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Posté(e)

Pour les membres de syndicats ayant une décharge syndicale ce sont tous les types de poste 

Posté(e)

Ok.

C'est un peu ce que j'écris. Dans ce cas, le type de poste n'est pas important ... puisqu'ils ne l'occupent pas.

Posté(e)
Il y a 10 heures, Goëllette a dit :

Ok.

C'est un peu ce que j'écris. Dans ce cas, le type de poste n'est pas important ... puisqu'ils ne l'occupent pas.

ici il y a que 2 décharges syndicales complètes pour tous les syndicats ; tous les autres se sont partagés les décharges en 1/2 temps ou 1/4 de temps.

Posté(e)

Ça fait peu pour un département ...

Cela dit, je trouve très bien que les délégués syndicaux soient sur le terrain et c'est encore mieux quand il y ont une classe banale, car ça leur permet de mieux comprendre les préoccupations de leurs collègues.

Posté(e)
Il y a 16 heures, Goëllette a dit :

Au même titre que les brimades sur les autres personnels, mais ce qui est constant depuis des années, c'est la défense des RASED, ce qui montre l'intérêt supérieur qu'ils suscitent pour nos représentants.

Oui...ça ne se voitbpas sur le terrain! 

Posté(e)

C'est possible aussi. Mais au moins, ils font partie des revendications depuis ... que j'enseigne !

  • 2 semaines plus tard...
Posté(e)

https://www.inegalites.fr/Les-trois-quarts-des-eleves-defavorises-etudient-hors-de-l-education

Citation

Les trois quarts des élèves défavorisés étudient hors de l’éducation prioritaire

Les trois quarts des 3,2 millions d’élèves issus de milieux défavorisés [1] étudient dans des établissements qui ne sont pas intégrés aux réseaux dits « prioritaires » de l’éducation, selon les données du tableau de bord national publié par le ministère de l’Éducation nationale [2]. L’éducation prioritaire a pour objectif de compenser les difficultés économiques et sociales des habitants de certains quartiers en attribuant davantage de moyens aux établissements qui s’y trouvent. Mais ces territoires ne rassemblent qu’une partie très minoritaire des populations défavorisées.

Cette situation résulte de deux phénomènes. Tout d’abord, dans les écoles et collèges de l’éducation prioritaire, la part des élèves issus de milieux défavorisés (55 %) est plus élevée qu’ailleurs, mais ces établissements accueillent aussi des jeunes de milieu favorisé. Inversement, les autres territoires comptent un tiers d’élèves défavorisés. La mixité sociale existe encore en France, même si certains quartiers restent beaucoup moins mixtes que d’autres. Ensuite, l’éducation prioritaire n’accueille qu’une toute petite minorité de l’ensemble des élèves de France, un sur cinq au total (18 % au primaire, 20 % au collège). Elle scolarise 1,5 million de jeunes, contre 6,9 millions pour le reste des établissements. La part d’élèves de milieux sociaux défavorisés dans ces établissements est certes moins importante, mais globalement, ils en accueillent davantage. Même si l’éducation prioritaire scolarisait uniquement des élèves défavorisés, elle ne pourrait en accueillir que 1,5 million, moins de la moitié du total.

 Au bout du compte, un quart des élèves défavorisés étudient dans des établissements de l’éducation prioritaire, soit 870 000. Heureusement : cela signifie qu’il existe encore de la mixité sociale en France, que des enfants de milieu modeste habitent dans des quartiers qui le sont moins.

 

Citation

Cela veut aussi dire que les dispositifs de l’éducation prioritaire (comme le dédoublement des classes de CP), quoi qu’on pense de leurs effets [3], ne répondent en rien aux trois quarts des élèves issus de milieux défavorisés. Si l’on souhaite que les politiques publiques soutiennent ces jeunes qui n’ont pas les mêmes atouts que les autres en poche, il faut donc agir au-delà des établissements de l’éducation prioritaire. Celle-ci n’est qu’un moyen très incomplet pour lutter contre les inégalités sociales à l’école. Cette remarque est valable pour l’action territoriale (la politique des quartiers prioritaires) en général. Elle peut être utile localement, mais c’est un outil qui ne touche qu’une part réduite des milieux populaires.

 

Posté(e)
Le 02/10/2017 à 09:13, montagny a dit :

ici il y a que 2 décharges syndicales complètes pour tous les syndicats ; tous les autres se sont partagés les décharges en 1/2 temps ou 1/4 de temps.

