véronique Posté(e) 26 décembre 2015 Partager Posté(e) 26 décembre 2015 Je suis en mi-temps en MS et la titulaire m'a demandé pour la période 3 de travailler sur la reconnaissance des mots " BONNE ANNEE, GALETTE, PIANO, CARNAVAL) c'est elle qui se charge de la compétence écrire ces mots en CAPITAL. Je voulais faire une chasse au trésor de mot avec des étiquettes pour ma 1ere séance mais après je ne sais pas trop. Avez vous des idées à me suggérer? Merci véronique Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
Castille85 Posté(e) 26 décembre 2015 Partager Posté(e) 26 décembre 2015 d'après mes recherches et les études en neurosciences il est anormal de faire apprendre des mots par coeur aux enfants comme s'ils étaient des images, à quoi cela sert-il ? je m'interroge vraiment sur cette pratique courante qui pour moi n'a pas de sens... pourquoi faire cela ? merci pour vos explications et raisons. pour moi la seule façon de reconnaître un mot est son décodage ou décodage partiel par élimination ou alors la comparaison de l'image du modèle avec d'autres mots que l'on propose, mais là encore je ne comprends pas les compétences visées par cet exercice. pour une idée : donner le modèle du mot et proposer 6 mots avec une erreur dedans que les élèves devront corriger en travail collectif puis éventuellement sur feuille en coloriant la lettre fausse : ex : BONNE ANNEE avec DONNE ANNEE / BANNE ANNEE / BONME ANNEE / BONNE ONNEE / BONNE AVNEE / BONNE ANNIE je ne pourrai pas trop t'aider mais je suis en attente de réponses sur cette pratique. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
Goëllette Posté(e) 26 décembre 2015 Partager Posté(e) 26 décembre 2015 Au début de ma carrière, de nombreux chercheurs et pédagogues affirmaient qu'on perçoit d'abord les mots globalement et que, seulement ensuite, on les "décortique", et que s'habituer à les reconnaître globalement permet de lire plus rapidement et donc d'accéder au sens plus facilement. Tu trouveras sans doute des références sur le site de l'AFL : http://www.lecture.org/ Il y a une synthèse sur la lecture wikipédia ici : https://fr.wikipedia.org/wiki/Apprentissage_de_la_lecture J'ai trouvé aussi ce site qui établit une comparaison et une analyse des méthodes et des pratiques: http://www.uvp5.univ-paris5.fr/TFL/Ac/AffFicheT.asp?CleFiche=8000&Org=QUTH Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
véronique Posté(e) 27 décembre 2015 Auteur Partager Posté(e) 27 décembre 2015 Goëllette tu réponds à Castille!!! pas à moi. tout ça ne fait pas avancer mon problème.... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
LouisBarthas Posté(e) 27 décembre 2015 Partager Posté(e) 27 décembre 2015 Goëllette tu réponds à Castille!!! pas à moi. tout ça ne fait pas avancer mon problème.... Sur le fond, Castille85 a raison, ce travail ne sert à rien puisqu'il ne peut viser, en moyenne section, à une maîtrise du code alphabétique, qui est la condition pour apprendre à lire. La reconnaissance globale de mots n'existe pas, les neurosciences l'ont prouvée. Mais si la titulaire vous demande de le faire... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
Goëllette Posté(e) 27 décembre 2015 Partager Posté(e) 27 décembre 2015 Goëllette tu réponds à Castille!!! pas à moi. tout ça ne fait pas avancer mon problème.... Il me semble pourtant que sur le site de l'AFL, il y a des exemples. Et si on te suit, Castille ne l'a pas fait avancer non plus ... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
Goëllette Posté(e) 27 décembre 2015 Partager Posté(e) 27 décembre 2015 Goëllette tu réponds à Castille!!! pas à moi. tout ça ne fait pas avancer mon problème.... Sur le fond, Castille85 a raison, ce travail ne sert à rien puisqu'il ne peut viser, en moyenne section, à une maîtrise du code alphabétique, qui est la condition pour apprendre à lire. La reconnaissance globale de mots n'existe pas, les neurosciences l'ont prouvée. Mais si la titulaire vous demande de le faire... LES neurosciences ou DES neuroscientifiques ? Je veux bien les liens officiels vers les études qui prouvent ce que tu as écrit ? Merci. (C'est une question, pas une provocation de ma part. Je précise. ) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
