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Les enseignants seront recrutés par les chefs d'établissement


nonau

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Il y a 1 heure, Ola-ilou a dit :

C'est plus que grave comme système..

On retrouve bien la pâte macronniste qui manipule la société... Tout est fait de façon sournoise comme avec ces adhérents de " en marche".. On les valorise à outrance en leur faisant miroiter des statuts qu'ils n'auraient jamais pû occuper dans la société auparavant et on les tient  ! ce sera pareil pour les enseignants ( loi du silence pour avancer comme on le souhaite avec copinage et filoutage pour pouvoir enseigner où bon nous semble) ...Je suis désolée mais ça rappelle bcp de chose que certains avaient mis en place dans la société au moment de la seconde guerre mondiale....et personne n'avait bronché ....!

4 lignes pour arriver au point Godwin ! Chapeau

(je ne soutiens en rien Macron :angel_not:)

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La loi de Godwin ....Pffff ! Je la découvre ........

Avez-vous vu le reportage sur TF1 sur l'équipe de Macron ???? Je le trouve bien plus parlant que n'importe quelle analyse sur nos types de communication sur internet......

Est-ce que cette loi est fait pour illégitimer tout argument qui serait dérangeant pour la mise en place sournoise d'un tel système ....???? Loi qui date de 1990 !!! très récente ...basé et fondé sur quoi ?????? Pfff double pffff !!!

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Un joli passage de cette analyse : "Recevoir un point Godwin devrait faire réaliser qu’on a été ridicule dans son argumentation. Pour les autres contributeurs qui assistent à cette « remise de prix » publique, c’est un moyen de reconnaître ceux dont on peut ignorer l’argumentation infondée. Celui qui reçoit ce point au mieux s’arrête de polémiquer car il réalise qu’il est ridicule ou continue sur sa lancée et risque alors de ne plus être entendu du tout. C’est aussi un signal donné aux autres qu’il est inutile et même non souhaitable de continuer à répondre à ses messages sur le sujet disputé."

 

Voilà une jolie inerdiction de penser par soi même !! On en reparle dans 15 ans ????.....

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Oui, on assiste encore à une volonté de dégradation des conditions d'exercice de notre profession et une nouvelle fois avec l'assentiment de certains de nos syndicats.
Pourtant juste après l'épisode "semaines de 4.5 jours" et son échec notable, tout ce petit monde devrait se poser des questions.
Non, aucunement, au contraire presque, ils sont sûrs d'avoir raison.
Comme ils avaient raison, pour bon nombre des réformes précédentes qui ont amené notre métier à cet état de déliquescence.
Car contrairement, à ce que raconte notre plus illustre citoyen, on en a pris des réformes ces trente dernières années  et quasiment toutes plus mauvaises les unes que les autres.

Maintenant concernant "les points Godwin", leur attribution devient plus un moyen de couper court à tout échange. Il suffit de dire que l'interlocuteur est un imbécile pour ne plus avoir à justifier ses propres réponses. 

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Il se croit tout permis maintenant, puisqu'il a réussi à détricoter toutes les anciennes réformes avec l'appui de la majorité des enseignants (et même de la population) et, contrairement à ce qu'il dit, sans aucun appui de la recherche. Les 4 jours et revenir sur la réforme du collège, c'était le même genre de mesures populistes. Alors la méthode syllabique, le recrutement des enseignants façon privé et le rejet du "pédagogisme", de "l'égalitarisme", des "mathématiques modernes", ça va dans le même sens... mais cette fois-ci, sans l'appui des enseignants. Ahlala... 

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il y a une heure, Samuel24 a dit :

Il se croit tout permis maintenant, puisqu'il a réussi à détricoter toutes les anciennes réformes avec l'appui de la majorité des enseignants (et même de la population) et, contrairement à ce qu'il dit, sans aucun appui de la recherche.

Pour être tout-à-fait précis, il détricote sans appui de la recherche une réforme Peillon qui ne s'appuyait sur aucune recherche - aucune étude n'ayant montré une quelconque supériorité de la semaine de 4 jours 1/2 sur celle de 4 jours.

 

il y a une heure, Samuel24 a dit :

Les 4 jours et revenir sur la réforme du collège, c'était le même genre de mesures populistes.

Quant à celle-ci, un peu de lecture qui permet de se réjouir de la disparition, populiste ou pas, d'une réforme qui avait été mise en place malgré des études peu encourageantes ailleurs :

 

http://www.lepoint.fr/societe/reforme-du-college-le-fiasco-quebecois-11-03-2016-2024736_23.php

Citation

Réforme du collège : le fiasco québécois

Le Québec a mis en place en 2005 le "Renouveau pédagogique", une réforme du secondaire semblable à la nôtre. Dix ans après, c'est un échec retentissant.

