que la précédente et ce n'est pas 2 faits anecdotiques que tu cites qui m'inciteront à penser le contraire.

Cette politique te convient mieux dans l'idéologie, ou dans les faits ? Parce que du point de vue idéologie, OK, je peux comprendre. Mais dans les faits, que trouves-tu de mieux (pas simple je pense de répondre à ça en quelques mots) ?

Je ne veux pas partir dans le conflit débile mais je veux vraiment comprendre ton point de vue.

Dans les faits et pour prendre un acte symbolique, le gouvernement précédent à supprimer 80 000 postes et aurait continué s'il avait été réélu. Celui-ci a mis fin à ça et s'est mis à en recréer.

Posté(e)

Tout ceci est à peine orienté. J'aimerais bien qu'il y ait une comparaison objective avec ce qu'a fait le gouvernement précédent.

La comparaison avec le gouvernement précédent, que je ne portais pourtant pas dans mon cœur, est des plus simples : il n'a rien fait de tout cela.

Ceci dit, je n'ai pas non plus envie de rentrer dans un débat interminable avec toi. J'ai déjà pu constater que tu passais ton temps sur la partie "divers" du forum à répandre ton aigreur dans des diatribes interminables et pas toujours très compréhensibles.

Là encore, parle pour toi : ce n'est pas parce que tu ne comprends pas un message qu'il n'est pas compréhensible pour quelqu'un d'un peu plus ouvert, ou qui sache mieux lire.

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Et tu as vu une amélioration quelque part. Nous c'est de pire en pire au niveau des remplaçants, les effectifs des classes de plus en plus chargés... alors je me demande bien où les postes supprimés ont été perdus et où ils ont été remis, en tout cas, certainement très peu dans les classes ! si quelques maitres supplémentaires par-ci par-là mais pour les classes ordinaires, hors REP avec néanmoins de grandes difficultés, que ça soit du gouvernement précédent ou de celui actuel, je ne vois aucune amélioration hélas. Ah si, on a rajouté cette réforme catastrophiques des rythmes.

Je fais surement d'énorme raccourci, mais la gestion du primaire c'est la cata depuis des années quelque soit le gouvernement

Posté(e)

Si on se place du point de vue de l'enseignant, on peut estimer que nos conditions de travail se sont dégradées. C'est discutable mais le débat existe.

Par contre, du point de vue de l'élève, je considère que c'est une malhonnêteté intellectuelle d'affirmer que la réforme des rythmes est une casse aussi importante que la suppression de 80 00 postes et la volonté de destruction des rased (oui, ils existent encore, mais dans quel état?).

Par ailleurs, je ne cherche pas à défendre ce gouvernement, mais il faut lui reconnaître qu'il tente de réparer les pots cassés par ceux qui l'ont précédé. Ca ne veut pas dire que tout va bien et le chemin à parcourir est encore long mais l'état d'esprit a radicalement changé.

En es-tu si sûr ? Notre ministre, il y a peu, disait que "ces gens-là" (donc nous) sont suffisamment payés, qu'ils ne font pas ce métier pour l'argent.

Notre ministre, il y a quelques jours, a lancé la campagne "stop au harcèlement" (OK, chouette idée dans le fond) mais avec un film plus que méprisant pour les enseignants. Et ne me dis pas que cette impression est purement personnelle, on est bien trop nombreux à avoir eu la même impression en regardant ce film.

Alors j'extrapole peut être un peu mais tout de même, sois honnête..... L'état d'esprit n'a pas tant changé que ça. je pense que tu veux montrer sous un jour favorable une politique qui te conviens.

je suis honnête en te disant que cette politique me convient mieux que la précédente et ce n'est pas 2 faits anecdotiques que tu cites qui m'inciteront à penser le contraire.

Cette politique te convient mieux dans l'idéologie, ou dans les faits ? Parce que du point de vue idéologie, OK, je peux comprendre. Mais dans les faits, que trouves-tu de mieux (pas simple je pense de répondre à ça en quelques mots) ?

Je ne veux pas partir dans le conflit débile mais je veux vraiment comprendre ton point de vue.

