Elo45 Posté(e) 30 novembre 2016 Auteur Posté(e) 30 novembre 2016 Concernant l'entretien c'est surtout moi qui ai parlé mais la présence d'une personne issue d'un syndicat m'a malgré tout rassuré et elle est intervenue de temps en temps quand je ne trouvais plus mes mots. En dépit de quelques passages houleux lors de l'échange, j'ai trouvé l'institution assez bienveillante. Je pense qu'elle (l'institution) n'est pas satisfaite du format de la formation des PES (Goëllette et moi non plus apparemment; juste l'impression de sauter en parachute le couteau entre les dents et ZOU!) J'ai quelques info supplémentaires: je suis affectée dans une école rurale, avec un double niveau CE2-CM1 (pas cool), je passe de 27 à 24 élèves, j'ai une AVS pour l'un qui présente des troubles Dys, Autre pas cool je commence dès jeudi... Je pense parcourir le forum pour chercher des sujets sur le double niveau. Bonne journée à tous
Maethina Posté(e) 30 novembre 2016 Posté(e) 30 novembre 2016 Il y a 4 heures, Elo45 a dit : Concernant l'entretien c'est surtout moi qui ai parlé mais la présence d'une personne issue d'un syndicat m'a malgré tout rassuré et elle est intervenue de temps en temps quand je ne trouvais plus mes mots. En dépit de quelques passages houleux lors de l'échange, j'ai trouvé l'institution assez bienveillante. Je pense qu'elle (l'institution) n'est pas satisfaite du format de la formation des PES (Goëllette et moi non plus apparemment; juste l'impression de sauter en parachute le couteau entre les dents et ZOU!) J'ai quelques info supplémentaires: je suis affectée dans une école rurale, avec un double niveau CE2-CM1 (pas cool), je passe de 27 à 24 élèves, j'ai une AVS pour l'un qui présente des troubles Dys, Autre pas cool je commence dès jeudi... Je pense parcourir le forum pour chercher des sujets sur le double niveau. Bonne journée à tous Bonjour elo45, Je n'étais pas intervenue jusqu'à présent mais je m'étonne quand même que l'institution pour t«aider» ne trouve rien de mieux à faire que te changer d'école et qui plus est, te passer d'un niveau simple à un double niveau! Je suis stupéfaite de la manière d'agir de ceux qui justement sont censés te former et t'accompagner ...
barbotinne Posté(e) 30 novembre 2016 Posté(e) 30 novembre 2016 Passer d'un niveau simple à un niveau double cycle double ça c'est sûr ça aide...
Théoboulo Posté(e) 30 novembre 2016 Posté(e) 30 novembre 2016 Just now, barbotinne said: Passer d'un niveau simple à un niveau double cycle double ça c'est sûr ça aide...
lhaudrey Posté(e) 30 novembre 2016 Posté(e) 30 novembre 2016 J'ai failli écrire hier soir "j'espère qu'au moins, par respect pour le travail de préparation que tu as fourni avant et pendant ton arrêt, on va te proposer le même niveau..." Après, pour le double niveau, je suis plus nuancée: tu passes en école rurale, si le pb "majeur" pour toi était la gestion de la classe tu seras peut-être très agréablement surprise. Avoir un enfant avec AVS n'est pas forcément synonyme de grosses difficultés de gestion pour toi. J'en ai une dans ma classe, et la petite accompagnée est au top malgré son handicap, une élève très agréable et battante. Tu commences jeudi (demain) : c'est super !!! Un nouveau départ pour toi, table rase (sauf ce que tu avais préparé pour les CE2) et c'est reparti. Courage et bonne chance !!!
leonora31 Posté(e) 30 novembre 2016 Posté(e) 30 novembre 2016 Double niveau en pes alors que tu as déjà eu des difficultés sur un niveau simple ! Les programmes de cycle 2 et de cycle 3 ! Et en plus du jour au lendemain ! Est-ce qu'au moins tu peux rencontrer la personne qui avait ce double niveau, as tu ses progressions annuelles ..... ? Bon courage
Elo45 Posté(e) 30 novembre 2016 Auteur Posté(e) 30 novembre 2016 Merci pour vos participation. j'avoue que le double niveau et j'ai aussi un élève de niveau CP avec attente en reclassement Ulis... Maintenant je vais pouvoir contacter la titulaire qui est en arrêt par téléphone ce soir et il semblerait que le travail soit prêt jusqu'à la fin de la période, donc ça me soulage un peu. Et non je n'ai pas encore vu les progressions. En revanche j'ai l'impression de devoir de nouveau prendre une classe un peu au pied levé...et de commencer dans les mêmes conditions qu'à la rentrée. J'aurai préféré que le brigadier initialement prévu prenne la classe et que je puisse l'observer.