Personnellement je suis contre les décharges complètes. Je pense qu'on doit garder un pied dans le métier, être sur le terrain un minimum. Les représentants syndicaux que je connais enseignent encore, ils sont soit en poste, ZIL, brigade stage ou directeur. Je ne suis pas choquée qu'ils soient TR pour certains. Si ils circulent dans les écoles, ils sont au contact de plus de collègues et voient/aident plus de personnes.

J'arrête le HS.

Posté(e)
Il y a 3 heures, prof désécol a dit :

Au bout du compte, un quart des élèves défavorisés étudient dans des établissements de l’éducation prioritaire, soit 870 000. Heureusement : cela signifie qu’il existe encore de la mixité sociale en France, que des enfants de milieu modeste habitent dans des quartiers qui le sont moins.

Cela signifie surtout que les REP sont très mal déterminées, sur un critère "collège de secteur" qui ne veut rien dire, puisqu'on ne s'assure pas que ce sont réellement les élèves venant des écoles du secteur qui le fréquentent.

La dernière réforme de l'éducation prioritaire a été catastrophique tant pour les élèves que pour les enseignants du primaire. Elle a agrandi le gouffre entre eux.

Des enfants de classe moyenne et des enseignants aguerris peuvent ainsi bénéficier sans sourciller des moyens REP+ parce que leur école A est dans le secteur d'un collège REP+ quand, sur le trottoir d'en face, l'école B ne fait pas partie du dispositif car dans le secteur d'un collège plus favorisé alors même qu'elle est fréquentée par une population bien moins favorisée que l'école A (aucun enfant d'enseignants, de classe moyenne et encore moins de catégorie supérieure) avec des enseignants plus jeunes dans le métier... et que les élèves de l'école A, par le jeu des dérogations ou du retour au secteur, fréquenteront davantage le collège de l'école B ou le privé que le collège du secteur REP+, tandis que les élèves de cette dernière iront autant dans l'un que dans l'autre voire, par le jeu du nomadisme scolaire, carrément ailleurs ! 

Posté(e)
Il y a 4 heures, Goëllette a dit :

Cela signifie surtout que les REP sont très mal déterminées, sur un critère "collège de secteur" qui ne veut rien dire, puisqu'on ne s'assure pas que ce sont réellement les élèves venant des écoles du secteur qui le fréquentent.

La dernière réforme de l'éducation prioritaire a été catastrophique tant pour les élèves que pour les enseignants du primaire. Elle a agrandi le gouffre entre eux.

Des enfants de classe moyenne et des enseignants aguerris peuvent ainsi bénéficier sans sourciller des moyens REP+ parce que leur école A est dans le secteur d'un collège REP+ quand, sur le trottoir d'en face, l'école B ne fait pas partie du dispositif car dans le secteur d'un collège plus favorisé alors même qu'elle est fréquentée par une population bien moins favorisée que l'école A (aucun enfant d'enseignants, de classe moyenne et encore moins de catégorie supérieure) avec des enseignants plus jeunes dans le métier... et que les élèves de l'école A, par le jeu des dérogations ou du retour au secteur, fréquenteront davantage le collège de l'école B ou le privé que le collège du secteur REP+, tandis que les élèves de cette dernière iront autant dans l'un que dans l'autre voire, par le jeu du nomadisme scolaire, carrément ailleurs ! 

Je suis tellement d'accord avec toi !

Un collège REP+ va fermer dans la grande ville. Une école va aller dans un collège X et l'autre dans un collège Y, tous les 2 hors REP ! Je ne raconte même pas l'inquiétude des directeurs, des enseignants et des parents. Le dossier est explosif, les syndicats sont sur le coup.

Notre école a le profil REP d'après les indicateurs sociaux mais pas le collège (même si celui-ci a pris 70 élèves d'un collège REP qui a fermé il y a 2 ans et va prendre 70 élèves du collège REP + dont je parlais plus haut en ayant exactement les mêmes moyens). Mais même si les syndicats et la mairie le reconnaissent, on n'aura rien. Alors qu'une autre école bien plus favorisée que nous de l'autre côté de la ville est REP+ grâce à son collège de rattachement.

Il faudrait, selon moi, un tout autre système pour plus de justice.

Posté(e)
Il y a 2 heures, Nadikaah a dit :

Mais même si les syndicats et la mairie le reconnaissent, on n'aura rien. Alors qu'une autre école bien plus favorisée que nous de l'autre côté de la ville est REP+ grâce à son collège de rattachement.

C'est ça ! Et dans bien plusieurs coins, il y a eu deux poids deux mesures (double rattachement ici et pas là, par exemple), avec la bénédiction plus ou moins affichée des syndicats alors que ça faisait sortir de REP des écoles très difficiles et entrer en REP+ des écoles beaucoup plus favorisées.

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