Sarri Posté(e) 25 novembre 2015 Posté(e) 25 novembre 2015 Décidément, vous n'êtes vraiment pas dans le "move Education Nationale". Nous sommes page 5 du post et depuis la page 1, le mot "PILOTAGE" n'a pas été employé une seule fois... Va falloir vous reprendre...
Paul Getty Posté(e) 25 novembre 2015 Posté(e) 25 novembre 2015 J'arrive en retard sur la hiérarchie, mais juste pour dire qu'on ne "craint" par forcément un chef, on s'en passe, tout simplement, et du coup, quand il-elle essaye de faire le chef, ça marche moins bien. Et de mon côté, les gens "borderline", je les vois plutôt dans les petits papiers de la hiérarchie, à roucouler, se pavaner : la petite cour qui rigole aux bons mots de l'IEN dans les animations pédagogiques, vous connaissez ? Les glandu-e-s qui ne tiennent pas leurs classes (ou qui n'en n'ont jamais eu -coordinateurs de ceci et celà, enseignants spécialisés qui glandouillent à longueurs de prises en charge...) mais qui la ramènent dès que possible pour bien montrer au chef qu'eux ou elles ont fait ci ou ça, et quand on connait la réalité du ci et du ça, on se marre, mais comme ça correspond aux mensonges que le chef veut entendre, ben ça marche... Quant à la hiérarchie, à chaque fois que je l'ai interpellée sur des questions précises et urgentes, je n'ai jamais eu de réponse adaptée (à mon sens), et j'ai même été témoin une fois de l'absence de réponse suite à une déclaration une TS d'un élève sur le temps de classe. Alors, que ces gens là donnent des conseils et des ordres, moi j'en rigole.
ColdTurkey Posté(e) 26 novembre 2015 Posté(e) 26 novembre 2015 Des directeurs à côté de la plaque, bien sûr que ça existe. Mais il y a aussi des profs (et des IEN) désastreux.... Aujourd'hui, j'ai entendu un enseignant dire en salle des profs que ce n'était pas aux enseignants à s'adapter aux élèves.... et il n'est pas le seul à penser comme celà. Je suis en lycée pro, avec un public en difficulté.... Ne jamais se remettre en question, continuer à aller droit dans le mur, quelle bonne idée ! L'Ecole doit évoluer, tout le monde est d'accord là-dessus. A longueur de posts, tout le monde, dont moi, se plaint de la situation de l'Ecole. A force de refuser des choses telles qu'un statut de directeur, qui passe par un statut d'école (d'où l'idée d'EPEP), on va voir arriver des administrateurs, bras droit du principal du collège d'à côté; le nouveau cycle 3 et le conseil école-collège, dont l'organisation et le contenu ne sont pas confiés aux directeurs, bref ces nouvelles inventions sont les prémices de la main mise du collège sur les écoles de secteur. Les IEN vont petit à petit, quitter leurs circos et rejoindre les directions académique et les rectorats, comme leurs collègues du second degré. Déjà qu'ils étaient loin des réalités, ça va être encore pire. Je comprends la crainte de se retrouver avec un boulet comme chef, moi non plus je ne supporte pas les chefs qui se la jouent et qui étalent leur suffisance et leur nullité crasse....mais j'ai horreur des gens comme ça en général, surtout quand on doit les supporter au boulot. Mais enfin, tous les supérieurs hiérarchiques ne le sont pas pour en mettre plein la vue et se comporter en despote. Certes, j'ai fui une IEN comme ça, et j'ai fini par devenir chef moi aussi, non pas pour utiliser un quelconque pouvoir, mais pour essayer de faire avancer les choses, en écoutant les uns, en fédérant, en proposant, sans jamais imposer. Il y a plein d'enseignants qui font des choses formidables dans leur coin, et on ne le sait pas. Moi, j'ai envie de faire connaitre les petits trucs pédagogiques, didactiques, dont j'aurais vent. C'est comme ça que je conçois le rôle de chef d'établissement en tant que premier pédagogue, et ce qui est très réconfortant, c'est que je ne suis pas du tout la seule à penser cela. C'est comme cela que je fonctionnais en tant que directrice d'école, dans mon ancienne vie. Je ne suis ni un despote, encore moins persuadée d'avoir la science infuse, en particulier au plan pédagogique ! Dans mon lycée pro, j'ai rencontré des profs qui innovent, qui se remettent