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Posté(e)
il y a 5 minutes, Nao a dit :

Oui bon, ce qui ne me rassure pas c'est de voir Juppé ou Sarkozy ou Lemaire ("je ne négocierai pas avec les syndicats"). Merci mais non, merci.

Évidemment.

Ce qui m'a accroché, c'est que Méluche se hisse jusqu'à faire jeu égal avec le PS. Fortiche et nouveau.

Posté(e)
Il y a 7 heures, Piscadori a dit :

Celui qui ne vote pas est bien plus intelligent, il refuse le système.

Celui qui vote blanc fait un acte inutile.

Il y a beaucoup d'anti-système alors... Ca se voit tous les jours. On le sent bien le côté anti-système des abstentionnistes. :lol:

Posté(e)
Il y a 6 heures, Piscadori a dit :

La revolucion mi amigo !

Ca commence peut-être par sortir dans la rue pour manifester sa colère...

Posté(e)
Il y a 2 heures, Nao a dit :

Ah oui tiens, pourquoi pas grand monde n'en parle ? Elle est peut être là, la possibilité alternative, non ?

Qui détient les grands médias français ? Il y a peut-être une raison logique à ce dénigrement des progressistes que l'on taxe d'archaïsme, d'utopie, voire d'extrémisme.

Posté(e)
il y a une heure, Frédo45 a dit :

Ca commence peut-être par sortir dans la rue pour manifester sa colère...

Oui.....mais pour manifester sa colère, il faudrait peut-être révolutionner le mode d'action ! ça commence peut-être par ça aussi l'envie de se mobiliser, c'est-à-dire avec une action réellement mobilisatrice, non coûteuse et vraiment médiatique !

Posté(e)
Il y a 3 heures, lecavalier a dit :

Puisque tu parles de possibilité alternative, j'ai lu aujourd'hui:

Emmanuel Todd : « Nuit debout contre le grand vide »

http://www.fakirpresse.info/emmanuel-todd-nuit-debout-contre-le-grand-vide

Fakir : Mais dans ce mouvement, il y a comme un refus de l’organisation…

E.T. : C’est le drame de cette jeunesse : c’est nous, en pire. Les soixante-huitards ont découvert les joies de l’individualisme, mais ils avaient derrière eux, dans leur famille, une solide formation dans des collectifs : le Parti communiste, l’Eglise, les syndicats. Là, ces générations sont nées individualistes, ce sont des soixante-huitards au carré, quasiment ontologiques. Il n’y a même pas le souvenir de ces collectifs forts. Et la volonté de ne pas s’organiser est presque élevée au rang de religion.
Mais c’est terrible parce que s’ils savaient, s’ils savaient à quel point les mecs en face d’eux, les patrons, l’Etat, le Parti socialiste, les banques sont organisés. Ce sont des machines. Et moi qui suis plutôt modéré, keynésien, pour un capitalisme apprivoisé, je me souviens de la leçon de Lénine : « Pas de révolution sans organisation » !

Voilà pourquoi ça ne débouchera sur rien...

  • J'adhère 1
Posté(e)

Oui, et l'absence de leader: pas de mouvement organise sans leadership. 

 

Posté(e)
Citation

Fakir : C’est un petit truc, Nuit debout…

Emmanuel Todd : Il ne faut pas dire ça. D’abord, c’est peut-être une petite chose mais au milieu de rien. Et ça, le fait que les médias s’intéressent à cette petite chose, c’est aussi un signe du grand vide. [...]

Fakir : Mais ce sont des bobos qui se réunissent ?

E.T. : C’est facile de dire ça. Les jeunes diplômés du supérieur, c’est désormais 40 % d’une tranche d’âge. Ce n’est plus une minorité privilégiée, c’est la masse. Il y a donc un énorme potentiel d’extension du bobo.

 

Magnifique.

Le même qui disqualifiait la descente dans la rue de millions de soi-disant bobos le 11 janvier 2015 s'enthousiasme d'un mouvement d'une poignée d'étudiants parisiens récupéré par la la presse.

Une preuve du grand vide... dans la tête du sociologue ?

Posté(e)

Euh quel est le rapport ?

 

"Etre Charlie" c'était tout et son contraire... Mais rien contre la politique contemporaine.

Nuit debout, c'est autre chose. Donc quel est le rapport ?

Posté(e)
Il y a 21 heures, tomesteb a dit :

Oui.....mais pour manifester sa colère, il faudrait peut-être révolutionner le mode d'action ! ça commence peut-être par ça aussi l'envie de se mobiliser, c'est-à-dire avec une action réellement mobilisatrice, non coûteuse et vraiment médiatique !

Ça veut la révolution mais pas manifester. Elle démarre mal la révolution...

Posté(e)
Il y a 12 heures, Polythene Pam a dit :

Oui, et l'absence de leader: pas de mouvement organise sans leadership. 

 

Il faut peut-être réfléchir à une société moins verticale, plus collective. Le contraire de ce qui se fait dans l'éducation et qui tend à s'accroître : le poids de la hiérarchie, la volonté de pouvoir...

 

Posté(e)

Todd  dans un (rare chez lui) éclair de lucidité admet que lutter contre des organisations aussi puissantes que les pouvoirs actuels nécessite des structures solides. Les pouvoirs ont lâché du lest après mai 68 pour mieux serrer la vis depuis.

Face à une contestation aussi faible que nuit debout, on voit mal pourquoi les pouvoirs feraient des concessions.

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