Japet Posté(e) 4 octobre 2016 Posté(e) 4 octobre 2016 Cold turkey je vote pour toi aussi ! tu as oublié dans l'"aide" apportée par les syndicats : vous devriez demander à un cpc de venir vous voir". Gnééééé
3caille Posté(e) 7 octobre 2016 Posté(e) 7 octobre 2016 "J'ai bien conscience que je ne suis pas la supérieur hiérarchique, mais du coup cela m'oblige par exemple à ne pas parler des APC en conseil d'école car toute petite école et les parents vont vite comprendre que la classe en question n'a pas d'APC et poseront des questions sur les raisons. " Hello, Si c'est juste pour permettre une "équité" entre élèves de différentes classes pourquoi ne pas mixer les élèves de tous les groupes classes pendant le temps d'APC. Les élèves de votre collègue ne faisant pas APC "bénéficieraient" quand même d'une partie de ces heures.
nonau Posté(e) 8 octobre 2016 Posté(e) 8 octobre 2016 C'est marrant je croyais que la France était le pays en Europe où les élèves avaient le plus grand nombre d'heures de classe et que justement certains syndicats se battent pour encore baisser le nombre d'heures par semaine.
ColdTurkey Posté(e) 8 octobre 2016 Posté(e) 8 octobre 2016 Peut-être faut-il expliquer la vraie raison de la création des APC ? elles ont été inventées pour que les enseignants continuent à faire leurs heures devant les élèves. Elles n'ont pas pour but d'aider les élèves en difficultés, ce qui était du ressort de professionnels spécialisés a été refilé en douce à des enseignants non formés. Cela a permis de diminuer le nombres d'enseignants du RASED. L'efficacité de ce système d'aide n'a nullement été prouvée et elle ajoute encore des heures à des enfants qui sont souvent en pleine saturation. D'un autre côté, la réponse m'inquiète. Que faites-vous quand un enseignant est en grève ? Vous vous excusez auprès des parents pour le temps de classe perdu ?
Nyméria Posté(e) 8 octobre 2016 Posté(e) 8 octobre 2016 Mais quand il est en grève, l'enseignant perd du salaire, je ne crois pas que ce soit le cas ici, ni que la collègue "gréviste" souhaite être considérée comme telle (si j'ai bien suivi). Je suis d'accord avec ce qui se dit sur les APC : elles ne sont pas efficaces et ont été faites pour supprimer les RASED. Il n'empèche qu'il ne reste plus que ça pour aider les élèves en difficulté dans des classes aux effectifs de plus en plus chargés, avec des profils de plus en plus particuliers. Et surtout, oui, personne ne veut remplacer ces heures par des réunions. Sachant quand même qu'on nous a enlevé pas mal d'heures depuis 2008 puisqu'on n'en fait plus que 36 devant élèves. Et je ne connais pas beaucoup de collègues qui font ces 24 heures de préparation... en tous cas, moi non. Ce qu'il faudrait sans doute, c'est faire grève d'APC effectivement, et accepter la baisse de salaire qui va avec... Seulement notre baisse de pouvoir d'achat ne permet pas à tous d'adopter cette solution. Et quand bien même, certains ne sont pas prêts à encore accepter de perdre de l'argent "pour la cause". Et quand je lis ici et là ce qu'on dit de nous sur les réseaux sociaux (la page concernant le harcèlement scolaire par exemple), franchement... Et bien je pars vaincue d'avance. Alors je fais l'heure d'APC et basta. C'est sans doute le discours "radical" qu'on évoquait plus haut.
ColdTurkey Posté(e) 8 octobre 2016 Posté(e) 8 octobre 2016 Non, ce qu'l faudrait ce n'est pas accepter la baisse des salaires MAIS : - que notre temps de travail soit reconnu (nous avons à la base un temps de travail devant les élèves supérieur à la moyenne OCDE) - que tout au contraire notre salaire soit réévalué pour rejoindre au moins la moyenne OCDE. Mais, oui, je comprends, tout le système actuel tient sur un mot unique : la PEUR. Et tout est fait par nos dirigeants pour l'entretenir.
sylvielise Posté(e) 8 octobre 2016 Posté(e) 8 octobre 2016 Peur et division.Ils ont bien compris le truc.
tatiana27 Posté(e) 8 octobre 2016 Posté(e) 8 octobre 2016 Et les 10 minutes d'accueil du matin et celles de l'après-midi, on en fait quoi? Elles ne sont pas comptées dans nos heures devant les élèves. Nous ne sommes pas sur un temps d'enseignement à proprement parler mais... la récréation du matin et celle de l'après-midi sont comptées sur ces heures-là. Pourtant, sur ces temps d'accueil, nous sommes bien tous présents pour les élèves (surveillance, relai des collègues pour soigner les élèves).
nonau Posté(e) 8 octobre 2016 Posté(e) 8 octobre 2016 Les collègues de certains départements font passer ces 54 heures d'accueil dans les APC...
Nyméria Posté(e) 8 octobre 2016 Posté(e) 8 octobre 2016 Il y a 3 heures, ColdTurkey a dit : Non, ce qu'l faudrait ce n'est pas accepter la baisse des salaires MAIS : - que notre temps de travail soit reconnu (nous avons à la base un temps de travail devant les élèves supérieur à la moyenne OCDE) - que tout au contraire notre salaire soit réévalué pour rejoindre au moins la moyenne OCDE. Mais, oui, je comprends, tout le système actuel tient sur un mot unique : la PEUR. Et tout est fait par nos dirigeants pour l'entretenir. Oui mais ça ça ne dépend pas de nous, on ne peut pas l'imposer. Se mettre en grève et ne plus faire apc on peut. Et en effet, ce temps de 10 minutes peut être un levier, je n'y avais pas pensé.
ColdTurkey Posté(e) 8 octobre 2016 Posté(e) 8 octobre 2016 (modifié) Tout à fait, cela ne dépend pas de nous. Mais nous pouvons transmettre le message aux syndicats. La démarche du SNUipp est positive dans le sens où elle pointe le problème des APC. Mais négative dans le sens où elle oublie une nouvelle fois que notre temps de travail s'est alourdi et qu'une des raisons est la multiplication des réunions. Donc, il faut le dire et faire comprendre aux syndicats et à nos instances qu'il y avait moins de problèmes lorsqu'il y avait plus de confiance. Aujourd'hui, à vouloir décompter chaque heure, à vouloir avoir des justifications de tout, à multiplier les documents, les injonctions et les brimades, les relations se sont détériorées et chacun compte de plus en plus et devient de moins en moins prêt à faire de cadeau. Certes, il reste encore beaucoup d'enseignants du primaire qui courbent l'échine pour ne pas avoir de remarques tant des parents, que de l'IEN. Mais la colère est sourde et apparaissent ici et là des éléments de résistance passive. Modifié 8 octobre 2016 par ColdTurkey
Nyméria Posté(e) 8 octobre 2016 Posté(e) 8 octobre 2016 L'ennui c'est que ce problème de "plus de confiance", existe aussi entre le reste de la France et nous. Et je doute que des heures en moins et du salaire en plus redore notre blason dans l'immédiat. Et franchement, j'en suis à me demander ce qui m'est le plus "vital" pour espérer faire encore des années dans ce métier sans déprimer.
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