Dans les faits et pour prendre un acte symbolique, le gouvernement précédent à supprimer 80 000 postes et aurait continué s'il avait été réélu. Celui-ci a mis fin à ça et s'est mis à en recréer.

OK, je comprends bien ce point-là mais pour moi , ça reste du principe, désolée.

De mon petit point de vue (anecdotique, pour reprendre ton expression), je ne vois que du changement négatif sur le terrain.

Par exemple, les effectifs qui ne cessent de gonfler dans les classes.

Par exemple, les RASED sont toujours moribonds.

Par exemple, les écoles rurales qui sont toujours les grandes oubliées, voire non grata : je subis une pression constante pour amener les maires des mes communes à fermer une classe ou mieux : tout le RPI.

Par exemple, des rythmes soi-disant plus adaptés aux besoins des élèves mais qui n'ont généré que fatigue et incompréhension des familles, usagères du Service Public.

Une politique éducative doit-elle vraiment venir d'en haut, ou s'inspirer des constats et besoins du terrain, et non de pseudos-stats dont on sait que l’on peut tout et rien en tirer ? (PISA, au hasard).

Je me souviens d'un vieux document de l'OCDE dont j'avais pris connaissance sur ce forum en 2006. Il expliquait que pour faire des économies sur l’Éducation Nationale, il suffisait de maintenir un quantitatif (temps de présence élève à l'école) tout en diminuant le qualitatif.

On y est, non ? Et c'est l'action de notre précédent gouvernement conjuguée à celle du gouvernement actuel qui nous y emmène.

Je préfère être claire : je condamne autant l'ex UMP que le PS sur la question de la gestion de notre ministère.

Posté(e)

Par exemple, les écoles rurales qui sont toujours les grandes oubliées, voire non grata : je subis une pression constante pour amener les maires des mes communes à fermer une classe ou mieux : tout le RPI.

Assistant à une réunion dernièrement sur la direction de l'école, on nous a présenté des évolutions sur l'utilisation de certaines nouvelles fonctionnalités de Base Élève. Un collègue a fait remarquer que cela n'était pas approprié ou adapté pour les RPI ; un représentant du MEN a alors dit clairement que pour le MEN les RPI n'existent pas et que l'évolution de la direction d'école devra se faire sans considérer la problématique des RPI. Ce n'est pas la première fois que j'entends ce genre de remarque et à mon avis la suppression des RPI est dans les tuyaux pour regrouper les écoles de manière beaucoup plus large (communauté de communes par exemple). Dans mon département, l'an passé il y a eu plus de regroupements d'écoles et de fermeture de RPI que durant les 5 années précédentes. Le message est si vous voulez de l'argent, réduisez vos coûts et donc regroupez vous.

Posté(e)

Par exemple, les écoles rurales qui sont toujours les grandes oubliées, voire non grata : je subis une pression constante pour amener les maires des mes communes à fermer une classe ou mieux : tout le RPI.

Assistant à une réunion dernièrement sur la direction de l'école, on nous a présenté des évolutions sur l'utilisation de certaines nouvelles fonctionnalités de Base Élève. Un collègue a fait remarquer que cela n'était pas approprié ou adapté pour les RPI ; un représentant du MEN a alors dit clairement que pour le MEN les RPI n'existent pas et que l'évolution de la direction d'école devra se faire sans considérer la problématique des RPI. Ce n'est pas la première fois que j'entends ce genre de remarque et à mon avis la suppression des RPI est dans les tuyaux pour regrouper les écoles de manière beaucoup plus large (communauté de communes par exemple). Dans mon département, l'an passé il y a eu plus de regroupements d'écoles et de fermeture de RPI que durant les 5 années précédentes. Le message est si vous voulez de l'argent, réduisez vos coûts et donc regroupez vous.

A un poil près c'est ce que j'entends aussi.

