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Posté(e)

Restez cool !!!! Zen.....

Je dis simplement que dans la vie il faut parfois prendre du recul sur son cas pour se rendre compte qu' on est pas si mal que ca ! L'herbe n'est pas plus verte ailleurs. Et je suis tout à fait d'accord sur le fait de vouloir améliorer les choses c'est bien. 

Après je pense que si ca convient pas, on pèse le pour et le contre et on s'en va si on est pas content. Je ne dis pas que tu te plains mais beaucoup se plaignent sans savoir ce qu est le privé... ou du moins oublié après quelques années dans l EN.

Bref, pas d énervement, restez cool, je suis persuadé que c'est un beau et passionnant métier même si des fois il doit y avoir des périodes de travail intenses c'est normal ! 

Bon courage a vous tous, prenez du plaisir car si c'est le cas au travail c'est tout gagné !!! 

Posté(e)
il y a 18 minutes, jub034 a dit :

 Je ne dis pas que tu te plains mais beaucoup se plaignent sans savoir ce qu est le privé...

Bonjour,

Pour reprendre ta métaphore, affirmer que l'herbe serait plus verte à l'EN que dans le privé ne me semble pas objectif.

Je ne connais pas d'entreprises qui rémunèrent, en début de carrière, ses salariés recrutés bac+5, à 1300 euros nets par mois pour 50H/semaine et les responsabilités afférentes.....

 

  • J'adhère 1
Posté(e)
il y a 7 minutes, fredfred0049 a dit :

Je ne connais pas d'entreprises qui rémunèrent, en début de carrière, ses salariés recrutés bac+5, à 1300 euros nets par mois pour 50H/semaine et les responsabilités afférentes.....

Désolée je m'incruste dans la discussion. Je ne juge pas, j'apporte seulement une info. Je suis l'exemple vivant que si, il existe bien des entreprises qui embauchent des bac+5 à en début de carrière à 1300 net/mois. Et je ne parle même pas d'une PME avec petits moyens. Ma boîte a plus de 4000 employés et génère plus d'un milliard de CA. Par contre à ce salaire là je ne fais pas 50h/semaine disons plutôt 40h. Après il existe bien sûr des entreprises (suivant les secteurs d'activités) qui embauchent des bac+5 à 1500 net ou 1800 net dès le début de carrière. Il faut savoir se vendre…

Je travaille dans le privé depuis 5 ans, je viens de réussir le CRPE. Je pense que c'est bien aussi d'avoir connu autre chose avant, le monde de l'entreprise permet de développer des compétences relationnelles et techniques non négligeables. J'espère qu'elles me seront utiles dans ma nouvelle vie de PES. Je reste persuadée que chacun peut trouver son compte que ce soit dans le privé ou dans le public, il faut être en accord avec soi-même et ne pas accepter d'être dévalorisé quand on estime être méritant et utile à la société.

Posté(e)

Bonjour,

Votre débat est intéressant mais je crois que personne ne saura trancher. En ce qui me concerne, pendant mon stage dans une école élémentaire, en janvier, on m'a demandé à la fin de la semaine si j'étais toujours sûre de vouloir faire ce métier tant la situation des PE est difficile (salaires bas, aucune reconnaissance, beaucoup de boulot en dehors, parents casse-pied, etc.) mais ces gens ne savaient pas d'où je viens.

J'étais pigiste, c'est-à-dire journaliste indépendante, cumulant CDD et piges (par choix), avec des mois surchargés et des mois sans rien. Des collaborations qui s'arrêtent du jour au lendemain, la sensation d'être toujours celle qu'on appelle en dernier recours parce qu'un pigiste n'a pas de vie perso. Je ne parle même pas du fait que week-end et jours fériés sont des jours comme les autres.

Chacun sait ce qu'il peut supporter mais si on se plaint de sa situation, il faut changer au lieu de taper sur les autres.