Goëllette Posté(e) 30 novembre 2016 Posté(e) 30 novembre 2016 Mais tu auras la classe à plein temps du coup ? Personnellement, je pense que c'est bien pour toi que tu puisses faire tes preuves ailleurs, où tu ne seras pas jugée par rapport à ton "passé", et où les problématiques sont différentes, donc où tu pourras mettre en valeur tes points positifs. Je suis persuadée que la classe en question a été choisie pour cela, donc que tu n'auras pas de problèmes de discipline, par exemple. Si les cours sont préparés, que tu as l'aide du titulaire en arrêt (c'est-à-dire pas directeur, donc ayant vraiment autre chose à faire) et que tu es avec un AVS, tu verras, ça se passera bien mieux ! Tiens-nous au courant.
leonora31 Posté(e) 30 novembre 2016 Posté(e) 30 novembre 2016 Que sais-tu de la classe ? Et j'espère que le titulaire n'est pas en arrêt à cause de la difficulté de la classe .... Bon courage pour la tonne de travail qui va te tomber dessus, je suppose qu'à l'Espe on va bientôt te demander d'avancer dans ton mémoire. Courage pour cette année de pes, très difficile, et tu verras l'année prochaine, la T1 , c'est plus humain comme rythme, avec la partie Espe en moins.
Fababa Posté(e) 30 novembre 2016 Posté(e) 30 novembre 2016 Le 29/11/2016 à 22:58, Goëllette a dit : Non, les apprenants élèves ... que vous maltraitez ! "De mon temps", celui des Ecoles Normales, nous n'étions pas plus doués que vous à l'entrée, mais nous étions en formation, donc en observation dans les classes pendant la plupart de la première année et en cours ... où on utilisait un vocabulaire courant, où les professeurs étaient plus proches du terrain qu'actuellement, donc la formation était plus concrète, moins ... inutile. Donc ceux qui "se plantaient" ne causaient pas de dommages collatéraux à des élèves, des parents et des collègues, risque qui, à mon avis, vous donne encore plus la pression. Du moins, moi, ça me l'aurait donnée. Je trouve inadmissible qu'on donne la responsabilité d'une classe à l'année à des stagiaires ou des contractuels, même à mi-temps. C'est contre-productif pour tout le monde et parfois catastrophique. A la limite, la seule année acceptable depuis l'invention des PES a été la première, quand ils avaient alimenté la Brigade départementale, effectuant dans un premier temps de petits remplacements sur une circonscription, goûtant à tous les niveaux et types d'écoles. Je suis complètement d'accord... En plus, les petits remplacements peuvent permettre de voir différentes écoles et différents fonctionnements, en limitant les dégâts... Je pense qu'il faudra que nous fassions remonter ce qui ne va pas dans cette entrée en piste, pour qu'au moins, cela puisse être amélioré pour les prochains PES... D'autant plus que dans les ESPE, il reste encore des gens de terrain et les choses transmises sont intéressantes, avec des profs dévoués et pertinents... Mais c'est le tempo qui ne va pas : - en M1, nous préparons et le concours et le métier, mais la prépa concours prend vite le dessus (et encore, heureusement, l'oral du concours est assez concret et nous permet de préparer le métier en préparant le concours...). Il y a aussi nos fameuses 3 semaines de stage sans responsabilité... - en M2, 3 mois après l'oral du concours, pof, ça y est, on est compétents pour enseigner,... après tout, on l'a choisi ! Y compris les collègues qui ont passé le concours sans être en M1... Et nous devons rendre un mémoire de recherche en même temps que la 1ère année d'enseignement ! Qui n'est pas un vrai travail de recherche (40 pages) mais doit quand même y ressembler... Pourquoi pas prévoir 3 ans pour le rendre ? Ça nous permettrait même peut-être de le faire en s'y intéressant... Et effectivement, tout ceci nous donne une pression contre-productive qui pourrait être évitée. Nous fait tous passer par de drôles de phases. Et rejaillit sur nos élèves qui n'ont pas accès à l'enseignement auquel ils ont droit... Pour ma part, en fin d'année de PES, je transmettrai tout ce qui pourrait être amélioré...pour que chaque année, la formation évolue !!! 1