Sauf que..... cette problématique dépasse largement le champ de vision de nos maires en général. Par chez moi, les élus sont des personnes âgées qui ont connu l'école d'il y a 50 ans au moins et qui trouvent farfelues les dernières nouveautés du MEN. Faire balayer les feuilles mortes de la cour, changer un robinet, contribuer au fonctionnement d'un syndicat scolaire, ça ils peuvent gérer. Mais organiser et monter un projet de construction d'un RPC, pfiou ! beaucoup ne s'en sentent pas capable et à juste titre.

Autre problème : un RPC, oui mais où et surtout, payé par qui ? Tout le problème est là. Et il faut bien le reconnaître, avec la réforme territoriale en cours ainsi que la diminution des dotations de l'état aux collectivités territoriales, l'heure n'est clairement plus aux investissements.

Posté(e)

J'ai détesté la gestion de l'EN sous Sarko. Celle de Hollande est tout autant détestable. Pour ma part je les renvoie dos à dos et j'ai parfois l'impression d'une même ligne directrice:

"fausse" concertation, manque de respect voir du mépris pour le terrain, conditions de travail se dégradant: plus de paperasses, plus d'élèves intégrés, perte du mercredi salvateur pour tout enseignant de classes difficiles, "réforme" venue d'en haut. Je ne parlerai même pas de mon salaire et de mon hypothétique retraite.

Alors si la gauche a amélioré quelque chose, désolé je ne sens et ne vois rien. Après la droite c'était déjà mauvais, on est d'accord.

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Posté(e)

Si on ne parle que des postes, 80 000 postes d'enseignants (primaire et secondaire) ont été supprimés sous Sarko, certes, mais ce n'est pas 60 000 postes d'enseignants qui sont prévus par la loi de refondation de Peillon, mais 36 000 (primaire et secondaire). Pour le moment, tous les postes ouverts ne sont pas pourvus.

Concernant les postes, toujours, il ne faut pas croire qu'un poste = un enseignant. Un poste est équivalent à un ETP (Equivalent Temps Plein, 24h, quoi). Or, la réforme des rythmes a créé des sous-services (nos collègues Titulaire de Secteur, ou Titulaire Départemental) qui créent des 0.9 ETP, par exemple. Or, ces pertes doivent être compensées. Une partie des ETP créés sert à ça. Vous me direz, oui, mais il y a des sur-services aussi! Oui, mais ceux-là ne comptent pas, car il faut rendre les heures!

Conclusion, une partie des postes créés compensent la réforme des rythmes. Et ne se voient pas sur le terrain.

D'où le projet d'annualisation des heures (que nos collègues du secondaire devrait subir en premier). La première annualisation, on la doit à Sarko, avec le passage de 26h devant la classe au 24h + 108h. La deuxième est dans les tuyaux (un projet de réécriture des PRS est en cours au Ministère).

La droite a sabordé les RASED en mettant l'Aide Perso, la gauche n'a ni supprimé les temps d'Aide Perso (même s'il est possible de faire autre chose) ni rétabli les RASED. Preuve en est, les départs en formation sont toujours aussi peu nombreux, non pas faute de candidats mais faute de place.

L'idée des EPEP (gestion d'un gros groupe scolaire sur une commune avec gestion par un chef d'établissement en lien avec les mairies) est une idée de la droite. La gauche la rend possible en créant autant d'horaires que de communes, en créant aussi les communes nouvelles. La droite voulait "la fin d'un statut d'un autre temps", la gauche fait signer aux syndicats le PPCR dont le préambule est la nécessité de fusionner les trois fonctions publiques. L'étape suivante sera plus simple (et qui sera au pouvoir dans 2 ans?): les enseignants deviennent fonctionnaires territoriaux (enfin, ça n'existera plus, mais la fusion des trois fonctions amènera une redéfinition des corps de chacun)

La droite a fait la retraite à 63 ans, la gauche discute de la passer à 67.

La droite a gelé le point d'indice, la gauche a continué.

La droite a supprimé la formation initiale, la gauche l'a restauré, mais chaque Espé a un programme de formation libre.

J'arrête là ou je continue?

Je précise que je suis loin d'être une sarkoziste, et que je suis profondément déçue.

Edit: je précise aussi que je tente d'être factuelle, merci de m'indiquer en quoi je me trompe avant d'être traitée de menteuse...

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