LouisBarthas Posté(e) 27 décembre 2015 Partager Posté(e) 27 décembre 2015 Sur le fond, Castille85 a raison, ce travail ne sert à rien puisqu'il ne peut viser, en moyenne section, à une maîtrise du code alphabétique, qui est la condition pour apprendre à lire. La reconnaissance globale de mots n'existe pas, les neurosciences l'ont prouvée. Mais si la titulaire vous demande de le faire... LES neurosciences ou DES neuroscientifiques ? Je veux bien les liens officiels vers les études qui prouvent ce que tu as écrit ? Merci. (C'est une question, pas une provocation de ma part. Je précise. ) Je sais, j'ai appris à voir, depuis des années que je te lis, que tu n'es pas une personne provocante et agressive. Je suis rarement en accord avec toi, mais tu acceptes la contradiction. Nous sommes de la même génération, et je partage ton constat sur le déclin de l'école même si, à mon avis, il faut davantage parler d'un effondrement dans de nombreux domaines - mais pas dans tous. Je te fournis les références théoriques de base que tu réclames, accessibles à tout professeur d'école, pour comprendre ce qu'est le phénomène de la lecture, et qu'il est indispensable de lire si l'on veut qu'un dialogue soit possible : Stanislas Dehaene, Apprendre à lire - Des sciences cognitives à la salle de classe http://www.odilejaco...82738126801.php Dr Ghislaine Wettstein-Badour, J'aide mon enfant à bien parler, bien lire, bien écrire http://www.eyrolles....e-9782212558555 À ma connaissance, tous les neuroscientifiques sont d'accord pour affirmer que la lecture globale n'existe pas. Un grand nombre d'études, dont certaines ont été couronnées par le prix Nobel de médecine (R. Sperry en 1981, E. Kandel en 2000), ainsi que de très nombreuses publications scientifiques, y compris des travaux récents pratiqués depuis en imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf), permettent de mettre en évidence cinq fonctions essentielles : - Le mot n'est pas une image - L'approche globale de la lecture n'existe pas - L'apprentissage de la lecture et de l'écriture nécessite la connaissance du code alphabétique de la langue - Le code alphabétique doit être appris de manière explicite - La nécessité d'un apprentissage conjoint de la lecture et de l'écriture En ce qui concerne le travail en maternelle qui nous occupe ici, c'est simple : tout travail à base d'étiquettes non entièrement déchiffrables - et les prénoms en font partie - devrait être banni, ce qui en limite singulièrement le nombre. Ensuite, le fait que le mot ne soit pas une image et qu'il soit nécessaire d"apprendre conjointement l'écriture et la lecture implique que l'on ne peut raisonnablement pas débuter cet apprentissage pour l'ensemble de la classe avant la grande section. Sinon, on crée des circuits neuronaux inappropriés et des crispations motrices qui freineront et handicaperont le véritable apprentissage, échecs que l'on a pris l'habitude, par facilité, de mettre au compte de la dyslexie et de la dyspraxie. À ce sujet, l'orthophoniste Colette Ouzilou a fait paraître ce livre : Colette Ouzilou, Dyslexie, une vraie-fausse épidémie http://www.lire-ecrire.org/conseils-pratiques/lectures-commentees/livres/dyslexie-une-vraie-fausse-epidemie-nouvelle-edition.html Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
zelda Posté(e) 27 décembre 2015 Partager Posté(e) 27 décembre 2015 Goëllette tu réponds à Castille!!! pas à moi. tout ça ne fait pas avancer mon problème.... La titulaire n'est pas ta supérieur hiérarchique. Tu dois refuser de travailler cette compétence qui n'en est pas une. C'est complètement inutile de savoir reconnaître globalement des mots, d'autant plus en MS. Et ce n'est pas au programme. Imagine que pour apprendre l'arabe on t'oblige à apprendre des mots écris en arabe sans connaître l'alphabet et la correspondance grapho-phonétique: laborieux, inutile et complètement découragent. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