Fababa Posté(e) 30 novembre 2016 Posté(e) 30 novembre 2016 Il y a 7 heures, Elo45 a dit : Merci pour vos participation. j'avoue que le double niveau et j'ai aussi un élève de niveau CP avec attente en reclassement Ulis... Maintenant je vais pouvoir contacter la titulaire qui est en arrêt par téléphone ce soir et il semblerait que le travail soit prêt jusqu'à la fin de la période, donc ça me soulage un peu. Et non je n'ai pas encore vu les progressions. En revanche j'ai l'impression de devoir de nouveau prendre une classe un peu au pied levé...et de commencer dans les mêmes conditions qu'à la rentrée. J'aurai préféré que le brigadier initialement prévu prenne la classe et que je puisse l'observer. Bonjour Elo45, Au moins, ça prouve qu'ils ont entendu que l'école où tu étais n'était pas top pour accueillir un stagiaire... Le double-niveau ce n'est pas évident, j'ai une classe à 2 niveaux cette année (Ce1-CE2), ça oblige à gérer un double emploi du temps... synchronisé. Si tu veux, tu peux prévoir des activités en autonomie pour quand un niveau a fini et que tu es encore avec l'autre : tu peux imprimer à l'avance des fiches à faire en autonomie, dans un premier temps, le temps d'arriver à bien gérer les transitions d'un niveau à un autre. Tiens, un livre qui m'aide bien : "Enseigner dans une classe à plusieurs niveaux", d'Eric Greff et Jean Kokyn, chez Retz. Il est très concret et pratique. Peut-être, pour moins stresser... prends-le comme un remplacement ponctuel, tu es là pour aujourd'hui et tu vas faire de ton mieux aujourd'hui. (Bon bien sûr, tu reviens demain, mais demain, c'est un autre jour...) Pour moi, ça enlève un peu du stress de porter la responsabilité de leur avenir complet... . Fais connaissance avec la classe et l'AVS en pensant juste à ces enfants-là et pas à la rentrée passée. Chaque classe est différente, regarde, même les PE qui ont 10-15 ans d'expérience vivent chaque année des choses différentes... Allez, à bientôt pour la suite de nos aventures !!
Goëllette Posté(e) 1 décembre 2016 Posté(e) 1 décembre 2016 Il y a 8 heures, Fababa a dit : Je suis complètement d'accord... En plus, les petits remplacements peuvent permettre de voir différentes écoles et différents fonctionnements, en limitant les dégâts... Je pense qu'il faudra que nous fassions remonter ce qui ne va pas dans cette entrée en piste, pour qu'au moins, cela puisse être amélioré pour les prochains PES... D'autant plus que dans les ESPE, il reste encore des gens de terrain et les choses transmises sont intéressantes, avec des profs dévoués et pertinents... Mais c'est le tempo qui ne va pas : - en M1, nous préparons et le concours et le métier, mais la prépa concours prend vite le dessus (et encore, heureusement, l'oral du concours est assez concret et nous permet de préparer le métier en préparant le concours...). Il y a aussi nos fameuses 3 semaines de stage sans responsabilité... - en M2, 3 mois après l'oral du concours, pof, ça y est, on est compétents pour enseigner,... après tout, on l'a choisi ! Y compris les collègues qui ont passé le concours sans être en M1... Et nous devons rendre un mémoire de recherche en même temps que la 1ère année d'enseignement ! Qui n'est pas un vrai travail de recherche (40 pages) mais doit quand même y ressembler... Pourquoi pas prévoir 3 ans pour le rendre ? Ça nous permettrait même peut-être de le faire en s'y intéressant... Et effectivement, tout ceci nous donne une pression contre-productive qui pourrait être évitée. Nous fait tous passer par de drôles de phases. Et rejaillit sur nos élèves qui n'ont pas accès à l'enseignement auquel ils ont droit... Pour ma part, en fin d'année de PES, je transmettrai tout ce qui pourrait être amélioré...pour que chaque année, la formation évolue !!! Un lien intéressant sur le sujet, même s'il comporte quelques inexactitudes : http://www.acteurspublics.com/2016/11/30/formation-des-enseignants Citation Un rapport propose de rendre obligatoire la formation continue des enseignants 30 NOV. 2016, PAR SOAZIG LE NEVÉ La réforme de la formation des enseignants doit aller plus loin et rendre obligatoire la