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Il y a 2 heures, cycy31320 a dit :

Soyons honnêtes, la grande majorité de mes amis sont PE et aucun ne rentre du travail après son conjoint alors ça me fait toujours doucement sourire. C'est quand même pas la majorité des PE qui ont 2h de route pour rentrer chez eux (et puis même en ayant 2h de route, les écoles ne finissant pas à 18h le soir, on rentre quand même tôt, même quand j'avais 1h30 de route pour me rendre dans mon école je rentrais la première...)
Moi je vois aussi que je peux travailler dans tous les coins (je bouche les trous certes mais je peux choisir ma "zone") alors que mon conjoint ne peut travailler que dans la grand ville du coin. Résultat nous vivons à la campagne et il aura toujours grand minimum 1h de route (enfin de bouchons) pour aller bosser... Ah oui et pour les lieux de boulot qui ne changent pas, moi au moins je ne peux pas être mutée dans un autre département, dans le privée ça se fait de plus en plus... voire dans un autre pays...

Ah oui et dernier point, qui vous empêche de vous reconvertir vous ?

Non parce que quand des gens me disent que nous on a plein de vacances, que c'est pas juste qu'on a que des avantages je leur suggère de me rejoindre dans l'EN, de la même manière je peux vous suggérer de laisser votre place si vous la trouvez si horrible que cela...

 

Posté(e)

Si on me quadruple le salaire pour aller dans le privé, ben, j'y vais:D...8000 € ça me va ! (je me suis déjà reconverti il y a 20 ans ...peut-être avais-je fait la bêtise :))

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il y a 31 minutes, tojequal a dit :

 

Tu parlais d'être chez la nounou à 17h. Je dis juste que ce n'est pas possible pour beaucoup de collègues. 

C'est vrai, je suis la dernière chez nounou à 17h. Elle ne prend que des contrats enseignants et ma fille est seule de 16h15-30 à 17h parce que les deux autres mamans finissent à 15h30 dans leurs écoles ...

Je veux juste montrer que oui il y a des avantages et inconvénients partout et encore une fois dans ce sujet ça n'était que plaintes et ça m'agace parce que c'est à cause de ça qu'on passe pour des bran****

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Et bien toutes ces mamans ont beaucoup de chance.

Tant mieux pour elles.

Par chez nous aucune école ne termine à 15h30 tous les jours. 

 

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Cela dépend aussi beaucoup de la manière de gérer les choses. En faisant vite (mais alors vite, genre pour honorer un rendez-vous), je peux être chez moi à 16h15, en finissant à 15h45. J'habite à 5 minutes et mes filles sont dans mon école. Généralement, sans courir, je rentre plutôt autour de 16h45-17h00, après zhom. Mais je ramène tout à la maison.

C'est un confort de vie indéniable, mais ça ne signifie pas pour autant que le travail est terminé, or c'est souvent la vision que les gens ont des choses. Après tout, un collègue qui quitte l'école à 20h00 (j'extrapole) bosse peut-être moins en temps que celui qui est chez lui à 17h00.

Enfin, c'est comme le weekend : zhom pas dans l'EN l'a passé en farniente, le mien a été entrecoupé de corrections et préparations. Et combien de fois il me dit, le soir, qu'il a vu tel ou tel truc sur le net durant sa pause café. Moi durant ma pause café je surveille, je range, je corrige, j'écoute les plaintes des élèves... Et je suis critiquée par certains parents parce que je prends un café, justement, alors c'est pas du vrai boulot (du vécu pas pour moi, mais entendu d'un membre de ma famille scandalisé de voir de son étage en contrebas les instits avec un café dans la cour).

Que dire aussi de cette pourtant super dame de garderie (sans ironie) qui me disait que oui bon, on surveillait, mais c'était pas pareil, c'était pas vraiment bosser. On en a longtemps ri ensemble quand je lui ai dit que son employeur de maire serait ravi d'apprendre qu'elle se proposait en bénévolat pour son temps de travail du matin et du soir.

Je pense vraiment que les complaintes parfois excessives des enseignants viennent surtout de leur ras le bol face aux critiques accumulées durant des années en serrant les dents.

J'ai le sentiment que les gens ne considèrent pas notre métier comme un métier, mais comme un sacerdoce, que si on le fait en exigeant des choses, c'est alors qu'on y est venu par seul intérêt et que c'est scandaleux, qu'on dénature la noble image de l'instit dévoué. Sauf que tout métier se fait par intérêt, qu'on y éprouve du plaisir ou pas, mais c'est très mal vu dans certaines professions. On est censés se nourrir du plaisir d'aider son prochain/

Posté(e)

Oui mais justement, pour nous c'est l'inverse, c'est mal vu d'être mécontent, le simple bonheur d'être toute la journée avec les chérubins devrait nous combler d'aise.

Posté(e)
Il y a 18 heures, montagny a dit :

comme tout le monde.... et pour certaines professions tu n'es pas sûr de te rapprocher en vieillissant.

Quand tu signes tu sais que tu es nommé sur un département alors il faut en accepter toutes les règles. Rien n'est caché.

Et quand on te change les règles après avoir signé ?

