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Réforme du code du travail: une bombe thermonucléaire


nonau

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Avec ce texte on revient à ce qui ce faisait avant 36 (prochaine étape les 5 semaines de congés)....Quand aux "charges" comme tu les appelles se sont des cotisations! C'est de l'argent qui appartient  au salarié puisque faisant parti intégrante de son salaire BRUT (salaire différé). Avec les accords de 45, il a été décidé qu'une partie du salaire de l'ouvrier irait à la création de la sécu et autres protections sociales, cette partie du salaire appartient au salarié, quand on baisse ces cotisations on baisse le salaire!

Je ne parle pas des charges salariales, je parle des charges RSI, IS en fonction du statut de l'entreprise, des charges foncières, des diverses taxes de l'entreprise... https://www.apce.com/pid186/espace-createur.html?espace=1

 

Il n'y a pas que les grands groupes qui s'en mettent plein les poches. Il y a surtout des auto-entrepreneurs, des tpe et pme. Par ailleurs, toutes les entreprises n'ont pas de salariés (auto-entrepreneur, certaines sasu et ei ). J'en connais qui ont voulu entreprendre et qui finalement trouvent que le salariat est beaucoup plus "cool" et lucratif... et pourtant, ce ne sont pas des salaires mirobolants (salaire médian voire moins) qu'ils perçoivent et ce sont essentiellement des missions en interim.

 

Par ailleurs, ce n'est pas parce que les cotisations baissent que le salaire brut baisse, ça n'a rien à voir (à moins que le patron décide de baisser le salaire brut mais là du coup, qu'il y ait moins ou plus de cotisations, c'est même problème. Par contre, quand les cotisations augmentent, le salaire net, lui, baisse assurément... sauf si le brut augmente... mais je n'ai jamais vu ça...

 

Je pense qu'il ne faut pas tout mélanger ;)

 

Désolée de la digression... mais au fond tout est lié.

 

En même temps, les cotisations sociales servent à financer les différentes prestations : sécu, prévoyance, retraite. Donc, si on les diminuent, il est probable qu'on nous dise sous peu que le système n'est plus viable et qu'il faut diminuer ces prestations ...

 

 

fait pour les indemnités de licenciement.

 

Un axiome que tous les politiques de haut niveau connaissent sans jamais le dire aux électeurs: les programmes pour les pauvres sont des programmes pauvres.

 

On comprend mieux pourquoi ils veulent asphyxier l'école publique en en chassant les classes moyennes.

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signée et partagée...

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plus de 280 000, dont la mienne. Des apprentis mineurs qui travaillent 10 heures par jour, mais on va où ? Qu'ils aillent passer 10 heures sur un chantier, transports non compris, ces cochons qui nous gouvernent. Ah c'est sûr, ça en fera des travailleurs qui n'auront pas le temps de toucher une retraite...

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Le texte d'Aubry et de ses cosignataires

 

 

SORTIR DE L’IMPASSE

Par Claude ALPHANDERY, résistant, économiste engagé dans l’insertion, Martine AUBRY, maire de Lille, Daniel COHN-BENDIT, européen, Daniel COHEN, économiste, Laurence DUMONT, 1èreVice-Présidente de l’Assemblée Nationale, Yann GALUT, député du Cher, Jean Marc GERMAIN, député des Hauts-de-Seine, Annie GUILLEMOT, sénatrice du Rhône, Benoit HAMON, député des Yvelines, Yannick JADOT, député européen, Bruno JULLIARD, 1er adjoint à la maire de Paris, Axel KAHN, généticien, essayiste, Chaynesse KHIROUNI, députée de Meurthe-et-Moselle, François LAMY, député de l’Essonne, Gilles PARGNEAUX, député européen, Christian PAUL, député de la Nièvre, Laura SLIMANI, présidente de Young European Socialists, Michel WIEWORKA, sociologue

 

Il est des vérités désagréables à dire, mais il est des moments où il faut savoir les mettre en pleine lumière. Trop, c’est trop ! Les motifs d’insatisfaction sur les politiques menées depuis 2012 n’ont pas manqué, et nous-mêmes, comme d’autres n’avons pas manqué d’alerter. Depuis quelques mois, ces désaccords se sont mués en une grande inquiétude. La colère populaire s’est confirmée sans appel par quatre défaites électorales successives. Ce n’est plus simplement l’échec du quinquennat qui se profile, mais un affaiblissement durable de la France qui se prépare, et bien évidemment de la gauche, s’il n’est pas mis un coup d’arrêt à la chute dans laquelle nous sommes entraînés. Bien sûr, nous n’oublions pas les succès de la COP 21, la priorité donnée à la lutte contre les inégalités à l’école, les avancées de la loi santé.

Mais à côté de cela, que de reculs ! ...

La suite à lire sur le lien en ci-dessus.

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Le texte d'Aubry et de ses cosignataires

Bien sûr, nous n’oublions pas les succès de la COP 21, la priorité donnée à la lutte contre les inégalités à l’école, les avancées de la loi santé.

 

 

avec des "succès" pareils, on peut sortir le champagne. tongue.gif

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