en question, qui font des projets, qui font du co-enseignement, qui se visitent les uns les autres, qui m'ont proposé d'aller dans leur classe ! La crainte du petit chef, je peux la comprendre, mais enfin, celles et ceux qui ont une âme de petit chef n'ont pas besoin d'un statut quelconque pour être malfaisants, ils le sont déjà.... Donc si je comprends bien le choix est entre un truc nul et un autre encore plus nul... Bêtement, je croyais que le progrès passait par des améliorations. Je comprends mieux maintenant pourquoi certains syndicats se disent progressistes ! (Note concernant la première partie : les profs se rebellent contre ce qu'ils trouvent inadmissible. Ont-ils tort ? S'adapter aux élèves, c'est l'idée que nous creusons depuis des années. Les résultats sont-ils bons ? Les enseignants doivent de plus en plus s'adapter à des conditions de travail qui se dégradent au point de devenir incapables de s'adapter à quoi que ce soit. Est-ce cela que nous voulons : continuer à voir les conditions de travail, tant les nôtres que celles des élèves, se dégrader. Car le sujet est là. Et voulons-nous pour cela avoir des chefs en permanence sur le dos qui vont nous forcer à tout prix à réaliser l'impossible (que nous ne réaliserons pas !) ? N'y a-t-il pas d'autres solutions ? Et ce que je lis dans tes mots fait mal car, une fois de plus, le responsable est l'enseignant ! Maintenant s'il y a des profs, des directeurs, des IEN ou des DASEN désastreux (encore faut-il voir le sens exact donné à ce mot), pourquoi ne pas tout simplement faire évoluer ces personnels ? Non, chez nous, on utilise les grands moyens, on passe tout le monde (enfin ceux en bas !) à la moulinette sans distinction, sans se préoccuper de savoir si on règle le problème, ni de regarder si on n'en crée pas un (des) autre(s). )
ColdTurkey Posté(e) 26 novembre 2015 Posté(e) 26 novembre 2015 Réformes et évaluation des réformes : Je vous conseille de lire cet article : http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2015/11/26112015Article635841063553921001.aspx En résumé : on sait que c'est négatif. Mais comme l'EN n'a pas envie que cela soit dit puisqu'il reproduit les mêmes erreurs par ailleurs, on ne fait pas d'évaluation ! Et cela passe comme une lettre à la poste ! Vive le progrès...
nonau Posté(e) 26 novembre 2015 Auteur Posté(e) 26 novembre 2015 C'est marrant de constater les réponses inadaptées aux maux de notre Institution! En quoi un "directeur supérieur hiérarchique" va améliorer le niveau des élèves et nos conditions de travail? Comme pour les rythmes scolaires etc... Quand vous aurez compris que toutes ces soit disant "Réformes" ne sont faites que pour faire des économies et mettre notre outil de travail en mode libéral, alors on arrêtera ces discussions stériles qui font le jeu de ces gens! Pourquoi ne parle -ton jamais de formation initiale et continue? De la taille des effectifs? Du salaire indigne? Car ce sont cela les leviers qui permettront d'améliorer notre système!
zouar Posté(e) 26 novembre 2015 Posté(e) 26 novembre 2015 Tu viens nous chier dans les bottes, prétendant que si nous sommes opposés aux EPEP c'est par crainte de devoir faire notre travail correctement et c'est toi qui serait outragé... Définitivement n'importe quoi.
ColdTurkey Posté(e) 26 novembre 2015 Posté(e) 26 novembre 2015 "entre les guerres de syndicats, les "collègues" spéciaux et les FNhaineux" C'est une certaine façon de dire "si vous n'êtes pas en accord avec moi, voilà ce que vous êtes !" Dans un forum de débat, forcément, la contradiction est souvent présente. Après chacun expose ses idées, les défend, comprend ou pas les positions des autres et se fait son idée, Concernant les cas que tu présentes, c'est l'enseignant qui prend un risque important en laissant sa classe seule. Pour les absences et les retards, c'est aussi de la responsabilité de l'enseignant. Maintenant, je m'interroge sur ta définition précise de ce que doit être un directeur. Mais je n'ai qu'une très grosse trentaine d'années de service avec une grande diversité de directeurs, du meilleur au pire...
