dada Posté(e) 6 septembre 2017 Posté(e) 6 septembre 2017 Comme les collègues demandez aux parents d'élèves ( représentants de parents au CE ou APE ou parents volontaires) de s'en occuper. Pour connaître vos droits, vous avez des représentants du personnel, ils sont très au fait de toutes ces règles, et oui les syndicats ça sert aussi à ça...
Invité Posté(e) 6 septembre 2017 Posté(e) 6 septembre 2017 Merci à tous. Je vais en parler demain midi avec les collègues. Un petit badge noir me plairait bien. On a un papa prof au collège dà côté ,directement concerné, son enfant était chez la collègue (cours double à 20) et va atterrir en cours simple à 29.... peut être qu'il sera partant pour refaire la déco des abords de l'école....
lolo971 Posté(e) 6 septembre 2017 Posté(e) 6 septembre 2017 J ai vu qu il y avait plusieurs fermetures ..tu es dans le var comme moi je suppose !?
Piscadori Posté(e) 7 septembre 2017 Posté(e) 7 septembre 2017 Franchement, se demander si on le droit de poser une banderole ou de bloquer l'école, c'est le début de la fin non ? Les droits, la justice, ce n'est pas l'Etat qui doit indiquer tout ça, car il crée les lois pour lui. Votre situation semble justifier la mesure, donc faites-le, et fortement.
Goëllette Posté(e) 7 septembre 2017 Posté(e) 7 septembre 2017 Ce n'est pas une question de justification mais une question de respect de leurs devoirs. Je trouve dangereux de conseiller à des collègues de se mettre en danger. 2
Piscadori Posté(e) 8 septembre 2017 Posté(e) 8 septembre 2017 En danger ? S'il en existe un, il est vraiment petit face aux revendications. A un moment il faut savoir ce que l'on veut. De plus, si une école, une commune, et/ou plus se manifeste d'un bloc, il y a de moins en moins de "danger".
Goëllette Posté(e) 8 septembre 2017 Posté(e) 8 septembre 2017 Aucune revendication de carte scolaire ne vaut de risquer une sanction disciplinaire pour avoir enfreint le devoir de discrétion professionnelle qui fait partie du contrat qu'on a accepté en devenant PE. On peut trouver cela injuste mais c'est comme ça. De plus, hormis la pauvre collègue qui a perdu son poste, ce sont les élèves et donc leurs parents qui sont principalement concernés. C'est à eux de se bouger. Les enseignants peuvent leur donner les éléments, témoigner adroitement de la difficulté plus grande d'enseigner une fois la fermeture effectuée, suggérer par ricochet des actions à mener mais ils ne doivent pas en prendre l'initiative, surtout au sein de leur école. 2
Piscadori Posté(e) 10 septembre 2017 Posté(e) 10 septembre 2017 Le 08/09/2017 à 23:41, Goëllette a dit : Aucune revendication de carte scolaire ne vaut de risquer une sanction disciplinaire pour avoir enfreint le devoir de discrétion professionnelle qui fait partie du contrat qu'on a accepté en devenant PE. On peut trouver cela injuste mais c'est comme ça. De plus, hormis la pauvre collègue qui a perdu son poste, ce sont les élèves et donc leurs parents qui sont principalement concernés. C'est à eux de se bouger. Les enseignants peuvent leur donner les éléments, témoigner adroitement de la difficulté plus grande d'enseigner une fois la fermeture effectuée, suggérer par ricochet des actions à mener mais ils ne doivent pas en prendre l'initiative, surtout au sein de leur école. Je suis presque toujours d'accord avec toi quand je te lis Mais sur les revendications, avec une telle manière de penser, c'est la défaite assurée. Ton premier point : les sanctions disciplinaires on s'en fout, tu convoques les media, les parents, etc ... tu gagnes. De plus le "contrat" est très injuste sur certains points, et la discrétion professionnelle, je ne suis pas certain qu'elle entre en jeu dans ce cas là. Sans oublier que ce contrat est fait par ceux qui ont le pouvoir pour ... ceux qui ont le pouvoir. Deuxième point : il faut regarder ça plus en tant que société et collectif qu'en tant qu'individu. Si on touche à un de mes collègues injustement, je me sens concerné. Nous sommes un. Troisième point : c'est assez lâche ou de la très mauvaise soumission, il faut assumer, je suis un citoyen avant d'être au service de gestionnaires. Il faut oeuvrer pour le bien commun, et non pas son unique confort personnel. (si je me manifeste, on va me taper sur les doigts ou alors on gagnera (faut ensuite attribuer les probalités à ces deux-cas), si je ne me manifeste pas, je ne risque rien, un espèce de statu-quo, sui sur le long terme est toujours défavorable aux petits éléments) On veut nous faire oublier que le vrai pouvoir, c'est la base qui le possède. Ca semble fonctionner.
