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Posté(e)
il y a 1 minute, B i b a dit :

Je te lis. Je te réponds sans aucune arrière pensée, avec l'idée initiale de vous encourager et vous soutenir au regard des éléments décrits. Vu la manière de me répondre, je vais m'arrêter là. Bon courage quand même ! :)

Le sujet est vif, on vient d'apprendre que pour ce genre de personnes on trouve des solutions : on vient de trouver 12H d'AESH pour la gamine ! Chouette, pourrait-on se dire, ils n'ont pas été chercher bien loin, ils ont aussi annoncé que du coup un de mes anciens élèves qui avait des heures mutualisées n'avait plus d'heure du tout cette année !

Posté(e)
il y a 21 minutes, Yuuko a dit :

Le sujet est vif, on vient d'apprendre que pour ce genre de personnes on trouve des solutions : on vient de trouver 12H d'AESH pour la gamine ! Chouette, pourrait-on se dire, ils n'ont pas été chercher bien loin, ils ont aussi annoncé que du coup un de mes anciens élèves qui avait des heures mutualisées n'avait plus d'heure du tout cette année !

Ils sont donc hors la loi. L'élève impacté ne devrait pas l'être! Surtout quand une Ulis a été refusée !

Les parents de cet élève devraient rapidement réclamer cette compensation. C'est le moment de vous mettre les autres parents dans la poche. 

 

Posté(e)
il y a 55 minutes, nonau a dit :

Ils sont donc hors la loi. L'élève impacté ne devrait pas l'être! Surtout quand une Ulis a été refusée !

Les parents de cet élève devraient rapidement réclamer cette compensation. C'est le moment de vous mettre les autres parents dans la poche. 

 

La mère de l'élève en question est prof, mauvaise pioche pour eux !

  • Merci 1
Posté(e)

Suite, première journée de rentrée donc, gamine ingérable qui colle la maitresse non stop et qui aboie littéralement, ce n'est pas une image, au-dessus des tables de ses camarades. Son AESH a déjà pris des coups, les cantinières ont enlevé les couverts à table, trop risqué.

Et les parents ont découvert médusés que leur fille était en CE1 : "Ben oui monsieur madame, vous retirez votre fille d'un dispositif ULIS du jour au lendemain, elle reste dans sa classe d'âge."

Posté(e)
Il y a 8 heures, Yuuko a dit :

Suite, première journée de rentrée donc, gamine ingérable qui colle la maitresse non stop et qui aboie littéralement, ce n'est pas une image, au-dessus des tables de ses camarades. Son AESH a déjà pris des coups, les cantinières ont enlevé les couverts à table, trop risqué.

Elle peut déjeuner à la cantine ?

Il y a 8 heures, Yuuko a dit :

Et les parents ont découvert médusés que leur fille était en CE1 : "Ben oui monsieur madame, vous retirez votre fille d'un dispositif ULIS du jour au lendemain, elle reste dans sa classe d'âge."

La mère est prof et elle ne savait pas ?

Posté(e)

Quand on refuse une notification on perd ses droits...

 

Posté(e)
Il y a 4 heures, Goëllette a dit :

Elle peut déjeuner à la cantine ?

La mère est prof et elle ne savait pas ?

Non c'est la mère de l'enfant à qui on a retiré les heures au bénéfice de la gamine qui est prof :wink: 

Posté(e)
il y a 24 minutes, Yuuko a dit :

Non c'est la mère de l'enfant à qui on a retiré les heures au bénéfice de la gamine qui est prof :wink: 

D'accord ! J'avais mal compris ...

Posté(e)
Il y a 5 heures, montagny a dit :

Quand on refuse une notification on perd ses droits...

 

Et tout le monde paie.

 

Posté(e)
Il y a 22 heures, montagny a dit :

Quand on refuse une notification on perd ses droits...

 

Quand on refuse une notification on devrait perdre bien plus que ses droits... 

Posté(e)
Il y a 4 heures, nonau a dit :

Quand on refuse une notification on devrait perdre bien plus que ses droits... 

Je pourrais être complètement d'accord. J'ai souvent eu des élèves où j'étais en désaccord avec les décisions des parents.

Sauf que...