Elle s'appelait le « Renouveau pédagogique ». La politique éducative lancée au Québec en 1997 et mise en place en 2005 n'a pas apporté les résultats escomptés, loin de là. L'objectif affiché était pourtant fort louable : permettre aux garçons et aux élèves en difficulté de mieux réussir, et diminuer le décrochage scolaire. Son principe reposait sur l'approche par compétences, l'interdisciplinarité, l'introduction de « domaines généraux de formation qui font référence aux enjeux sociaux actuels » (« Santé et bien-être, Orientation et entrepreneuriat, Environnement et consommation, Médias ainsi que Vivre-ensemble et citoyenneté », des intitulés proches de ceux des Enseignements pratiques interdisciplinaires mis en place en France à la rentrée prochaine)…

Un argumentaire qui ressemble à s'y méprendre à la réforme du collège française, dont les mots-clefs sont identiques. Dans l'Hexagone, la réforme annoncée est largement décriée : nivellement par le bas, fin annoncée de la plupart des classes bilangues et européennes, affaiblissement de l'enseignement des langues anciennes, interdisciplinarité imposée au détriment des enseignements disciplinaires purs… Autant d'arguments brandis par ses nombreux détracteurs, qui s'appuient désormais de plus en plus sur l'expérience québécoise pour tenter de faire reculer le ministère.

Résultats en baisse et hausse des inégalités

En effet, le « Renouveau pédagogique » québécois a été un échec retentissant. Une évaluation de cette politique éducative s'est déroulée de 2007 à 2013, sur 3 724 jeunes et 3 913 parents, répartis en trois cohortes distinctes, dont deux seulement étaient soumises à la réforme. Les conclusions de l'équipe de chercheurs de l'université de Montréal, dirigée par les professeurs Simon Larose et Stéphane Duchesne, sont sans appel. Les résultats scolaires ne se sont pas améliorés avec la réforme : ils ont légèrement baissé en maths, et ont diminué plus nettement en français, malgré l'ajout de 150 heures d'enseignement entre la 6e et la 4e. [...]

 

 

Modifié par prof désécol
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Ah bon? Pas d'études? Testu? Montagner? Le rapport de médecine de 2010? Aucune étude/rapport ne prouve non plus que 4 jours c'est mieux ou aussi bien, sauf l'étude scientifique à Arras, mais qui montre le contraire...

http://cache.media.education.gouv.fr/file/06_-_juin/73/5/RAPPORT_ARRAS_rythmes_educatifs_juin_2016_592735.pdf

Quand à l'article du Point ( no comment...) qui se base sur le rapport Québécois, c'est un peu un biais de confirmation. Il y a autant de points communs et de différences entre l'esprit de la réforme en France et celles du Québec ou de la Finlande, et en Finlande.... Bah ça a fonctionné!

Mais c'est sûr que casser des réformes avant que ce ne soit évalué, ça permet de prouver que... ça n'a pas plus d'effet! Mais là, ça relève plus de la croyance que de la raison (comme la "fatigue" des enfants....).

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il y a 6 minutes, Samuel24 a dit :

Ah bon? Pas d'études? Testu? Montagner? Le rapport de médecine de 2010? Aucune étude/rapport ne prouve non plus que 4 jours c'est mieux ou aussi bien, sauf l'étude scientifique à Arras, mais qui montre le contraire...

http://cache.media.education.gouv.fr/file/06_-_juin/73/5/RAPPORT_ARRAS_rythmes_educatifs_juin_2016_592735.pdf

 

 Aucune comparaison en terme de résultats scolaires basées sur des évaluations sommatives -que prétendait améliorer la réforme Peillon- dans le pourtant très long document que tu cites.

 Il y est essentiellement question de ressenti du "climat" scolaire pendant trente pages, puis d'une deuxième étude où il est question de cantine scolaire, d'utilisation d'écran, d'appréciation des TAP par les élèves ou d'estime de soi et où viennent se perdre quelques courbes de vigilance à l'allure scientifique basée... sur la seule commune d'Arras.

 Deuxième étude réalisée d'ailleurs... par Testu. Le même qui s'était fortement engagé pour la réforme mais qui, n'en doutons pas, n'aurait pas hésité tirer d'autres conclusions si elles n'étaient pas allées dans le sens de son engagement. :happy:

 

 

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Ce même Testu qui a plusieurs fois changé d'avis sur la meilleure demi journée pour travailler.

 

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il y a 4 minutes, cyrille1 a dit :

Ce même Testu qui a plusieurs fois changé d'avis sur la meilleure demi journée pour travailler.

 

 Le fait que François Testu - à cette époque conseiller municipal socialiste dans une commune d'Indre-et-Loir- ait infléchi sa position n'a probablement rien d'un accommodement avec Peillon qui laissait le choix du samedi ou du mercredi matin alors que lui-même pourfendait auparavant les longs week-ends "perturbateurs"...

 Seules des considérations purement scientifiques ont dû l'amener à conclure que cela n'avait finalement pas tant d'importance que cela !

:closedeyes:

 

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Pour la x ème fois cette étude de 2002 qui se base sur les résultats des évals nationales CE2 et 6ème...Et encore cette étude compare des résultats entre des élèves ayant école le samedi matin et d'autres 4 jours...(ce que soutient l'Académie de médecine)

 

"Cette analyse montre un léger effet positif de la semaine de 4 jours, mais trop faible pour être statistiquement significatif. Les auteurs concluent que «less progrès des élèves sur les apprentissages fondamentaux, à niveau de départ équivalent et à environnement social équivalent, ne sont donc pas beaucoup affectés par le choix du rythme scolaire hebdomadaire. [...] On peut donc en conclure que, ni négatif ni nettement positif, l’effet de cette organisation de la semaine scolaire (4jours) sur les progrès des élèves en français et en mathématiques doit plutôt être considéré comme neutre".
 
»
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