la conscience phonologique et les programmes 2015

[choucaillou]

Voilà le lien d' un document de comparatif entre le BO 2008 et 2015 du DSDEN du 91 qui confirme qu'il ne faut utiliser de supports (voir page 3 du document) et qu'il faut détacher le sens du mot pour travailler la conscience phono.

 

( http://www.ac-versailles.fr/public/upload/docs/application/pdf/2015-09/acc_progr_maternelle_2015_doc_2_comparatif_2008_juin_15.pdf )

[natachalala]

Merci, c'est très gentil choucaillou. Je n'arrive pas à accéder à tes documents, mais avec tes indications, je vais peut être pouvoir les retrouver.

[choucaillou]

Voilà en pj le comparatif 2008/ 2015 qui explicite bien l'idée de traiter  la conscience phono sans support

[choucaillou]

oups il n'est pas parti, le voilà !

acc_progr_maternelle_2015_doc_2_comparatif_2008_juin_15.pdf

[choucaillou]

Un autre doc

compte_rendu_animation_du_14-01-09.pdf

[choucaillou]

D'ailleurs, le Bo 2015 ne parle plus de travail sur sur la rime et l'attaque, est-ce implicite ?

[natachalala]

Super Choucaillou !

 

Je comprends ce que tu dis, mais en même temps, j'ai besoin de plus d'explications. Surtout que dans le doc2, tu as tout un paragraphe sur l'intérêt de travailler avec des images (et c'est ce que l'on m'a toujours appris, d'où la resistance...) :

 

"Il est important que les supports soient familiers pour les élèves : privilégier le travail sur les prénoms de la classe, puis sur le nom des objets de leur imagier de référence. Les cartes de cet imagier appartiennent à des catégories très connues des enfants
→ Soit parce qu’ils les ont rencontrées à travers les thèmes abordés durant les premières années de maternelle : les saisons, la météo, la forêt, le cirque, le corps humain…
→ Soit parce qu’elles font appel à leur affectif : les jouets, les animaux, les desserts, les légumes…
→ Soit parce qu’elles évoquent leur quotidien : les vêtements, la ville, la ferme…
Les cartes sont épurées pour éviter que les enfants ne cherchent à décrire ou ne soient submergés par une multitude de détails, de couleurs qui les empêchent de se centrer sur les propriétés sonores des objets à analyser. Elles permettent de construire des jeux pour les activités en collectif et en autonomie, elles facilitent l’action des enfants. Il faut s’assurer de la compréhension lexicale des enfants avant d’amorcer un travail en conscience phonologique. Il est intéressant de pratiquer des petits jeux de catégorisation en manipulant les cartes afin de familiariser les élèves avec les différents champs lexicaux et un vocabulaire précis (cf : CATEGO) Il pourra par la suite se rendre compte que des mots de registres très différents peuvent être classés ensemble :
→ PAPILLON et PAPILLON car ils finissent par [on] alors que COCCINELLE devra être exclu même si c’est un insecte comme le papillon
→ RADIS et POMME DE TERRE sont certes des légumes mais ils ne peuvent pas être classés ensemble si la tâche consiste à placer dans un même groupe les mots ayant le même nombre de syllabes."

 

Bref, pour l'instant ce n'est pas grave. Je commence de toute façon avec les prénoms à la rentrée. Puis, je verrai.

 

Choucaillou, je n'ai que des moyens. Je n'ai donc jamais abordé les attaques et les rimes.

[choucaillou]

Oui, c 'est vrai, mais il faut noter que le doc deux est conforme au BO 2008, il rappelle seulement qu'il faut se détacher du sens des mots.

En revanche le document 1 qui lui reprend les préconisations du BO 2015 précise qu'il ne faut pas utiliser de support matériel ( ni écrit, ni imagé).                             A priori, on aura plus de précisions dans quelques temps lorsqu' éduscol aura mis en ligne des ressources relatives à l'activité phono .

[AGLH]

Bonsoir,

 

Je viens de vous lire.

Pas simple de travailler sans images. Pour ma part je me base beaucoup sur les images pour ce travail.

[natachalala]

Bah pour moi, je ne pense pas tant que cela (MS). Mais j'aimerai bien comprendre le pourquoi du comment, quand même...

[Primavera]

Vous avez regardé dans le document d'accompagnement pour voir comment ils expliquent cela ? J'avoue que je n'ai pas fait cet effort parce que, pour moi, l'important, c'est le résultat, pas la méthode employée, et que je compte bien garder une méthode qui fonctionne avec mes élèves et les mène au résultat escompté dans les attendus de fin de cycle...
Mais bon, contre un IEN ou un CPC tatillon, qui voit les choses par le petit bout de la lorgnette, ça peut être utile de pouvoir avoir des arguments solides.

 

Il est là, le document : http://cache.media.eduscol.education.fr/file/Langage/39/8/Ress_c1_langage_ecrit_principe_456398.pdf

[natachalala]

Dans les documents d'accompagnement des nouveaux programmes, dans la partie langage et plus particulièrement la partie "lien oral écrit" il est dit

 

"L'enseignant incite les enfants, chemin faisant, à se décaler du seul usage expérientiel qu'ils font de la langue et à la traiter comme un objet ; ils peuvent « commencer à réfléchir sur la langue et acquérir une conscience phonologique » en manipulant syllabes et phonèmes. À travers certaines activités comme les comptines sues par cœur et suivies à l'écrit ou bien le dispositif de la dictée à l'adulte, ils commencent à comprendre l'articulation qui se joue entre l'oral et l'écrit et à envisager des relations entre le flux de l'oral et les unités distinctes de l'écrit..."

 

RESSOURCE à VENIR.

 

Donc je crois que, pour le moment, on ne trouvera rien.