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Qu'est-ce que l'école aujourd'hui...


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Je ne pense pas être plus confus ou compliqué que certains ouvrages que j'ai lus.
Pour reprendre la métaphore de votre collègue, certains aiment le chocolat, d'autres pas; c'est une question de goût.

Il y a des styles qui plaisent, contre d'autres auxquels l'on n'adhère pas; au travers de la profusion, chacun en fait son choix.

Votre expression de pédago-intello gazeux en revanche ne me semble pas très adaptée, bien qu'elle reflète un certain état d'esprit partagé par d'autres, quoique pas par tous non plus fort heureusement. C'est un peu symptomatique de cette notion de main de fer dans le gant de velours légèrement moralisatrice qui ne rime ni ne mène à rien. Après, c'est votre choix et je le respecte.

Bien à vous !

 

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  • 2 semaines plus tard...
Le 01/06/2017 à 12:07, Hunter a dit :

Le livre est long - près de 1.200 pages au format kindle - et pas forcément facile à lire - phrases longues; pas de dialogues - mais reste à mon sens la première étude réellement sérieuse sur le sujet par l'objectivité que j'en aurais faite

 

Le 02/06/2017 à 09:46, Hunter a dit :

Mon roman est une création littéraire, au même titre que des milliers d’autres

:blink:

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Un roman peut être une étude, et inversement. Je le défends et le maintiens.

Les notions d'objectivité de l'étude contre une subjectivité du roman sont très difficiles à départager - si vous croyez encore aux enquêtes d'opinion pourtant dépeintes objectives, je vous invite à analyser plus précisément la façon dont elles se produisent.

L'avantage du roman réside dans l'exploration d'autres thématiques qu'une étude - plus ciblée - ne permettrait pas forcément, ainsi que dans sa construction.

La matière proprement dite relève de l'intégrité de son auteur, d'une démarche que j'assume pleinement malgré la délation de l'ambiguïté que vous y voyez et l'instrumentalisation que j'en ferais.

Finalement, nous en revenons au début du débat, mais sans avoir avancé d'un iota, la critique se produisant sur la forme - pire encore, sur ce que vous voudriez en voir - et non sur le fond.

Un problème très contemporain, où nous passons davantage de temps à critiquer une critique qu'à prendre connaissance de l'objet même de cette critique - qui ne peut même pas se prévaloir d'une controverse par la superficialité qu'on lui accorde.

Ne serait-ce pourtant la base de la pédagogie, où l'on demande aux enfants d'apprendre à se faire sa propre opinion plutôt que de s'en référer au jugement d'autrui, qui est au fondement du totalitarisme ?

Vous me reprochez d'être dans la contradiction, mais par ces moyens qui illustrent le déni que vous posez à votre propre éthique en relation de techniques d'apprentissage que vous ne mettez même pas en application.

Avant de regarder la paille dans l'oeil du voisin...

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Pour rebondir sur les deux derniers commentaires, j’aimerais tout de même préciser que j’ai beaucoup apprécié cette économie de mots par laquelle j’aurais eu droit à des smileys en guise de gentilles remontrances.

J’ai vraiment l’impression d’être retombé à l’école.
Surtout pour pointer du doigt un aspect que j’aurais évoqué à travers mon ouvrage, et qui est à mon sens de la stupidité de ces systèmes de notations trop peu précis. Pour preuve, je me serais assez souvent retrouvé avec des enfants qui seront venus me voir, s’interrogeant qu’un nombre inéquivalent de fautes ait abouti à des appréciations pourtant similaires.

Avec la difficulté de leur expliquer – d’une fausse explication – que les fautes s’évalueraient en fonction de ce que nous avions vu au programme, en somme que celles-ci s’articuleraient d’une véritable objectivité, contre cette de subjectivité qu’ils y voyaient parfaitement – qu’elle ait été accidentelle ou pas, d’ailleurs.
A défaut d’être plus efficaces, au moins les notes sur 20 étaient-elles moins conflictuelles.

Pour dire que la place de l’AVS est plus intéressante qu’il y parait en cela qu’étant des adultes en lesquels beaucoup de ces enfants croient, que nous ne soyons pas instituteurs à proprement parler les fait se confier plus facilement sur ces matières où ils s’estiment victimes d’injustices mais dont ils n’oseraient faire part à l’autorité classique.

