prof désécol Posté(e) 23 novembre 2015 Posté(e) 23 novembre 2015 Qu'est-ce qui vous dérange dans ce projet ? Sérieusement, c'est comme ça dans le secondaire, et je ne connais pas beaucoup de profs qui sont terrorisés par leur chef, quand bien même il en existe des pénibles.... Il y a un début de réponse dans la conclusion de l'article : D'autre part la conception égalitaire du métier de professeur des écoles qui permet aussi de s'adapter plus facilement aux difficultés pédagogiques. A l'école un enseignant peut partager ses difficultés sans se mettre en danger ce qui est impossible dans le second degré. Sur ce terrain là, le modèle hiérarchique des établissements du second degré n'a pas fait ses preuves.
zouar Posté(e) 23 novembre 2015 Posté(e) 23 novembre 2015 Lu d'un intervenant dans les commentaires relatifs à l'article du Café pédagogique: "Concernant les directeurs d'école, le MEN se tourne maintenant plus facilement vers de SE qui a un syndicat d'IEN fort et ouvert à de tels changements et vers le GDID qui, en tant qu'association, a trouvé une légitimité envers le ministère tout en gardant une revendication et des propositions de sa base d'adhérents." Au moins, comme ça, on sait que l'adjoint n'a qu'à aller se faire voir... "Une légitimité..." Faut quand même pas déconner Montagny, t'emballe pas ! Une simple convergence d'intérêt, point barre.
prof désécol Posté(e) 23 novembre 2015 Posté(e) 23 novembre 2015 (modifié) Ceux qui imaginent que les directeurs y gagneront se fourvoient : Dans le cas de groupements, le chef d’établissement serait implanté dans une école et il se déplacerait en tant que de besoin. Pour conserver la présence d’un interlocuteur au sein de chaque école du groupement, un référent y serait nommé, non déchargé mais avec une indemnité", note le rapport. Voilà. Une minorité de directeurs deviendraient chefs d'établissement. Les autres deviendraient mécaniquement de simples "référents", sans décharge, avec à peu près autant de responsabilités que maintenant et une primounette pour seule contrepartie.... Des sous-directeurs, en somme. Modifié 23 novembre 2015 par prof désécol
mayre Posté(e) 23 novembre 2015 Posté(e) 23 novembre 2015 Il y a un sujet sur la partie direction... Allez y faire un tour...
prof désécol Posté(e) 23 novembre 2015 Posté(e) 23 novembre 2015 Il y a un sujet sur la partie direction... Allez y faire un tour... Eh voilà : les directeurs veulent déjà nous dicter ce qu'on a à faire !
mayre Posté(e) 23 novembre 2015 Posté(e) 23 novembre 2015 Autoritaire, c'est tout à fait moi! (mes collèges qui trainent par là confirmeront! ) Edit: le sujet s'appelle "fin des circonscriptions", ce qui n'est pas tout à fait la même accroche (quoique!)
ColdTurkey Posté(e) 23 novembre 2015 Posté(e) 23 novembre 2015 La différence majeure se joue au niveau de la taille. Un collège compte un nombre important d'enseignants qui représentent une réelle force. Ces enseignants sont de plus groupés en un lieu unique. Ce n'est pas le cas des écoles. Les PE sont faibles et n'ont déjà qu'un poids minime lorsqu'ils sont en contradiction avec un directeur. A chaque pouvoir donné à un dirigeant, un contre pouvoir doit être mis en place pour protéger ceux qui vont être sous ses ordres pour éviter toute dérive. Nous nous dirigeons de plus en plus vers une école ressemblant à une entreprise, qui peut même se transformer, comme c'est déjà le cas dans certains pays, en un commerce. Est-ce cette école là que vous souhaitez pour vos enfants ? Je rappelle tout de même toutes les belles réformes mises en place depuis une trentaine d'années qui devaient améliorer tant les conditions de travail des enseignants que celles des élèves, toutes ces belles réformes passées avec l'accord de nombreux syndicats. Alors avant d'enfoncer un nouveau clou dans le cercueil de l'EN, réfléchissez un peu à tous les points négatifs. Car ne doutez pas un instant que ce seront ces points là qui seront ceux à retenir et ceux dont nous souffrirons !
