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Enseignant pensant à la reconversion


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Le 16/10/2016 à 09:00, pescalunette a dit :

 

Vous auriez une idée d'organisation pour faire les choses au mieux. Ah et je suis au point 0.

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Pour se lancer, je crois qu'il faut que ce soit le moment pour nous mais aussi pour nos familles : il ne s'agit pas de demander l'autorisation à notre entourage de faire quoi que soit hein ! Si je regarde mon parcours je me dis que j'ai réussi à garder un équilibre entre mon boulot du moment et ma vie de famille, c'est pour moi essentiel. L'EN n'est pas une fin en soi, mais ça ne doit pas être enfermant pour moi en tout cas, mais ça n'est pas non plus tout pourri. Certains aspects du métier me pompent l'air, ça peut choquer mais je n'ai pas envie d'avoir des gosses qui me rondouillent autour toute la sainte journée pendant 20 ans encore. La pédagogie c'est super intéressant mais c'est de la technique, et j'ai envie de faire d'autres choses. Quoiqu'il se passe dans mon avenir, cette expérience de PE m'aura beaucoup apporté. Je reste persuadée que plus de postes sont à notre portée qu'on ne l'imagine, même si c'est un parcours à obstacles et qu'il faut avoir "la caisse" pour enclencher le processus. 

 

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il y a 1 minute, natoo a dit :

je n'ai pas envie d'avoir des gosses qui me rondouillent autour toute la sainte journée pendant 20 ans encore

mdr! je ne connaissais pas l'expression!!!! (ça ne me choque pas du tout par contre)

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J'avais expliqué ça à mes collègues l'an dernier, l'une ( une nana très sympa, qui m'a soutenue tout au long de mon master) d'entre eux avait été choquée que j'en ai marre des élèves. Je bosse tous les jours avec des groupes d'enfants depuis septembre 1993....on est en 2016..... Ce qui est paradoxal, c'est que pour autant, je suis contente de les retrouver chaque matin et de partager des choses avec eux : pour moi l'école c'est avec des élèves, mais réfléchir à l'éducation c'est sans avoir des enfants dans les pattes.

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Il y a 18 heures, natoo a dit :

Pour se lancer, je crois qu'il faut que ce soit le moment pour nous mais aussi pour nos familles : il ne s'agit pas de demander l'autorisation à notre entourage de faire quoi que soit hein ! Si je regarde mon parcours je me dis que j'ai réussi à garder un équilibre entre mon boulot du moment et ma vie de famille, c'est pour moi essentiel. L'EN n'est pas une fin en soi, mais ça ne doit pas être enfermant pour moi en tout cas, mais ça n'est pas non plus tout pourri. . 

 

Entièrement d'accord ! Je me rends compte maintenant que j'ai changé de voie, que certains aspects du métier me bouffaient littéralement et de fait, cela avait un impact sur ma famille. 
Le choix de reconversion s'est aussi décidé en famille, il y a des compromis et des concessions à faire (par exemple là je n'ai pas de vacances à Toussaint et ni mon mari ni mes enfants sont "tranquilles" chez eux, à 7h00, le premier petit arrive et le dernier part 12h plus tard...), nous avions tout bien pesé.

Pour le moment aucun regret, même si le fait d'avoir des semaines de presque 60h me fait dire que c'était bien avant en terme de temps de présence au travail...:-D mais on n'a rien sans rien et le beurre et l'argent du beurre c'est rare...

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Je me dis que je ne serais pas contre faire plus de présentiel si ça peut juste être moins fatigant que nos heures de PE. Travailler dans le bruit permanent et sans parler de la vigilance de tous les instants est sacrément usant !

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Il y a 15 heures, letapisrevant a dit :

Je me dis que je ne serais pas contre faire plus de présentiel si ça peut juste être moins fatigant que nos heures de PE. Travailler dans le bruit permanent et sans parler de la vigilance de tous les instants est sacrément usant !

