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corazon

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il y a 1 minute, nellou a dit :

Punaise tu lis vite ! :D

Je l'ai commencé aussi mais je n'ai lu que 20% pour l'instant ! Bon ça fait 2 jours que je fais de la peinture, je ne me suis pas posée pour lire ! :D

Peinture mur ou peinture feuille ?

Oui 😁 Mais celui là tu as du mal à le lâcher ! Bon, du coup il y a une vraie différence entre Thilliez qui se renouvelle et Minier qui ne le fait pas !

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il y a 5 minutes, Kiwichick a dit :

Peinture mur ou peinture feuille ?

Oui 😁 Mais celui là tu as du mal à le lâcher ! Bon, du coup il y a une vraie différence entre Thilliez qui se renouvelle et Minier qui ne le fait pas !

Peinture volets ! :lol:

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Je viens de terminer Proust, roman familial par Laure Murat. Portrait d'un monde aristocrate disparu (mais dans le genre, on peut préférer Au plaisir de Dieu), ce livre fait le lien entre Proust et l'histoire familiale et personnelle de l'auteure. Intéressant, mais pas un coup de coeur.

Présentation de l'éditeur : Toute mon adolescence, j'ai entendu parler des personnages d'À la recherche du temps perdu, persuadée qu'ils étaient des cousins que je n'avais pas encore rencontrés. À la maison, les répliques de Charlus, les vacheries de la duchesse de Guermantes se confondaient avec les bons mots entendus à table, sans solution de continuité entre fiction et réalité. Car le monde révolu où j'ai grandi était encore celui de Proust, qui avait connu mes arrière-grands-parents, dont les noms figurent dans son roman.
J'ai fini, vers l'âge de vingt ans, par lire la Recherche. Et là, ma vie à changé. Proust savait mieux que moi ce que je traversais. il me montrait à quel point l'aristocratie est un univers de formes vides. Avant même ma rupture avec ma propre famille, il m'offrait une méditation sur l'exil intérieur vécu par celles et ceux qui s'écartent des normes sociales et sexuelles.
Proust ne m'a pas seulement décillée sur mon milieu d'origine. Il m'a constituée comme sujet, lectrice active de ma propre vie, en me révélant le pouvoir d'émancipation de la littérature, qui est aussi un pouvoir de consolation et de réconciliation avec le Temps.

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Ça aussi, ça passera – Milena Busquets
Roman court, vite lu. Jolie rencontre.
Blanca, la narratrice vient de perdre sa mère, et décide d’aller passer quelques jours dans la maison de famille à Cadaquès, avec toute sa smala (ses 2 enfants et leurs pères respectifs, 2 amies, son amant du moment).
Alors, il ne se passe pas grand-chose …. Vacances, sorties en bateau, farniente …. Mais Blanca tente de définir son nouveau-moi-sans-ma-mère, au contact de tout ce petit monde. Sa façon à elle de conjurer sa tristesse, sa peur, c’est de plonger dans la vie, la fête.
Alors oui … la narratrice peut être agaçante avec son manque de stabilité, de maturité. Mais j’ai été touchée par ses questionnements, la façon dont elle nous livre ses sentiments et ses émotions.

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Six Versions "Les orphelins de Scarclaw" de Matt Wesolowski

Le résumé : Avec Six Versions , Matt Wesolowski renouvelle le genre du thriller par un dispositif génial. Entre hyper réalisme et fantastique, il joue avec nos nerfs. Chacun se prend pour un détective jusqu'au dénouement final, époustouflant.
Un soir d'août, sur les pentes sauvages de la montagne écossaise, Tom Jeffries, quinze ans, disparaît. L'été suivant, son corps est retrouvé dans les marécages. Accident ou crime ? Le doute subsiste.
Vingt ans plus tard, dans son célèbre podcast "Six Versions", Scott King donne la parole aux témoins pour tenter de résoudre l'énigme. Les adolescents ont grandi. Ils racontent et leurs souvenirs se contredisent.
Qui dit vrai ?

Mon avis : Sur la couverture il est écrit "Incroyable cette sensation d'avoir lu un podcast". c'est exactement mon ressenti. La narration, très bien construite, donne vraiment l'impression d'une  retranscription de podcast. C'est la première fois que je lis un livre écrit de cette manière et cela m'a bien plu.

J'ai bien aimé le découpage en Six témoignages qui gagnent en intensité au fur et à msure. Un mystère plane sur cette disparation.