L'école se trompe aussi parfois et il faut se rappeler que nous ne faisons que passer dans la vie de ces enfants. Ce sont les parents qui devront assumer leur choix pendant de lonnnnnngues années. 

Anecdotes perso :

La directrice de l'école, l'enseignante reférante et l'hôpital de jour de l'un de mes fils voulaient  une rentrée à l'école élémentaire en clis. Sans avs-i. Avec, j'aurais été d'accord. Sans, c'était la désco assurée pour mon loulou. 

J'ai refusé. J'ai fait un dossier mdph dans ce sens. Toute seule.

J'en ai pris plein la gueule.

Vraiment.

Lors d'une EES hallucinante de cruauté  - et inutile car en fin d'année donc on ne pouvait plus rien changer de toute facile - elles se sont acharnées au point de me faire pleurer.

C'est une collègue qui a proposé de prendre mon fils en CP. A l'époque, c'était le 1er élève mdph scolarisé en milieu ordinaire dans mon école.

Autant dire que personne n'était prêt. 😅

Mon fils a finalement fait toute sa scolarité en milieu ordinaire, avec des hauts et des bas et des années plus difficiles que d'autres (le collège 😖). Mais sans jamais remettre en cause sa place en ordinaire. 

2ème anecdote :

Le collège voulait une orientation en pro. Moi aussi SAUF que je n'avais aucune idée de filière adaptée à son profil. Le collège a donc refusé le passage en 2de générale mais sans autre solution. Loulou avait plus de 16 ans, la scolarité n'était plus obligatoire et après tout il toucherait l'AAH, alors pourquoi s'embêter... Bref, mon loulou était déscolarisé pour la rentrée mais ca ne posait de problème à personne. 

C'est mal me connaître. 🥊

Loulou est quand même aller en 2de générale 🙃 avec dans l'idée de se donner une année pour trouver sa filière.

SAUF que, il a adoré le lycée et que ses profs l'adoraient aussi. La directrice  : "Je ne vous comprends pas Mme Isadax. Tous les parents veulent le général et vous ne parlez que d'une orientation en pro (j'avais toujours pas de piste). Loulou est heureux. Laissez-le."

Cette fois, je n'ai pas lutté. J'ai laissé faire car effectivement, Loulou était très heureux. Il a eu son bac et maintenant on ne sait toujours pas quoi lui proposer d'adapté.

Une dernière avant d'en finir : EES d'un élève d'ULIS, inclus dans ma classe. Le dirlo, la psy sco et l'ER voulaient une orientation particulière. Ça faisait des années qu'il y avait un conflit à ce sujet car la mère refusait. Ma collègue d'ulis et moi, on ne comprenait pas car ça fonctionnait plutôt bien. Pour nous, la mère avait raison. On n'a rien osé dire contre l'avis de nos collègues, qui se sont montrés peu professionnels sur le coup. C'est monté dans les tours. Mais, contrairement à moi qui m'étais juste effondrée dans la même situation,  la mère ne s'est pas laissé faire.🔥 😅 Et intérieurement, j'en ai été ravie.

La suite a donné raison à la maman.😊

La morale de l'histoire,  c'est qu'à chaque fois, c'est le parent qui hérite in fine de la situation. Évidemment ça conduit aussi à des situations intenables dans les écoles. 

Mais si vous vous trompez d'orientation sur un gosse et que ça foire, est-ce que c'est vous qui accepterez d'en subir les conséquences aussi ? A court, moyen et long terme ? 

Je ne crois pas.

  • Solidaire 1
Posté(e)
Il y a 1 heure, isadax a dit :

Je pourrais être complètement d'accord. J'ai souvent eu des élèves où j'étais en désaccord avec les décisions des parents.

Sauf que...

L'école se trompe aussi parfois et il faut se rappeler que nous ne faisons que passer dans la vie de ces enfants. Ce sont les parents qui devront assumer leur choix pendant de lonnnnnngues années. 

Anecdotes perso :

La directrice de l'école, l'enseignante reférante et l'hôpital de jour de l'un de mes fils voulaient  une rentrée à l'école élémentaire en clis. Sans avs-i. Avec, j'aurais été d'accord. Sans, c'était la désco assurée pour mon loulou. 