C'est sur que je voyais la différence en termes de fatigue physique quand j'etais en décharge de direction. Je n'arretais pas de la journée mais j'étais au calme. Une journée d'ess, c'est très fatiguant psychologiquement mais ca n'a rien à voir malgré tout avec la journée de classe. Ce qui est aussi usant, ce sont les préparations qu'on ne peut pas remettre au lendemain. 

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c'est ce que je me tue à me dire à mes proches : une heure à tenir une classe ne peut pas être comparée à des jobs ou on est devant un ordi, en réunion, etc etc...et certains ne veulent pas l'entendre !! il faut le vivre pour le comprendre

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letapisrevant, peux-tu m'expliquer ici (je n'arrive pas à t'envoyer un MP) en quoi consiste le rôle du Community Manager en termes de compétences (grandes lignes juste) et quels sont les différents débouchés après une telle formation ? Merci de ta réponse... C'est pour ma culture personnelle. Je pense qu'il y a des Community Manager dans les grandes entreprises qui par exemple utilisent des réseaux sociaux intranet pour favoriser la créativité d'équipe en cassant le "phénomène du travail en silos". D'avance merci.

phnad

Posté(e)
On 10/18/2016 at 9:12 PM, natoo said:

Pour se lancer, je crois qu'il faut que ce soit le moment pour nous mais aussi pour nos familles : il ne s'agit pas de demander l'autorisation à notre entourage de faire quoi que soit hein ! Si je regarde mon parcours je me dis que j'ai réussi à garder un équilibre entre mon boulot du moment et ma vie de famille, c'est pour moi essentiel. L'EN n'est pas une fin en soi, mais ça ne doit pas être enfermant pour moi en tout cas, mais ça n'est pas non plus tout pourri. Certains aspects du métier me pompent l'air, ça peut choquer mais je n'ai pas envie d'avoir des gosses qui me rondouillent autour toute la sainte journée pendant 20 ans encore. La pédagogie c'est super intéressant mais c'est de la technique, et j'ai envie de faire d'autres choses. Quoiqu'il se passe dans mon avenir, cette expérience de PE m'aura beaucoup apporté. Je reste persuadée que plus de postes sont à notre portée qu'on ne l'imagine, même si c'est un parcours à obstacles et qu'il faut avoir "la caisse" pour enclencher le processus. 

 

Je te comprends très bien. Déjà en passant le concours je savais que je n'allais pas tenir dans une classe jusqu'à 60 ans... Et là j'ai eu mon concours en 2010 et j'en ai déjà marre. Je suis sur un poste fractionnée et sur 3 classes différentes. Je fais une journée en maternelle, et même si les enfants sont mignons je n'aime vraiment pas ça... Je m'ennuie et je crois que je n'ai pas assez de patience... Heureusement la classe sur laquelle je passe le plus de temps est sympa, c'et grâce à ça que je tiens le coup. Mais depuis 2010 c'est la 2ème classe sympa que j'ai (donc 2 sur 10 classes si je compte mes 3 fractionnés), je trouve cela vraiment très peu (mais mieux que rien... je sais bien)... Et comme je suis sur 3 classes cette année, j'ai bien la confirmation que ça ne vient pas de moi...  Avec mes classes sympas, globalement je ne m'énerve pas (je fais semblant) donc je n'use pas mes nerfs et à la fin de la journée je ne suis pas trop  fatiguée. Avec les autres je suis sans arrêt agacée de répeter les mêmes choses et je me demande bien ce que je fais là. A la fin de la journée je suis fatiguée, je sers les dents.. et je n'ai plus d'énergie...

  Et depuis que j'ai un projet de reconversion qui me semble valable, aller à l'école est de plus en plus difficile.. Je ne descends même plus manger avec les collègues le midi (pourtant sympas!) car je n'en peux plus d'entendre parler des élèves... 

Posté(e)
Il y a 4 heures, Thursday a dit :

Et depuis que j'ai un projet de reconversion qui me semble valable, aller à l'école est de plus en plus difficile.. Je ne descends même plus manger avec les collègues le midi (pourtant sympas!) car je n'en peux plus d'entendre parler des élèves... 

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