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Posté(e)

Merci beaucoup de vos réponses.  Elles m'éclairent pas mal. demain je vais revoir notre psy, qui as vu notre inspectrice vendredi soir. Je n'ai pas été très claire sur ce que m'a dit notre psy. elle pense que comme ils sont petits, il faut leur dire avec des mots simples, et brièvement,  sans s' étendre. c'est à savoir si nous prévenir ne les parents par un écrit avant ou non qu'il y avait question, car cette famille n'avait pas encore fait connaissance des autres, et jusque là,  j'ai l'impression que personne n'est au courant. flosuperflo, je vais essayer de joindre le CAAEE. Je ne connaissais pas et c'est vrai que j'angoisse à l'idée de le dire aux enfants. ..

Merci encore à tous!

Caromence

Posté(e)

C'est comme pour évoquer les attentats, on n'est jamais prêt et à l'aise mais nous sommes des professionnels et je pense que tu sauras t'adresser à tes éleves avec les mots adéquats. 

Posté(e)

Plein de courage pour affronter cette terrible situation. 

J'ai eu à gérer "la mort par suicide" d'une maman d'élève, ce que j'avais déjà trouvé très dur émotionnellement à faire mais un(e)élève... Dans cette situation, j'avais été épaulée par notre psy scolaire, qui avait été exceptionnel : à mon écoute, à l'écoute des enfants, de bons conseils, et il avait passé une 1/2 matinée pour échanger avec les enfants et les laisser s'exprimer ( questions/réponses; dessins) . J'avoue que sans son aide j'aurais eu énormément de mal et je ne sais pas si j'aurais été capable de le faire. 

Nous sommes professionnels certes, mais personnellement, je ne me sens aucune capacité professionnelle à gérer correctement ces situations tragiques et douloureuses. 

Je te souhaite de recevoir toute l'aide et l'écoute nécessaires. 

Bon courage et plein de pensées. 

Posté(e)

Je me demande s'il ne faut pas protéger les petits de quelque chose qu'il ne comprennent pas et qui peut les perturber si tu expliques vraiment. Si les enfants ne demandent pas où est leur camarade, est-il nécessaire de leur en parler ? J'ai l'impression qu'ils n'ont pas remarqué son absence. Il me semble qu'à cet âge la mort n'est pas quelque chose de très clair pour les enfants. Tu ne pourrais pas dire tout simplement qu'elle est partie ? Les adultes le sauront ou pas et je ne suis pas très sûre qu'ils se précipiteront pour le dire à leur enfant. 

Le fait que vous partagiez la douleur avec la famille peut avoir un sens pour toi et pour la famille, s'il y a un geste concret. Un dessin pour la camarade qui est partie, qu'on ne verra plus. Mais si ils la connaissaient à peine, ils vont peut-être pas manifester l'envie d'exprimer leurs sentiments avec un "beau" dessin.

Bon courage, quelque soit ta décision. 

Posté(e)

Quelle situation terrible!

Comme Vasso je m'interroge sur la pertinence de l'annoncer. Je me mets à la place des parents de la petite, je ne suis pas sûre que j'apprécierai que la maitresse l'annonce à tout le village. C'est aux parents, à la famille de décider. C'est la vie privée.

Le 10/12/2016 à 21:55, Lilolotte a dit :

j'ai tiqué sur "ta première chose à faire". Je ne pense pas que ça soit à la famille de l'enfant décédé de décider si oui ou non, il faut en parler aux autres enfants mais bien à vous équipe enseignante

je ne suis pas du tout d'accord avec toi en fait. En effet si les autres enfants sont au courant, t'en parlent, s'interrogent, tu ne peux pas le taire, mais sinon je trouve que c'est ... je ne trouve pas le mot que je cherche, un peu irrespectueux envers la famille (mais ce n'est pas ce mot là qui convient).

Posté(e)

J'ai toujours préféré la parole au silence. La parole permet les questionnement, les échanges; le silence est la porte ouverte à tous les phantasmes, à tous les délires, toutes les interprétations...

Croire que l'enfant est complètement """innocent""", qu'il serait "hors du monde", m'a toujours paru un peu naïf. Même s'il ne comprend pas tout, car très jeune, il perçoit bien souvent que quelque chose de grave est arrivé, ne serait-ce qu'à la manière dont parlent les adultes devant lui... parlant à mi-voix en présence de l'enfant, mais sans filtre au téléphone, oubliant que des oreilles traînent... (je sais, je caricature un peu...)

Devant un cas difficile comme celui-ci, si j'étais seul, sans aide d'une équipe de psy à disposition, je ne ferais aucune annonce "brutale", je laisserais parler les enfants, quitte à aiguiller un peu la conversation... pour essayer d'aborder le sujet. Éventuellement avec l'appui d'un livre (plusieurs albums ont déjà été évoqués sur le forum).

Je comprends ce que veut-dire Japet, il ne nous appartient pas, si la famille ne l'a pas exprimé, de faire l'annonce en tant que telle, mais de répondre aux questions des enfants, même si on a un peu "forcé la main".  D'ailleurs, bien souvent ces situations dépassent la sphère privée, annonce du décès dans la presse par exemple, émotion légitime des proches qui ont besoin de parler...

Mais bon, si c'était aussi simple que cela, ça se saurait... souvent on fait au cas par cas, ce qu'on peut, pour le mieux... Bon courage !

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