Moustache Posté(e) 27 décembre 2015 Partager Posté(e) 27 décembre 2015 Les ouvrages proposés sont recommandés par l'Association Lire-Ecrire (ça faisait longtemps ! )- pour Dehaene, , ce qu'en dit Brissiaud " J-P Kahane dit par erreur que Stanislas Dehaene développe le point de vue de la psychologie cognitive. En effet, les chercheurs en psychologie cognitive sont loin de tous partager le point de vue de S.Dehaene, lequel est avant tout un neuropsychologue." in http://goo.gl/RZj6fy- http://www.lire-ecrire.org/conseils-pratiques/manuels-scolaires-primaire/manuels-de-lecture-et-decriture/methode-fransya-g-wettsein-badour.html- pour Ouzilou, le lien est donné.Sans polémiquer, je dirai juste que l'approche de l'Association Lire-Ecrire et sa vision passéiste, pour ne pas dire rétrograde de l'éducation ne font pas l'unanimité. Il faut juste le savoir. (...) Tu dois refuser de travailler cette compétence qui n'en est pas une. C'est complètement inutile de savoir reconnaître globalement des mots, d'autant plus en MS. Et ce n'est pas au programme. Il me semble tout à fait possible de faire des reconnaisances de mots dans leurs trois écritures, avec ou sans référents, par l'intermédiaire de petits jeux style lotos ou memory, là c'est écrit dans le BO.(la découverte des correspondances entre les trois écritures (cursive, script, capitales) qui donne aux enfants une palette de possibles, en tracé manuscrit et sur traitement de texte.(sic)) Cela dit, ce n'est pas parce qu'un activité n'est pas déclinée en compétence dans le BO qu'elle doit nécessairement être banie. Le BO donne des objectifs à atteindre, pas nécessairement les moyens de les atteindre, la liberté pédagogique existe encore. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
Goëllette Posté(e) 27 décembre 2015 Partager Posté(e) 27 décembre 2015 Merci ! Des différents sites que j'ai consultés, il ne semble pas que tous les spécialistes aient toujours été d'accord sur le sujet. De mon constat d'enseignante de CP, j'étais bien heureuse que mes élèves sachent m'expliquer que telle lettre se lisait sûrement comme ça car ils l'avaient rencontrée dans tel mot qu'ils avaient reconnu globalement. J'avoue d'ailleurs que lorsque je feuillette les premières pages des manuels de lecture à la mode B-BA actuels, je me demande comment les collègues arrivent à meubler leur séance (je pense à Taoki, notamment) et faire comme si les élèves n'avaient jamais rencontré de mots précédemment et pu constater que non, le A ne fait que rarement le son [a]. Et j'ai de la peine pour les élèves "qui marchent" et sont ainsi freinés. J'aime quand même mieux une approche moins mécanique et qui prend davantage en compte tout ce que les élèves ont emmagasiné comme connaissances les années précédentes, quitte à revenir de temps en temps en arrière pour les élèves qui peinent. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
André Jorge Posté(e) 2 janvier 2016 Partager Posté(e) 2 janvier 2016 Personnellement, je parlerais plutôt de reconnaissance orthographique plutôt que globale.Je n'ai pas une grande expérience en maternelle, mais voici ce que je faisais en MS l'année dernière :1)- Montrer le mot aux enfants.- Apprendre les lettres qui le composent et habituer les élèves à prendre des indices orthographiques : quelle est la première lettre, à quoi ressemble-t-elle ? Quels sont les prénoms de la classe qui commencent par cette lettre ? etc.2)- Effectuer différentes activités permettant d'apprendre à reconnaître et écrire le mot :-- un atelier où il faut remettre les lettres du mot dans l'ordre.-- un atelier ou l'élève doit écrire, ou plutot reconstituer, le mot avec des lettres en plastique (avec modèle, sur table ou au tableau).-- un atelier ou il faut écrire le mot avec des batons de sorbet, dans un bac de sable, avec de la pâte à modeler,...-- un atelier coloriage du mot.-- un atelier où l'élève doit entourer le mot dans une liste.-- un atelier où l'élève doit écrire les lettres qui manquent dans le mot. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
Messages recommandés
Créer un compte ou se connecter pour commenter
Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire
Créer un compte
Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !
Créer un nouveau compteSe connecter
Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.
Connectez-vous maintenant