nonau Posté(e) 24 novembre 2015 Auteur Posté(e) 24 novembre 2015 Ce rapport arrive après que VALLS se soit assis sur le dialogue social et ses règles sur le PPCR (Parcours Pro Carrières et rémunérations) qui prévoit un allongement énorme des carrières, un gel du point d'indice, la fusion des 3 fonctions publiques et des corps... Ce rapport arrive après celui sur l'évaluation des enseignants du primaire: "Le vrai combat est dans l'évaluation des enseignants. Pour lui, le système actuel est "infantilisant, anxiogène, caporaliste". La nouvelle évaluation devrait " déconnecter l'évaluation et le déroulement de la carrière des enseignants". Du coup cela ferait évoluer les métiers d'inspecteurs et de personnels de direction, des corps où les syndicats Unsa sont puissants. Du coup aussi, l'évaluation des enseignants par les chefs d'établissement devient possible... L'enjeu, pour Stéphane Crochet, secrétaire national, c'est que soient mieux reconnus "les enseignants qui se caractérisent par l'envie de faire mieux". Peut-être ceux qui sont favorables aux réformes ?" se unsa Ce rapport arrive après une circulaire qui prévoit de changer nos Obligations de Service (s'aligner notamment sur les 1607 heures de la fonction publique...Devant élève bien sûr!) Ce rapport arrive après la mise en place des rythmes qui territorialisent encore plus notre école déjà inégalitaire! On comprend pourquoi l'Etat est prêt à payer cher cette mise en place! Faire péter notre statut nous refiler (dans un premier temps) aux collectivités, nous mettre à la merci de ptits barons locaux...
nola Posté(e) 24 novembre 2015 Posté(e) 24 novembre 2015 Lu d'un intervenant dans les commentaires relatifs à l'article du Café pédagogique: "Concernant les directeurs d'école, le MEN se tourne maintenant plus facilement vers de SE qui a un syndicat d'IEN fort et ouvert à de tels changements et vers le GDID qui, en tant qu'association, a trouvé une légitimité envers le ministère tout en gardant une revendication et des propositions de sa base d'adhérents." Au moins, comme ça, on sait que l'adjoint n'a qu'à aller se faire voir... "Une légitimité..." Faut quand même pas déconner Montagny, t'emballe pas ! Une simple convergence d'intérêt, point barre. De mémoire, je dirai que le SE est majoritaire dans toutes les catégories au MEN sauf... les gens qui sont dans les classes. On voit bien qui est "au centre du système" pour les "réformistes".
Polythene Pam Posté(e) 24 novembre 2015 Posté(e) 24 novembre 2015 J'ai déjà ferraillé pas mal à ce sujet, de manière plus ou moins cordiale d'ailleurs, je n'ai donc pas envie de prendre du temps pour apporter un argumentaire qui existe sur d'autres fils. Mais enfin, quitte à choisir, je préfère très nettement un chef d'établissement et/ou son adjoint à un IEN, au moins, les personnels de direction ont les mains dans le cambouis en permanence, ce qui n'est vraiment pas le cas des inspecteurs. Surtout quand le chef, c'est moi.
Lexdra Posté(e) 24 novembre 2015 Posté(e) 24 novembre 2015 On a eu ce message hier par notre Inspecteur Académique lorsqu'on se plaignait du manque de temps afin de "piloter :D" correctement la mise en place des nouveaux programmes.
nola Posté(e) 24 novembre 2015 Posté(e) 24 novembre 2015 On a eu ce message hier par notre Inspecteur Académique lorsqu'on se plaignait du manque de temps afin de "piloter :D" correctement la mise en place des nouveaux programmes. C'est son boulot et celui de ses sbires. Ils touchent des primes pour ça.
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