abel27 Posté(e) 26 novembre 2015 Posté(e) 26 novembre 2015 Ceux qui craignent le fameux chefaillon sont souvent ceux qui auraient bien besoin d.etre un peu plus dans les clous... M.enfin je dis ça...je dis rien hein. Ben si tu dis quelque chose. Même si c'est n'importe quoi. Merci de ton commentaire particulièrement constructif. Je suis directeur et je sais très bien ce que je dis, dans mon équipe, les seuls qui ont peur du chéfaillons sont les plus borderline et à qui il faut toujours rappeler les obligations. Dans mes 2 équipes précédentes, c'était strictement la même chose. C'est quoi borderline ? Quelles obligations ? Les lubies des iens ou les obligations dans les textes ? Les obligations dans les textes, ceux qui vont chercher des affaires dans leur voiture "juste une minute" et qui laissent les gosses en classe ou qui vont faire leurs photocopies une fois les élèves installés "j'ai oublié celle là" ou qui ont étrangement un rendez vous le jour du conseil d'école daté 6 mois plus tôt et qui arriveront en retard ou ne seront pas là... M'enfin, je n'ai que 31 ans et 3 ans de direction, sans doute n'ai-je pas de chance... J'avais oublié cette zone du forum, je crois me souvenir pourquoi : entre les guerres de syndicats, les "collègues" spéciaux et les FNhaineux...ouf, mes élèves arrivent, un peu de bonheur. Et pourquoi ces collègues borderlines ne sont-ils jamais contrôlés par les iens ? Voir même pourquoi certains en plus sont très bien notés ? Parce que les iens ne veulent pas faire de vagues et qu'ils n'assument plus leur rôle hiérarchique. Si tu signales une situation anormale, l'ien doit agir. Mais le font-ils dans les faits ? Pour info : j'ai remplacé des instits qui dysfonctionnaient, d'autres maltraitants, j'étais effarée de voir le nombre d'années où ils ont pu faire des dégâts malgré les signalements répétés des équipes (une est partie tranquillement à la retraite alors qu'elle aurait pu se retrouver en taule). Pareil pour certains directeurs bordelines, la solution : les déplacer... Je ne pense pas qu'un super directeur sera plus efficace puisque la politique, c'est pas de vagues. Quand à ta dernière phrase, je ne me reconnais pas dedans.
montagny Posté(e) 26 novembre 2015 Posté(e) 26 novembre 2015 Ce rapport (un de plus sur les étagères) a pour une fois une entrée spécifique : le découpage administratif, la circonscription, n'est plus adapté au nécessaire pilotage des écoles. Je sais que le mot pilotage est un gros mot pour beaucoup mais pour tous ceux et celles qui ont des expériences professionnelles autres que dans l'enseignement ou bien même dans le milieu associatif, il est normal d'avoir un pilote sachant que chaque enseignant assure le pilotage de sa classe. si l'on prend certaines pérconisations : -associer les directeurs à la préparation / aux conclusions des inspections de manière à étayer le pilotage pédagogique de l’école -associer les directeurs aux objectifs définis pour la circonscription, partager avec eux les stratégies ; – favoriser la mise en réseau des directeurs d’école, afin d’assurer une formation continue au plus près de leurs missions et de leurs besoins, développer les échanges à partir d’études de cas, dans une démarche partagée de résolution de problèmes ; – consolider le lien des directeurs d’écoles avec les principaux de collège dans le cadre de la mise en œuvre du cycle 3 elles ne reprennent que ce qui est déjà pratiqué dans beaucoup de cas. Si on prend le référentiel métier du directeur, le MEN ne veut ajouter que le mot statut et des pérogatives affirmées. Chacun peut être pour ou contre ces préconistaions mais le danger est ailleurs ; ce danger réside dans le non positionnement de certains syndicats (certains réfutant en bloc) en voulant évoluer mais pas trop... et cela fera tourner la situation en faveur d'une mise sous tutelle du primaire par le secondaire ; sachant le rapport de force au sein de la FSU entre le snes et le snuipp je ne me fais pas trop d'illusions. A force de ne pas prendre de décisions dans le primaire on finit toujours par nous les imposer car le MEN sait très bien que le pouvoir de mobilisation des syndicats contre ou mou du genou est proche du néant. Pourquoi ne pas s'appropier ses propositions pour les faire évoluer au mieux pour les adapter au plus près de la vie de l'école? De toute manière, moins on participera à l'élaboration du projet plus le retour en pleine figure sera violent...et on sait très bien qu'une fois le projet lancé, le MEN ira au bout quitte à mettre le primaire à poil en disant on vous a proposé quelque chose, vous avez fait la sourde oreille, maintenant on décide et fin de la récré.
jeanounette Posté(e) 26 novembre 2015 Posté(e) 26 novembre 2015 Vivement qu'on ait des chefs directeurs pour que l'école primaire soit sauvée ! On se demande bien comment on a pu fonctionner pendant des décennies ...
nonau Posté(e) 26 novembre 2015 Auteur Posté(e) 26 novembre 2015 La gauche nous ressort toutes les bonnes idées de la droite la plus dure avec l'aval de certains syndicats...
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