Goëllette Posté(e) 10 septembre 2017 Posté(e) 10 septembre 2017 Il y a 2 heures, Piscadori a dit : Je suis presque toujours d'accord avec toi quand je te lis Mais sur les revendications, avec une telle manière de penser, c'est la défaite assurée. Ton premier point : les sanctions disciplinaires on s'en fout, tu convoques les media, les parents, etc ... tu gagnes. De plus le "contrat" est très injuste sur certains points, et la discrétion professionnelle, je ne suis pas certain qu'elle entre en jeu dans ce cas là. Sans oublier que ce contrat est fait par ceux qui ont le pouvoir pour ... ceux qui ont le pouvoir. Deuxième point : il faut regarder ça plus en tant que société et collectif qu'en tant qu'individu. Si on touche à un de mes collègues injustement, je me sens concerné. Nous sommes un. Troisième point : c'est assez lâche ou de la très mauvaise soumission, il faut assumer, je suis un citoyen avant d'être au service de gestionnaires. Il faut oeuvrer pour le bien commun, et non pas son unique confort personnel. (si je me manifeste, on va me taper sur les doigts ou alors on gagnera (faut ensuite attribuer les probalités à ces deux-cas), si je ne me manifeste pas, je ne risque rien, un espèce de statu-quo, sui sur le long terme est toujours défavorable aux petits éléments) On veut nous faire oublier que le vrai pouvoir, c'est la base qui le possède. Ça semble fonctionner. La défaite de quoi ? La défaite pour qui ? Assurément, si un collègue s'en mêle, c'est sa défaite assurée à lui, alors que le jeu n'en valait pas forcément la chandelle pour lui. Car une nouvelle fois, qui est principalement pénalisé par une fermeture de classe ? - L'enseignant qui voit son poste supprimé (et encore, pas toujours, car selon les cas, il préfère parfois bénéficier d'une bonification pour avoir l'école de son choix). - Les élèves, à supposer que cela leur fasse quelque chose d'étudier à 5 de plus par classe, et leurs parents, à supposer que ça les intéresse, ce qui est hélas de moins en moins le cas. Je pense qu'il est possible de soutenir le premier et d'essayer de sauver la classe en informant les parents pour qu'ils se mobilisent, sans se mettre en infraction. Et même si personnellement, je décidais d'en prendre le risque, je n'irais pas jusqu'à le conseiller aux autres, surtout en le minimisant.
Torque Posté(e) 10 septembre 2017 Posté(e) 10 septembre 2017 Je réalise subitement que depuis le début on semble parler ici des réactions à avoir en cas de fermeture d'une classe, mais sans jamais en évoquer les raisons. En effet, se voir notifier une fermeture quand il manque juste un ou deux élèves pour conserver la classe menacée n'est pas la même chose que dans le cas où l'école vit une soudaine et conséquente baisse des effectifs pour des raisons diverses, genre 10 élèves en moins sur une centaine au total. Dans le premier cas, on peut demander à la mairie des dérogations exceptionnelles pour les nouveaux inscrits et ainsi récupérer les deux ou trois élèves nécessaires au maintien de la classe (dans une commune à plusieurs écoles), mobiliser les parents, la Presse et les syndicats. Dans le second cas il n'y a rien à faire.
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