J'ai refusé. J'ai fait un dossier mdph dans ce sens. Toute seule.

J'en ai pris plein la gueule.

Vraiment.

Lors d'une EES hallucinante de cruauté  - et inutile car en fin d'année donc on ne pouvait plus rien changer de toute facile - elles se sont acharnées au point de me faire pleurer.

C'est une collègue qui a proposé de prendre mon fils en CP. A l'époque, c'était le 1er élève mdph scolarisé en milieu ordinaire dans mon école.

Autant dire que personne n'était prêt. 😅

Mon fils a finalement fait toute sa scolarité en milieu ordinaire, avec des hauts et des bas et des années plus difficiles que d'autres (le collège 😖). Mais sans jamais remettre en cause sa place en ordinaire. 

2ème anecdote :

Le collège voulait une orientation en pro. Moi aussi SAUF que je n'avais aucune idée de filière adaptée à son profil. Le collège a donc refusé le passage en 2de générale mais sans autre solution. Loulou avait plus de 16 ans, la scolarité n'était plus obligatoire et après tout il toucherait l'AAH, alors pourquoi s'embêter... Bref, mon loulou était déscolarisé pour la rentrée mais ca ne posait de problème à personne. 

C'est mal me connaître. 🥊

Loulou est quand même aller en 2de générale 🙃 avec dans l'idée de se donner une année pour trouver sa filière.

SAUF que, il a adoré le lycée et que ses profs l'adoraient aussi. La directrice  : "Je ne vous comprends pas Mme Isadax. Tous les parents veulent le général et vous ne parlez que d'une orientation en pro (j'avais toujours pas de piste). Loulou est heureux. Laissez-le."

Cette fois, je n'ai pas lutté. J'ai laissé faire car effectivement, Loulou était très heureux. Il a eu son bac et maintenant on ne sait toujours pas quoi lui proposer d'adapté.

Une dernière avant d'en finir : EES d'un élève d'ULIS, inclus dans ma classe. Le dirlo, la psy sco et l'ER voulaient une orientation particulière. Ça faisait des années qu'il y avait un conflit à ce sujet car la mère refusait. Ma collègue d'ulis et moi, on ne comprenait pas car ça fonctionnait plutôt bien. Pour nous, la mère avait raison. On n'a rien osé dire contre l'avis de nos collègues, qui se sont montrés peu professionnels sur le coup. C'est monté dans les tours. Mais, contrairement à moi qui m'étais juste effondrée dans la même situation,  la mère ne s'est pas laissé faire.🔥 😅 Et intérieurement, j'en ai été ravie.

La suite a donné raison à la maman.😊

La morale de l'histoire,  c'est qu'à chaque fois, c'est le parent qui hérite in fine de la situation. Évidemment ça conduit aussi à des situations intenables dans les écoles. 

Mais si vous vous trompez d'orientation sur un gosse et que ça foire, est-ce que c'est vous qui accepterez d'en subir les conséquences aussi ? A court, moyen et long terme ? 

Je ne crois pas.

Il peut il y avoir des erreurs mais vraiment à la marge.

Quand on connaît bien son métier, les "pathologies", on cerne vite un comportement "particulier". C'est sûr qu'avec toute la clique des contractuels sans formation, sans certification, sans expérience, c'est sûrement dangereux pour nombre d'enfants. 

En tant que professionnel c'est aussi à nous de rectifier le tir et de pouvoir dire, "on s'est trompé, on va trouver une solution plus adaptée", ou "cet élève a évolué favorablement, on pense qu'il pourra retrouver une scolarité classique..."

Tout doit se faire en communiquant de manière bienveillante et claire avec les familles c'est sûr. Bien des enseignants ne sont pas des experts en communication et en empathie. Il ne faut pas avoir peur de dire que "dans l'état actuel des choses, nous envisageons telle mesure qui sera analysée et éventuellement modifiée en fonction de l'évolution de l'élève ". 

Il faut rappeler tout de même que dans la grande majorité des cas, les parents nous suivent, ce sont les structures adaptées et spécialisées qui manquent dramatiquement. 

 

 

 

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