On est tombé des nues avec les collègues après s'être tapé plusieurs années bien pourries quand on a vu que les débutants nous passaient devant, qu'on était obligés de faire des voeux sur des zones que l'on ne souhaitaient pas, que nous ne pouvions pas demander tous les voeux que nous souhaitions au mouvement car on ne peut plus faire que 30 voeux, bref, nous sommes nombreuses à avoir une petite dizaine d'années d'ancienneté, des enfants et nous sommes bloqués sur des postes pourris et/ou lointains pendant que des petites jeunes se retrouvent sur les postes sympas. Et je ne demande pas la lune, juste un poste de Tr qui ne soit pas à 1h/1h20 de chez moi, c'est seulement l'aller sinon c'est pas drôle.

On a été la variable d'ajustement pendant 10 ans et on continue à l'être. Avant, galérer 4/5 ans était la norme et c'était acceptable. Là, ça ne l'est plus.

Mes collègues plus anciennes râlent aussi car même avec 25 ans d'ancienneté, elles ne peuvent pas bouger (sans forcément vouloir mieux mais juste changer d'école, de niveau, d'air...). Une ambiance malsaine règne car quand on voit qqun avec une centaine de points, on sait que c'est une situation médicale ou sociale qui a le poste. J'ai rencontré pas mal de personnes qui sont tombées en dépression et qui arrivent à avoir enfin un poste, il y a aussi pas mal de collègues en souffrance mais qui sont toujours sur des postes pourris.

Pour tout te dire, je commence déjà à cauchemarder en pensant au mouvement de l'année prochaine, j'angoisse à l'idée d'avoir un poste encore plus loin comme c'est arrivé à des collègues ayant la même ancienneté que moi...

Bref, notre dasen a décidé de changer les règles malgré les alertes des syndicats et on en subit les conséquences depuis (et elles sont encore plus lourdes depuis la réforme des rythmes - 2h de bagnole de plus sur la semaine mine de rien, ça use). Je n'ai certainement pas signé pour ça...

Posté(e)

Qu'appelles-tu changer les règles?

Le mouvement se fait au barème partout ; après les bonifications sont locales mais restent dans les mêmes proportions.

Parles-tu des postes protégés pour les PES? cela a toujours existé.

Posté(e)
il y a 11 minutes, montagny a dit :

Qu'appelles-tu changer les règles?

Le mouvement se fait au barème partout ; après les bonifications sont locales mais restent dans les mêmes proportions.

Parles-tu des postes protégés pour les PES? cela a toujours existé.

Dans mon département, quand j'ai commencé, on savait que l'on avait 4 ou 5 ans à faire dans le nord-isère (qui était peu demandé) puis on pouvait espérer avoir une classe près de chez soi.

Mais de 90 vœux, on est passé à 30 vœux, avec des vœux de zones, puis des points de rapprochement de conjoint sont apparus... Et donc après 13 ans d'ancienneté, on est toujours en provisoire ou titulaire remplaçante car impossible d'avoir une classe sans dossier social ou médical.

Posté(e)
il y a 43 minutes, montagny a dit :

Qu'appelles-tu changer les règles?

Le mouvement se fait au barème partout ; après les bonifications sont locales mais restent dans les mêmes proportions.

Parles-tu des postes protégés pour les PES? cela a toujours existé.

Pas partout, quand je suis sortie de l'iufm en 2002, on participait au mouvement comme tout le monde, les seuls postes qu'on ne pouvait pas avoir sans l'avoir demandé étaient les directions et les postes spécialisés... 

Posté(e)
il y a 35 minutes, cgwena a dit :

Pas partout, quand je suis sortie de l'iufm en 2002, on participait au mouvement comme tout le monde, les seuls postes qu'on ne pouvait pas avoir sans l'avoir demandé étaient les directions et les postes spécialisés... 

Pareillement, une année plus tôt.

Posté(e)
Il y a 1 heure, montagny a dit :

Qu'appelles-tu changer les règles?

Le mouvement se fait au barème partout ; après les bonifications sont locales mais restent dans les mêmes proportions.

Parles-tu des postes protégés pour les PES? cela a toujours existé.

Talili est du même département que moi. Elle donne déjà une idée. 

Les voeux de zone sont obligatoires mais les affectations à l'intérieur se font au barème,  pour les plus hauts barèmes les écoles les plus dures et on ne prend bien sûr aucunement compte du lieu de ton domicile. En sachant que pour parcourir la zone avec la grosse agglomération,  il faut bien 1h30 à 2h pour la traverser aux heures de pointe.

5 voeux obligatoires, ça equivaut à demander la moitié du département et quand mes collègues avec enfant et 10 ans d'ancienneté obtiennent leur dernier voeu de zone, c'est qu'il y a un souci.

Ensuite, points pour rapprochement de conjoint déséquilibré par rapport au point d'ancienneté et aux points pour enfant. (A ancienneté egale, une collègue célibataire avec 4 enfants a moins de points qu'une qui est pacsee sans enfant). Et le rapprochement de conjoint ne marche qu'à certaines conditions, quand tu ne peux plus y prétendre,  il devient difficile de bouger. Les collègues qui sont trs depuis des années et voient des postes d'adjoint leur passer sous le nez car elles n'ont plus de bonif sont sacrément énervées car elles ne voient pas leur tour venir.

Maintenant, il y a aussi des bonifications pour du temps passé dans certains coins pas forcément rep, en nord Isère notamment.

Malgré les années et les demandes des syndicats,  les règles n'ont été revues qu'à la marge. Un des plus bels exemples du dysfonctionnement de ce mouvement est l'explosion des demandes médicales et sociales...

Alors non les règles ne sont pas les mêmes de partout.

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