100drine35 Posté(e) 30 juin 2016 Posté(e) 30 juin 2016 il y a 38 minutes, Cuicui75 a dit : Oui je comprends ce que tu veux dire. Ne jeter pas la première pierre! Je n'ai jamais rêvé d'être maîtresse comme tant d'autres (? depuis leur enfance)..mais j'aime transmettre, partager et devenir un maillon de cette grande chaîne car je crois sincèrement au fond de moi que c'est par l'éducation, la culture, qu'on s'ouvre aux autres. Et que l'avenir des enfants, de nos enfants passent par cette ouverture, par ce que peut apporter l'éducation. Alors sans aucune prétention, je veux faire partie de cette aventure. Je comprends AliceCarroll quand elle parle de vocation et de motivation. Chacun trouve en soi sa propre motivation, chacun a son histoire pour vouloir passer le concours. On n'est pas tous obligés d'avoir rêver de devenir PE. On peut vouloir exercer un beau métier tout en étant conscient que le ratio comme dit AliceCarroll , salaire/diplôme/responsabilité ne soit pas très vendeur. ;-) Je ne juge pas, je dis juste qu'il serait dommage de s'engager pour de mauvaises raisons ... surtout si on parle de salaire . Bien-sûr qu'on ne travaille pas pour la gloire... encore que là ? C'est certain, si on compare le travail demandé, le niveau d'étude et le salaire, on est loin de faire rêver... Ce n'est pas un rêve de petite fille pour moi non plus mais c'est un choix mûrement réfléchi... je suis également persuadée que des enseignants venant d'horizons différents peuvent apporter un plus dans leur façon d'enseigner. Bon courage à tous et si on peut s'entraider pour atteindre notre objectif commun ...
Ile De Beauté Posté(e) 30 juin 2016 Posté(e) 30 juin 2016 Il y a 2 heures, Licorne0827 a dit : J'espère que les personnes pensant de cette manière sont minoritaires. Tu as aussi la possibilité de passer d'autres concours si tu ne souhaites vraiment pas enseigner... Ça me fait bondir les propos d'AliceCarroll...pour une personne comme moi dont c'est la vocation. Et ceux sont de telles personnes qui au final démissionnent quelques mois après l'obtention du concours..
AliceCarroll Posté(e) 30 juin 2016 Posté(e) 30 juin 2016 Ou pas. Nous verrons bien. Juger sans connaitre le parcours ni les motivations des gens et juste parce que votre vision des choses ne s'accorde avec la leur, pourquoi pas, chacun son niveau d'ouverture et de tolérance. Affirmer que ces "telles personnes" seront forcément mauvaises et/ou pas à leur place dans une classe face à des élèves, ça me parait un rien présomptueux.
Cuicui75 Posté(e) 30 juin 2016 Posté(e) 30 juin 2016 il y a 3 minutes, NancyDrew a dit : Après on peut aussi, ça s'est vu, tomber en amour de ce métier en se plongeant dedans... Je ne pensais pas aimer autant ça aussi longtemps quand j'ai passé le concours. J'étais paumée, j'aimais bien les enfants, pas envie de "bosser dans un bureau", et finalement j'y ai trouvé ma place. Tout est fonction des expériences successives plus ou moins fructueuses, il suffit d'un collègue bienveillant, d'une équipe de parents sympas cette année là... dans les débuts ça compte beaucoup. Surtout pour endurer les galères ensuite. Même si j'aime mon métier, si jamais je gagnais au loto on ne me reverrai pas à 8h10 dans une école tous les matins je crois qu'un bulletin commun au loto s'impose! LOL et je garde le ticket
AliceCarroll Posté(e) 30 juin 2016 Posté(e) 30 juin 2016 C'est moche l'égoïsme et la vénalité quand on est prof. Très moche. XD
Cuicui75 Posté(e) 30 juin 2016 Posté(e) 30 juin 2016 Non mais vous pouvez me faire confiance, l'IEN m'a fait confiance en me donnant le concours mouahhhhhhhh
Ile De Beauté Posté(e) 30 juin 2016 Posté(e) 30 juin 2016 Il y a 2 heures, AliceCarroll a dit : Ou pas. Nous verrons bien. Juger sans connaitre le parcours ni les motivations des gens et juste parce que votre vision des choses ne s'accorde avec la leur, pourquoi pas, chacun son niveau d'ouverture et de tolérance. Affirmer que ces "telles personnes" seront forcément mauvaises et/ou pas à leur place dans une classe face à des élèves, ça me parait un rien présomptueux. Je parle juste en connaissance de cause pour plusieurs PE......donc là , rien de présomptueux..!!! Et je réagissais à ton 1er message que j'ai mal compris...mais je ne suis pas la seule... Je ne juge pas, je réagis par rapport à un écrit mal exprimé apparemment ^^
Licorne0827 Posté(e) 30 juin 2016 Posté(e) 30 juin 2016 il y a 32 minutes, Ile De Beauté a dit : Je parle juste en connaissance de cause pour plusieurs PE......donc là , rien de présomptueux..!!! Et je réagissais à ton 1er message que j'ai mal compris...mais je ne suis pas la seule... Je ne juge pas, je réagis par rapport à un écrit mal exprimé apparemment ^^ Effectivement nous avons réagi au commentaire dans lequel tu sous-entendais que le metier de prof des écoles était une obligation pour toi...