formation continue, selon le rapport du comité de suivi remis à la ministre de l’Éducation nationale le 29 novembre. La formation des enseignants ne peut reposer sur la seule formation initiale de même qu’une carrière de prof ne peut se dérouler sans formation continue. Dans son rapport remis à la ministre de l’Éducation nationale, Najat Vallaud-Belkacem, le 29 novembre, le comité de suivi de la réforme de la formation des enseignants, présidé par le recteur de Versailles, Daniel Filâtre, préconise de renforcer la préprofessionnalisation et la spécialisation progressive des étudiants en licence, mais aussi de rendre obligatoire et diplômante la formation continue des enseignants tout au long de leur carrière. Le comité de suivi propose de considérer la formation tout au long de la vie des professeurs et des personnels d’éducation autour de 3 périodes : une phase de préprofessionnalisation en licence, une phase de formation initiale en master et, pour l’accompagnement dans l’entrée dans le métier, une phase de formation et de développement professionnel continu. “L’entrée dans le métier constitue une phase de transition où la formation et l’accompagnement jouent un rôle déterminant, tout comme l’école ou l’établissement de premier exercice”, constate le rapport. Année de stage surchargée Or “le statut de professeur néo-titulaire est insuffisamment pris en compte dans la mise en œuvre de la réforme” de la formation des maîtres, au sein des écoles supérieures du professorat (Espé). C’est en ce sens que le comité propose de concevoir et instaurer, dans le prolongement de la formation initiale, une démarche d’accompagnement et de formation lors de l’entrée dans le métier. “Des démarches ont déjà été expérimentées dans quelques académies”, souligne le comité de suivi, qui appelle à “construire à la fois un soutien personnalisé, très adapté aux besoins du professeur débutant, et un soutien organisationnel afin d’intégrer cette étape de formation dans une démarche académique et universitaire”. Actuellement, “l’année de stage, cruciale dans la formation du nouvel enseignant, est vécue par presque tous les stagiaires comme extrêmement difficile”, insiste le rapport. Les enquêtes mises en œuvre par les directions générales ou par le réseau des Espé révèlent en effet combien les stagiaires se disent surchargés, débordés, stressés. “Leur enseignement en responsabilité avec leurs élèves les passionne mais les occupe pour la plus grande part de leur temps, et ils y consacrent toute leur énergie. Ils doivent préparer des cours pour la première fois, tout en apprenant à maîtriser leurs enseignements, leur(s) classe(s), leurs élèves”, décrit encore Daniel Filâtre. En parallèle, “ils doivent suivre les cours à l’Espé et parfois dans d’autres composantes de l’université, qu’ils trouvent généralement intéressants bien que pas toujours adaptés à leurs besoins ou trop éloignés de leurs préoccupations d’enseignant débutant dans un établissement ou une école”. Beaucoup trop pour une entrée dans le métier. TICE et gestion des élèves au premier rang des besoins Deuxième recommandation phare du recteur de Versailles et des membres du comité : affirmer que la formation continue devient constitutive du métier d’enseignant. “La formation continue est une obligation professionnelle pour les enseignants dans la plupart des pays européens. Les plans de formation sont généralement élaborés au niveau de l’établissement, parfois même élaborés par l’enseignant lui-même ou par l’autorité supérieure”, rappelle-t-il. L’étude Talis 2013 (OCDE) pour le seul niveau collège met en évidence que 88 % des enseignants ont participé à une action de formation continue dans les douze derniers mois, la France se situant dans les dernières positions. Concernant les besoins de formation, les enseignants placent en priorité, dans cette enquête, la prise en charge d’élèves à besoins spécifiques, les TICE, la gestion de la classe et du comportement des élèves… Des sujets cruciaux, au cœur des préoccupations de tous les enseignants.
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