Lexdra Posté(e) 30 novembre 2016 Posté(e) 30 novembre 2016 On 28/11/2016 at 7:20 AM, nonau said: Il faudrait interdire le vote à partir d'un certain âge! Pour en revenir à Fillon la seule proposition séduisante c'est de remettre tous les enseignants devant des élèves (IEN CPC enseignants référents, à la mgen, à l'autonome, syndicalistes unsa déchargés à 100% qui viennent nous dire que les nouveaux rythmes c'est mieux!....) Ou que le carnet de suivi des apprentissages nous fait gagner du temps. Entendu cette semaine de la bouche d'une syndicaliste devant l'inspecteur. J'ai eu envie de pleurer.
Goëllette Posté(e) 30 novembre 2016 Posté(e) 30 novembre 2016 J'en ai tellement entendu des comme ça (et lu, ici, notamment) en cinq ans, que je n'ai même plus de larmes ...
Lexdra Posté(e) 30 novembre 2016 Posté(e) 30 novembre 2016 Je n'ai pas encore ton grand âge ou ton self-control ^^
Goëllette Posté(e) 30 novembre 2016 Posté(e) 30 novembre 2016 Mais plus du self-contrôle, la sécheresse à force d'avoir trop pleuré !
chableu Posté(e) 30 novembre 2016 Posté(e) 30 novembre 2016 Oups, le débat part un peu de travers par moment...heureusement cette blague vient mettre un peu de sourire..... Argon écrit " Mais nous sommes encore très privilégiés par rapport à la génération qui arrive aujourd'hui sur le marché du travail. "...mais privilégiés de quoi?....même toi dont je lis la prose sur EDP régulièrement, tu es acquis au fait d'avoir des privilèges....meuh non.....
nonau Posté(e) 30 novembre 2016 Posté(e) 30 novembre 2016 On est encore privilégiés par rapport aux salariés esclaves Indiens ou chinois. Gattaz, le pot de Macron et Fillon l'a rappelé: "Je quitte un pays (la France) communiste pour un pays libéral (la Chine)."
chableu Posté(e) 30 novembre 2016 Posté(e) 30 novembre 2016 Privilège : avantage accordé à un seul ou a plusieurs, et dont on jouit à l'exclusion des autres,contre le droit commun. Littré1971. Il me semble que nos vies ne contiennent non pas des privilèges mais simplement du droit commun dont sont privés les esclaves indiens ou chinois dont tu parles....mais je pinaille, je taquine....une envie de sortir mon Littré car pas encore fait ce jour.
Argon Posté(e) 30 novembre 2016 Posté(e) 30 novembre 2016 Le 30/11/2016 à 18:38, chableu a dit : Argon écrit " Mais nous sommes encore très privilégiés par rapport à la génération qui arrive aujourd'hui sur le marché du travail. "...mais privilégiés de quoi?....même toi dont je lis la prose sur EDP régulièrement, tu es acquis au fait d'avoir des privilèges....meuh non..... Il est clair que, par certains côtés, les années 60 et 70 étaient encore plus dures que celles que nous vivons. Pour autant, oui, il me semble clair aussi que nous avons bénéficié de quelques privilèges, par rapport à la génération montante. A commencer par une formation un peu plus solide — pas beaucoup de fautes d'orthographe chez les bacheliers de l'époque, sans même parler des bac +5 —, des diplômes vraiment monnayables sur le marché du travail. D'un coût de la vie un peu moins élevé, aussi, même si ce n'était pas brillant. D'un marché de l'immobilier moins tendu. Personnellement, j'ai pu acheter un appart assez vite après être entré dans la fonction publique — et la plus-value sur la revente, aujourd'hui, correspondait à presque dix ans de salaire. Ca aide. Les jeunes d'aujourd'hui, quand ils peuvent s'installer décemment chez eux, sont pratiquement condamnés à renoncer à toute capacité d'épargne pour payer un loyer... Pas de SIDA, non plus, quand nous étions ados. et cetera, ad libitum. Bref : oui, je me sens assez privilégié par rapport à eux.