Ile De Beauté Posté(e) 30 juin 2016 Posté(e) 30 juin 2016 il y a 4 minutes, Licorne0827 a dit : Effectivement nous avons réagi au commentaire dans lequel tu sous-entendais que le metier de prof des écoles était une obligation pour toi... Ahhh merciii de confirmer... :-)
AliceCarroll Posté(e) 30 juin 2016 Posté(e) 30 juin 2016 Oui, c'en est une. Pour des raisons personnelles et familiales (alors oui si je vous racontais ma vie, ce serait certainement pus explicite mais bof...). C'est prof ou rien... après je peux vivre avec un rsa les 10 prochaines années, j'avoue que ce n'est pas une option pour moi. J'ai à côté une autre activité mais qui ne me permet pas de manger, et ça reste le nerf de la guerre. Mais je n'ai nulle part dit que je ne voulais pas enseigner ou que l'argent m'intéressait (ce qui serait paradoxal pour une future prof XD). Mais plein de gens sont "obligés", vous aussi certainement, il faut bien travailler. Et si certes il y a des gens pour qui la question ne se pose pas, ils ont toujours voulu faire ce travail, d'autres ont des parcours plus accidentés. Mais à l'arrivée, je reste persuadée que peu importe ce qui nous conduit à faire ce métier et qu'une vocation peut s'écrouler face à la réalité du métier et qu'un choix par défaut peut se révéler épanouissant. Et heureusement sinon, je ne tenterais même pas. Et je le répète, j'ai travaillé des années sur les questions d'éducation et d'instruction, c'est un choix un peu contraint mais absolument cohérent avec mon parcours et surtout mes intérêts. J'ai passé ce concours il y a... 14 ans je crois. Admissible, j'avais stoppé là parce que je m'étais rendue compte qu'avant d'enseigner j'avais envie d'une formation théorique approfondie, historique, sociologique etc. J'ai absolument adoré la recherche en éducation et c'est une manière différente d'aborder l'école, qui n'est selon moi ni meilleure ni moins bien, mais qui m'est indispensable à moi. Je ne préjuge en rien de mes capacités à enseigner ni à aimer ça mais je suis sereine (même si évidemment pleine d'interrogations) face à cela.
Alcault Posté(e) 1 juillet 2016 Posté(e) 1 juillet 2016 (modifié) Le principal est que, une fois dans le métier, si on ne l'apprécie pas, l'on trouve la lucidité de ne pas s'entêter à le poursuivre. Combien d'enseignants s'accrochent à la profession pour telles ou telles raisons ? Les premiers à en pâtir sont les enfants. Je crois que chacun est libre d'accéder au métier selon ses motivations, ses envies et ses idéaux, l'essentiel réside dans la pratique. Beaucoup d'enseignants qui disent avoir la vocation ne valent parfois pas mieux que ceux qui passent le concours pour la seule et unique sécurité de l'emploi. Les enseignants qui démissionnent, je ne peux pas les blâmer, même si on aura toujours des discours qui prétendent qu'ils ont "piqué" la place à d'autres lors des concours si difficiles. Leur démission prouve qu'ils ne s'acharnent pas à être malheureux et à rendre ainsi les enfants malheureux, car il n'y a rien de pire pour un élève qu'un enseignant qui n'aime pas son boulot. Modifié 1 juillet 2016 par Alcault
Cuicui75 Posté(e) 1 juillet 2016 Posté(e) 1 juillet 2016 Il y a 1 heure, Alcault a dit : Le principal est que, une fois dans le métier, si on ne l'apprécie pas, l'on trouve la lucidité de ne pas s'entêter à le poursuivre. Combien d'enseignants s'accrochent à la profession pour telles ou telles raisons ? Les premiers à en pâtir sont les enfants. Je crois que chacun est libre d'accéder au métier selon ses motivations, ses envies et ses idéaux, l'essentiel réside dans la pratique. Beaucoup d'enseignants qui disent avoir la vocation ne valent parfois pas mieux que ceux qui passent le concours pour la seule et unique sécurité de l'emploi. Les enseignants qui démissionnent, je ne peux pas les blâmer, même si on aura toujours des discours qui prétendent qu'ils ont "piqué" la place à d'autres lors des concours si difficiles. Leur démission prouve qu'ils ne s'acharnent pas à être malheureux et à rendre ainsi les enfants malheureux, car il n'y a rien de pire pour un élève qu'un enseignant qui n'aime pas son boulot. C'est bien vrai! Quand je vois les maîtresses de mes enfants ..qui parfois s'excitent, j'ai envie de leur dire, franchement changez de métier mais arrêter de vous défouler sur les gamins!
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