Au début d'une réunion parents-instit en maternelle, l'instit de mon fils, il y a deux ans, nous a sorti d'emblée à 2 semaines de la Toussaint : "oh la la on est très fatigués. C'est dur le mercredi !! Ce nouveau rythme est très fatigant!!" et cela m'a choquée. Il y avait des gens qui travaillent de nuit dans la classe. Oui, PE est un métier où il y a des avantages et des inconvénients même si les inconvénients sont très peu connus du grand public.

L'année de stage me paraît très très dure, surtout quand on doit gérer une famille mais finalement, tout est une question d'organisation. Il ne faut peut-être pas chercher à construire toutes nos séquences en les inventant de A à Z la première année et plutôt se concentrer sur les bases (rituels, moyens d'asseoir son autorité, etc.)

Bref ! Positivons. Je ne sais pas comment je vais gérer l'année en alternance avec mes deux gamins et mon conjoint sans cesse en déplacement, absent 3 week-end sur 4 et coincé aux US les 15 jours englobant la rentrée (je ne vous raconte pas la panique!!) mais ce qui est sûr, c'est ce que si je me noie, je n'attendrai pas le burn-out pour démissionner et aller voir ailleurs, quelle que soit ma motivation pour ce métier. Et j'ai des échos contraires aux vôtres. le taux de démission des premières années me semble énorme, pour des raisons d'affectation, de fatigue, de distance, etc. Tout est fait pour décourager les rares candidats à ce métier et ça, c'est incompréhensible.

 

Posté(e)
il y a une heure, AmyBunny a dit :

Désolée je m'incruste dans la discussion. Je ne juge pas, j'apporte seulement une info. Je suis l'exemple vivant que si, il existe bien des entreprises qui embauchent des bac+5 à en début de carrière à 1300 net/mois. Et je ne parle même pas d'une PME avec petits moyens. Ma boîte a plus de 4000 employés et génère plus d'un milliard de CA. Par contre à ce salaire là je ne fais pas 50h/semaine disons plutôt 40h. Après il existe bien sûr des entreprises (suivant les secteurs d'activités) qui embauchent des bac+5 à 1500 net ou 1800 net dès le début de carrière. Il faut savoir se vendre…

Je travaille dans le privé depuis 5 ans, je viens de réussir le CRPE. Je pense que c'est bien aussi d'avoir connu autre chose avant, le monde de l'entreprise permet de développer des compétences relationnelles et techniques non négligeables. J'espère qu'elles me seront utiles dans ma nouvelle vie de PES. Je reste persuadée que chacun peut trouver son compte que ce soit dans le privé ou dans le public, il faut être en accord avec soi-même et ne pas accepter d'être dévalorisé quand on estime être méritant et utile à la société.

J'ai un exemple concret, mon frère cadet.

Chef de projet informatique dans une banque, bac+5, il perçoit 2 fois et demi le salaire d'un PE

Posté(e)
il y a 37 minutes, toquinha a dit :

Bonjour,

Votre débat est intéressant mais je crois que personne ne saura trancher. En ce qui me concerne, pendant mon stage dans une école élémentaire, en janvier, on m'a demandé à la fin de la semaine si j'étais toujours sûre de vouloir faire ce métier tant la situation des PE est difficile (salaires bas, aucune reconnaissance, beaucoup de boulot en dehors, parents casse-pied, etc.) mais ces gens ne savaient pas d'où je viens.

J'étais pigiste, c'est-à-dire journaliste indépendante, cumulant CDD et piges (par choix), avec des mois surchargés et des mois sans rien. Des collaborations qui s'arrêtent du jour au lendemain, la sensation d'être toujours celle qu'on appelle en dernier recours parce qu'un pigiste n'a pas de vie perso. Je ne parle même pas du fait que week-end et jours fériés sont des jours comme les autres.

Chacun sait ce qu'il peut supporter mais si on se plaint de sa situation, il faut changer au lieu de taper sur les autres.

Au début d'une réunion parents-instit en maternelle, l'instit de mon fils, il y a deux ans, nous a sorti d'emblée à 2 semaines de la Toussaint : "oh la la on est très fatigués. C'est dur le mercredi !! Ce nouveau rythme est très fatigant!!" et cela m'a choquée. Il y avait des gens qui travaillent de nuit dans la classe. Oui, PE est un métier où il y a des avantages et des inconvénients même si les inconvénients sont très peu connus du grand public.