Maethina Posté(e) 30 novembre 2016 Posté(e) 30 novembre 2016 il y a 4 minutes, Argon a dit : Il est clair que, par certains côtés, les années 60 et 70 étaient encore plus dures que celles que nous vivons. Pour autant, oui, il me semble clair que nous avons bénéficié de quelques privilèges, par rapport à la génération montante. A commencer par. une formation un peu plus solide — pas beaucoup de fautes d'orthographe chez les bacheliers de l'époque, sans même parler des bac +5 —, des diplômes vraiment monnayables sur le marché du travail. D'un coût de la vie un peu moins élevé, aussi, même si ce n'était pas brillant. D'un marché de l'immobilier moins tendu. Personnellement, j'ai pu acheter un appart assez vite après être entré dans la fonction publique — et la plus-value sur la revente, aujourd'hui, correspondait à presque dix ans de salaire. Ca aide. Les jeunes d'aujourd'hui, quand ils peuvent s'installer décemment chez eux, sont pratiquement condamnés à renoncer à toute capacité d'épargne pour payer un loyer... Pas de SIDA, non plus, quand nous étions ados. et cetera, ad libitum. Bref : oui, je me sens assez privilégié par rapport à eux. Argon, je ne suis pas toujours d'accord avec toi, mais là, je partage ton point de vue. L'avenir n'est pas rose pour nos jeunes ...
chableu Posté(e) 1 décembre 2016 Posté(e) 1 décembre 2016 Argon, outre l'aspect linguistique, je suis en accord avec ce que tu écris. Mais les plus jeunes le perçoivent-ils ou bien seuls les "vieux" ( je me compte...) ont cette vision? N'avons-nous pas un regard trop noir?
Argon Posté(e) 1 décembre 2016 Posté(e) 1 décembre 2016 Il y a 6 heures, chableu a dit : Argon, outre l'aspect linguistique, je suis en accord avec ce que tu écris. Mais les plus jeunes le perçoivent-ils ou bien seuls les "vieux" ( je me compte...) ont cette vision? N'avons-nous pas un regard trop noir? Je ne crois pas avoir un regard spécialement noir. Je pense que les dangers étaient bien plus grands dans les années 70 qu'aujourd'hui, et je reste persuadé que la France est un pays solide, qui a les moyens de faire beaucoup pour beaucoup de gens (qui le fait, d'ailleurs, même si ce n'est pas assez), et qu'il ne faudrait pas forcément grand chose pour la remettre en selle, aussi bien du point de vue économique que culturel, éducatif, etc. Je suis même persuadé que c'est imminent — non pas que les élections à venir me semblent particulièrement prometteuses, mais je tends à penser que pas mal de freins ont été serrés par la "génération 68", celle qui voulait mettre les quadras en quarantaine pour prendre les bonnes places à 25 ans, se contentait très bien des bénéfices de l'âge mûr à 50, se revendiquait toujours jeune en prenant une retraite anticipée à 58 (je suis assez fasciné, par exemple, qu'on envisage toujours le rock, musique de leurs années 50-60, comme une musique "jeune") et envisage sans inquiétude une retraite à 67 ans pour les suivants, pour maintenir le niveau de la leur, maintenant qu'ils en ont 75 (je sais, c'est une caricature), et dont la prééminence politique, qui a déjà bien commencé à diminuer, ne devrait plus tarder à disparaître complètement. En revanche, si redressement il y a, il sera difficile d'éviter qu'une génération soit largement sacrifiée — et ça risque malheureusement d'être celle des jeunes d'aujourd'hui, qui auront connu les inconvénients des deux systèmes. D'autre part, bien sûr, ils ne sont pas idiots et se rendent parfaitement compte du peu qu'on fait actuellement pour eux, comparativement aux plus âgés et à ce qu'ont pu connaître leurs parents et grands-parents. Combien en connais-tu qui sont persuadé d'avoir une vie plus facile que la génération précédente ? Combien en connais-tu qui ont confiance en la politique, et en l'avenir ?
sylvielise Posté(e) 1 décembre 2016 Posté(e) 1 décembre 2016 C'est vrai que c'est très dur pour les jeunes, je ne le nie pas, mais, à 25 ans, on bosse sans (trop) penser à la retraite, c'est loin, tout peut changer en quelques décennies.En revanche, pour ceux qui voyaient se profiler la retraite lentement mais sûrement (comme moi par exemple), elle devient un mirage qui s'évanouit à l'horizon.Plus on avance, plus elle recule.Il faut beaucoup d'énergie pour faire ce boulot (et bien d'autres ) vous le savez aussi bien que moi, arrivez-vous à vous projeter encore PE à plus de 65 ans ? Et encore, je parle là d'un boulot que je connais, mais ceux qui travaillent dehors, ou dans le bruit, ou dans le froid, ou qui portent des trucs lourds à longueur de journées, ceux qui sont d'équipe, ceux qui travaillent la nuit....comment vont-ils faire ? On veut nous faire crever avant l'heure sur l'autel du libéralisme et pendant ce temps une poignée se goberge.Indignez-vous !
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