J'ai bien envie de lire les autres tomes.

  • Merci 1
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Je lis plusieurs livres en ce moment. Je choisis l'un ou l'autre en fonction de mon humeur, de ma concentration et bien sûr du livre. 

"Les argonautes" de Maggie Nelson, que j'avais commencé et laissé de côté ensuite mais je le trouve maintenant vraiment intéressant. 

Les Argonautes, c'est d'abord une histoire d'amour. Deux êtres qui se rencontrent et tombent éperdument amoureux. Leur amour grandit, leurs deux corps se transforment, et avec leurs mutations d'autres grandes questions résonnent : qu'est-ce que la maternité ? Comment se construit le genre ? Comment vivre et penser la marge en construisant une famille ?

À la lisière de l'essai et de l'autofiction, 
Les Argonautes est à la fois amusant et indigné, souvent emporté, toujours brillant. Maggie Nelson nous y présente les penseurs qui l'ont aidée à vivre, Judith Butler, Susan Sontag, Gilles Deleuze ou Roland Barthes. Elle parvient à mêler histoire intime et réflexion, livrant un texte à nul autre pareil, brillant et solaire. Au fil de ses lectures, elle nous emmène en Floride sur la plage, au cabaret burlesque, dans une université de New York, dans le bureau d'un shérif en Californie, à la très kitsch chapelle de Hollywood... Et surtout, elle s'assure que nous ne verrons plus jamais de la même façon le mystère de la fabrication d'un corps par un autre.

"Me voici" de Jonathan Safran Foer 

Il y a un truc avec l'écriture que je trouve truculente. On ne s'ennuie pas à la lecture.

Julia dessine des maisons pour elle seule ; Jacob échange des sextos avec une collègue. Pour ce couple de juifs américains, le naufrage s'annonce. Entre eux, leurs enfants éprouvent leurs premières difficultés à vivre. Autour d'eux, le monde se disloque : la bar-mitsva de l'aîné tombe à l'eau, l'aïeul Isaac décède et Israël est ravagé par un séisme. Comment sauver l'amour et l'humour dans cette confusion ?

"Libérées ! : Le combat féministe se gagne devant le panier de linge sale" de Titiou Lecoq

Un jour, je me suis demandé : pourquoi est-ce moi qui ramasse les affaires qui traînent ? Je n’ai trouvé qu’une seule réponse. Parce que je suis une femme qui vit avec un homme et deux enfants et que, conséquemment, les corvées, c’est pour ma gueule.
Être une femme, ce n’est pas seulement l’idéal de minceur et de cheveux qui brillent, c’est le souci permanent des autres et du foyer, c’est être sans cesse ramenée à la saleté, aux taches, à la morve. L’égalité serait déjà là, mais les femmes conservent la conviction intérieure qu’elles doivent s’occuper de tout et de tout le monde, et d’elles en dernier, s’il reste cinq minutes à la fin de leur triple journée.
Cette féminisation de la sphère privée implique une autre conséquence : l’espace public est toujours masculin. Peut-on se dire égaux quand la moitié de la population adapte ses vêtements en fonction des transports et fait attention à ne pas être seule la nuit dans la rue ? Et si le combat féministe devait encore et toujours se jouer dans la vie quotidienne de chacune et chacun, chez soi, dans sa propre maison, devant le panier de linge sale ?

"La nuit du coeur" de Christian Bobin

Pour la beauté des mots, des mots qui apaisent, je lis une ou deux pages avant de m'endormir le soir. 

Tout commence à Conques dans cet hôtel donnant sur l'abbatiale du onzième siècle où l'auteur passe une nuit. Il la regarde comme personne et voit ce que, aveuglés par le souci de nous-mêmes et du temps, nous ne voyons pas. Tout ce que ses yeux touchent devient humain - vitraux bien sûr, mais aussi pavés, nuages, verre de vin. C'est la totalité de la vie qui est embrassée à partir d'un seul point de rayonnement. De retour dans sa forêt près du Creusot, le poète recense dans sa solitude toutes les merveilles "rapportées" : des visions, mais également le désir d'un grand et beau livre comme une lettre d'amour, La nuit du coeur. C'est ainsi, fragment après fragment, que s'écrit au présent, sous les yeux du lecteur, cette lettre dévorée par la beauté de la création comme une fugue de Jean-Sébastien Bach.

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