Nous parvenons donc à tempérer ces sentiments – théoriquement, nous devrions vous faire remonter l’information, mais vous crouleriez alors sous – non sans légitimer l’enseignant dans sa position discrétionnaire et les démarches qu’il en estime ; ne jamais discréditer ou contester le bien-fondé d’un enseignant à un enfant, pour quelque raison que ce soit, même lorsqu’il est c**.

C’est en cela que l’AVS est bien cet atout qu’il serait intéressant – pour certains je le rappelle, n’étant pas question de généraliser – de mieux considérer.

Pour équilibrer l’assertion, je reconnaîtrais aussi que trop d’AVS, du fait de leur proximité justement, s’investissent d’un rôle ou d’une connaissance qu’ils ne devraient pas avoir ou ne possèdent pas tout simplement.

La relation enseignant/AVS est très compliquée, mais bien gérée aboutit à une optimisation des rapports adultes/enfants. J’en aurais eu la preuve, avec des enfants très épanouis qui aimaient – mais oui ! – venir en classe.

L’AVS doit s’astreindre à la pédagogie de son tuteur… du moment que cette pédagogie se fait intelligente, le cas échéant, et par défaut de communication ou manque cruel d’empathie, faut-il faire remonter l’information, un roman s’en voyant un moyen comme un autre.

Mon Dieu, encore une volée de bois vert en perspective…

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Il y a 4 heures, Hunter a dit :

(...) avec des enfants très épanouis qui aimaient – mais oui ! – venir en classe.

Non, sans rire, ça existe ?

Citation

L’AVS doit s’astreindre à la pédagogie de son tuteur… du moment que cette pédagogie se fait intelligente, (...)

Ca va bien ! pour qui te prends-tu (ou pour qui se prend l'AVS) pour juger de la pédagogie d'un enseignant ?

Citation

Mon Dieu, encore une volée de bois vert en perspective…

Je doute que Dieu, s'il existe, ait grand chose à voir dans tout ce verbiage ! 
Je passe mon chemin.

 

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Une bonne pédagogie est une pédagogie qui va dans le sens d'une instruction des élèves.
Interdire à un AVS de faire travailler son élève sous prétexte d'une discrimination positive dont le reste de la classe ne peut se prévaloir ne peut à mon sens s'interpréter comme une bonne façon de faire.
Après, chacun ses convictions.

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Je pense que la purge vient surtout de certains comportements dont j’aurais pu témoigner, et dont pour le coup je ne suis pas fier.
L’école était à un moment vue tel un formidable ascenseur social, qui permettait par exemple à un cheminot de devenir médecin ou ministre.

Or aujourd’hui, il y a trop de cas où, par délire de surpuissance, des enseignants décrètent d’emblée qui pourra réussir de qui ne le pourra pas, avec toutes les mécaniques d’inclusion ou d’exclusion qui en découlent.

Pour preuve, une collègue qui aura été AVS dans une école maternelle aura eu affaire à cette personne qui lui aura expliqué que sa classe était divisée en trois sections, les bons à droite dont on s’occupait, les moyens au centre dont on attendait de voir ce qu’ils deviendraient, et puis les autres à gauche, qu’il lui était interdit de fréquenter.
Avoir la prétention de savoir d’un enfant de quatre ans ce qu’il deviendra en l’absence de la considération d’un développement psychomoteur classique est inacceptable.

J’ai honte également d’avoir croisé dans la rue les parents d’un élève, malheureusement de ce niveau intellectuel assez bas qu’ils croyaient très sincèrement que le placement de leur enfant non pas stupide mais hyperactif dans une structure pour handicapés, non seulement serait pour son bien, mais se ferait à son avantage. Honte de ne pas leur avoir dit de la liquidation qui s’en opérait et de son avenir qui s’en handicapait.

Je n’ai rien dit parce que m’ayant dit de me taire, je me serais tu, mais le regrette désormais.

Il y a des personnels formidables qui oeuvrent dans le sens d’une amélioration globale des niveaux de chacun en fonction de leurs capacités respectives, mais d’autres qui n’ont aucune place dans le système d’enseignement.

Mon étude s’en veut la preuve, qui s’attache à démontrer que nous avons la responsabilité de ce que nous devenons par la façon dont nous réinvestissons nos sphères professionnelles.

Je regrette seulement qu’il n’y a pas franchement d’interdisciplinarité sur ce site, dont je suis apparemment le seul AVS à faire valoir mon ressentiment sur ces éléments heureusement non représentatifs d’une majorité.

Peut-être qu’on ne parle que des trains en retard, mais dans une optique d’amélioration, cela a aussi son intérêt.

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