L'année de stage me paraît très très dure, surtout quand on doit gérer une famille mais finalement, tout est une question d'organisation. Il ne faut peut-être pas chercher à construire toutes nos séquences en les inventant de A à Z la première année et plutôt se concentrer sur les bases (rituels, moyens d'asseoir son autorité, etc.)

Bref ! Positivons. Je ne sais pas comment je vais gérer l'année en alternance avec mes deux gamins et mon conjoint sans cesse en déplacement, absent 3 week-end sur 4 et coincé aux US les 15 jours englobant la rentrée (je ne vous raconte pas la panique!!) mais ce qui est sûr, c'est ce que si je me noie, je n'attendrai pas le burn-out pour démissionner et aller voir ailleurs, quelle que soit ma motivation pour ce métier. Et j'ai des échos contraires aux vôtres. le taux de démission des premières années me semble énorme, pour des raisons d'affectation, de fatigue, de distance, etc. Tout est fait pour décourager les rares candidats à ce métier et ça, c'est incompréhensible.

 

Je peux vous citer un autre exemple, ma soeur, qui vient d'être reçue au concours d'Inspecteur des Finances Publiques.

Pour 35 heures par semaine, recrutée à bac+3, primes comprises, elle perçoit un traitement net de 2400 euros par mois....

Posté(e)
Il y a 3 heures, fredfred0049 a dit :

Je peux vous citer un autre exemple, ma soeur, qui vient d'être reçue au concours d'Inspecteur des Finances Publiques.

Pour 35 heures par semaine, recrutée à bac+3, primes comprises, elle perçoit un traitement net de 2400 euros par mois....

Quand j'ai dit que je voulais passer le CRPE, l'un de mes frères qui bosse à l'INSEE m'a dit texto "tu en as assez de la vie ? Passe plutôt celui d'inspecteur des Finances !" Il m'a bien fait rire, mais non merci, je ne me vois pas être inspectrice des finances.

Choisir un métier c'est un tout, et pour être prof il faut une bonne part de vocation, sinon je ne pense pas qu'on passe le cap de la première année. Avoir la vocation, c'est comme avoir la foi. 

 

Posté(e)
il y a 16 minutes, Maya2015 a dit :

Quand j'ai dit que je voulais passer le CRPE, l'un de mes frères qui bosse à l'INSEE m'a dit texto "tu en as assez de la vie ? Passe plutôt celui d'inspecteur des Finances !" Il m'a bien fait rire, mais non merci, je ne me vois pas être inspectrice des finances.

Choisir un métier c'est un tout, et pour être prof il faut une bonne part de vocation, sinon je ne pense pas qu'on passe le cap de la première année. Avoir la vocation, c'est comme avoir la foi. 

 

Je suis partiellement d'accord, il y a une part de vocation, d'être un minimum fait pour ça, mais je pense aussi qu'on peut aimer ce qu'on fait, mais avoir en tête que c'est juste un travail, et qu'on peut être fait pour faire tout un tas de métiers différents. Mais clairement, si le contact avec les élèves, la pédagogie, l'enseignement, le travail en équipe ne sont pas des éléments qui plaisent, ça compromet. Disons qu'il y a sûrement des enseignants qui sont entièrement faits pour ce métier précisément, d'autres pas, d'autres qui sont dans une pluralité, je pense. 

Posté(e)

bonjour

je m'excuse d'intervenir dans ce sujet pour m'en éloigner un peu.....

j'ai échoué aux oraux (3ème concours public académie de Lyon) avec notamment ....05/60 en géographie.......Comment est-ce possible d'avoir une telle note ? cela équivaut  à peine à 1.6/20.......il n'y a vraiment rien d'autre que ma présence qui a été pris en compte pr une telle note non ? j'ai vraiment fait un zéro faute aux questions scientifiques j'ai défendu ma séance j'ai répondu aux questions bref......évidemment que c'était loin d'être parfait et que c'est perfectible.....mais 05/60.......???????

je ne peux pas croire à un "caprice" des jurys ni à un "saccage " gratuit......ce serait indigne de l'institution et du concours (ou alors je suis vraiment trop naïve.....)

merci de m'éclairer si vous le pouvez.....si je veux pvr le repasser je dois comprendre mon échec........

help....

Posté(e)
il y a 1 minute, aurel69610 a dit :

bonjour

je m'excuse d'intervenir dans ce sujet pour m'en éloigner un peu.....

j'ai échoué aux oraux (3ème concours public académie de Lyon) avec notamment ....05/60 en géographie.......Comment est-ce possible d'avoir une telle note ? cela équivaut  à peine à 1.6/20.......il n'y a vraiment rien d'autre que ma présence qui a été pris en compte pr une telle note non ? j'ai vraiment fait un zéro faute aux questions scientifiques j'ai défendu ma séance j'ai répondu aux questions bref......évidemment que c'était loin d'être parfait et que c'est perfectible.....mais 05/60.......???????

je ne peux pas croire à un "caprice" des jurys ni à un "saccage " gratuit......ce serait indigne de l'institution et du concours (ou alors je suis vraiment trop naïve.....)

merci de m'éclairer si vous le pouvez.....si je veux pvr le repasser je dois comprendre mon échec........

help....

Lis bien les sujets ici, il y a des pistes de questionnements, et surtout, lis les rapports. Ils veulent voir un enseignant en devenir, prêt à prendre poste deux mois après. ça peut être la manière de se tenir, de s'exprimer, les réponses, ton argumentaire, ta séquence, des réponses trop succinctes ... Après, si il y a aussi des lubies de jury. 

C'est toujours difficile de savoir vraiment. Bon courage à toi.

Posté(e)

Quand je disais il faut que les profs arrêtent de se plaindre c'est parce que c'est un choix ! Donc si on a choisi c'est en connaissance de cause et qu on aurait pu aller ailleurs....

Pour ma part ingénieur BTP de formation je gagne environ 3500 euros net par mois 6 ans après ma sortie d'école. 65h/semaine mini, 2 a 3 semaine de congés par an, des astreintes soir et week-end parfois, plus 80 personnes à gérer et plusieurs chantiers (plusieurs millions d'euros), des affaires a rentrer sinon on saute !!!! 

J'ai fais le choix d être prof en connaissance de cause, y a des avantages des inconvénients comme dans mon métier actuel. Une question de choix ! 

Se plaindre quand on a un boulot stable c'est moyen !!! Y a des mecs qui bossent la nuit pour une misère d autres sur les chantiers qui se tuent la santé....

Soyez content ! Et c'est votre choix... si on est pas content on s en va.

Posté(e)

C'est un choix mais on découvre aussi des facettes méconnues (personnellement je ne me serai jamais doutée qu'une cpc et une directrice se ligueraient contre moi en allant jusqu'à m'attaquer personnellement). 

Et puis des événements liés à l'actualité de l'EN impactent : pour ceux qui ont connu le gel de l'indice par exemple. Ou bien être T10 et être toujours affecté à 1h30 de chez soi avec des enfants en bas âge (une collègue en SEGPA, ne voit presque plus ses enfants du coup, en semaine en partant à 6h30 et en rentrant après 19h...). Et ce ne sont que des exemple.

Je pense aussi à toutes ces enquêtes et sondages qui révèlent la désillusion des PES : on ne sait jamais tout en arrivant. Certains démissionnent, il y a des soucis de santé créés par certaines situations (pensons au burn out, qui vient enfin d'être reconnu comme maladie professionnelle et qui fait des ravages chez les enseignants), d'autres continuent car pas le choix.

Il y en a aussi qui se plaisent mais là n'est pas le sujet. 

Sans compter que se plaindre, c'est humain et ensuite c'est aussi un moyen de vouloir des évolutions, de le manifester (il faut aussi oeuvrer à ce que ça aille au-delà évidemment). 

Personnellement je me plains car il y a largement de quoi parfaire nos situations mais je trouve aussi de soins positifs qui contrebalancent. 

Mais comme toujours oui il y a mieux et oui il y a pire.

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