nonau Posté(e) 17 novembre 2017 Auteur Posté(e) 17 novembre 2017 Il y a 10 heures, montagny a dit : ok, l'Inserm dit qqchose et d'autre le contraire.... pour revenir au PPCR : Classe exceptionnelle La note de service est en cours de rédaction et sera publiée le 7 décembre au plus tard. Promotion 2017 : les candidats doivent déposer leur candidature sur une durée de 15 jours qui suit la publication de la note de service. CAP prévues les deux premières semaines de février Promotion 2018 : candidature début avril, CAP fin mai Il y aura bien exceptionnellement deux campagnes de promotion cette année. Les candidats ayant postulé sur la première et n’ayant pas été retenus devront postuler à nouveau pour la deuxième promotion. Conseils pour les candidats potentiels : remplir le CV i prof et si parcours diversifié (changement de corps en particulier), regrouper les pièces justificatives aux missions spécifiques ouvrant droit à l’éligibilité dès maintenant. Rendez-vous de carrière et boost Boost 2017-2018 : pour les collègues à l'échelon 6 ou 8, la CAPD pour le 1er degré aura lieu le 24 janvier et entre le 23 et le 31 janvier pour le 2nd degré Boost 2018-2019 : les rendez-vous de carrière vont avoir lieu cette année pour les collègues suivants Echelon 6 entre le 01/09/2016 et le 31/08/2017 Echelon 8 entre le 01/03/2016 et le 28/02/2017 Echelon 9 entre le 01/09/2016 et le 31/08/2017 Hors classe Promotions au 1er septembre 2018 : les collègues qui ont au moins 2 ans d’ancienneté dans le 9ème échelon au 1er septembre 2017. Pas de rendez vous de carrière prévu pour ces collègues. Promotions au 1er septembre 2019 : les collègues promouvables et non promus en 2017-2018 et ceux ayant eu un rendez vous de carrière en 2017-2018. Les ratios promus/promouvables seront fixés pour garantir le maintien du flux actuel à la hors classe. La note de service avec la détermination du ratio est prévue pour le 14 décembre pour le 1er degré. Une belle usine à gaz pour la HC ....
Goëllette Posté(e) 17 novembre 2017 Posté(e) 17 novembre 2017 Et un régal pour les Elus de la classe exceptionnelle qui sont si peu nombreux qu'ils sont certains de passe et regarder d'encore plus haut leurs collègues qui bossent autant qu'eux mais n'ont pas pu ajouter des points de bonif à leur barème ... L'arnaque de la décennie !
montagny Posté(e) 18 novembre 2017 Posté(e) 18 novembre 2017 Il y a 22 heures, Goëllette a dit : ils sont certains de passe et regarder d'encore plus haut leurs collègues qui bossent autant qu'eux mais n'ont pas pu ajouter des points de bonif à leur barème le syndrome calimero peut-être???? Le système fait que certains vont avoir une belle évolution de carrière au détriment de personne d'autre car ils en ont le droit.... Se monter les uns contre les autres n'a rien de positif. Tout le monde peut " ajouter des points de bonif à leur barème", il y a égalité. Les postes qui ouvrent à bonif sont ouverts à tous les PE....
Goëllette Posté(e) 18 novembre 2017 Posté(e) 18 novembre 2017 A priori non, puisque les "postes à bonif" sont de plus en plus distribués après entretien, et le déroulé des événements des 3 dernières années fait qu'il y a une forme de hold up (involontaire ou non) de quelques uns aux dépens des autres. Autrefois, les collègues passaient hors classe en fin de carrière et la différence de "bonif" "pas bonif" de 1 point était acceptable. Maintenant, par exemple, un directeur déchargé de classe en REP+ prend 3 points d'un coup ce qui le fait passer devant des collègues qui ont 5 ans de plus voire davantage, et la création de la classe exceptionnelle tombe à pic car du coup, trois ans après, il peut carrément faire le "grand saut". Je persiste à affirmer que l'adjoint hors REP (dont l'école est parfois aussi voire bien plus difficile que la REP+ du second), ou le TR (y compris ceux travaillant en REP) n'est pas moins méritant qu'un directeur déchargé de classe en REP+ pour que le premier, à cause de la réforme des REP, qui voit ses chances d'accéder à la hors classe avant la retraite s'amenuiser quand le second devient le "roi du pétrole". C'est totalement disproportionné. Ça correspond à un échelon et demi soit plus de 5 ans. Je travaille en REP+. Je ne me trouve pas davantage de valeur que mes collègues de l'école sur le trottoir d'en face qui ont des élèves aussi difficiles que les miens mais qui dépendent d'un collège qui n'est pas classé REP. Je ne me trouve pas non plus davantage de valeur que les TR rattachés à mon école et ceux qui y viennent remplacer. Pourtant, j'ai deux points de plus qu'eux pour la hors classe. Ça équivaut à un échelon. C'est trop. Je ne trouve pas normal qu'un enseignant UP2A ou RASED rattaché en REP+, même s'il n'y travaille pas à 100% (voire même pas du tout), puisse bénéficier des deux points alors que le TR n'y a pas le droit même en y travaillant davantage. C'est le gouvernement précédent (et ceux qui ont cautionné leurs réformes) qui a tout fait pour nous monter les uns contre les autres, pas les collègues lésés, il ne faut pas inverser les rôles.
Zarko Posté(e) 18 novembre 2017 Posté(e) 18 novembre 2017 Il y a 3 heures, Goëllette a dit : A priori non, puisque les "postes à bonif" sont de plus en plus distribués après entretien, et le déroulé des événements des 3 dernières années fait qu'il y a une forme de hold up (involontaire ou non) de quelques uns aux dépens des autres. Autrefois, les collègues passaient hors classe en fin de carrière et la différence de "bonif" "pas bonif" de 1 point était acceptable. Maintenant, par exemple, un directeur déchargé de classe en REP+ prend 3 points d'un coup ce qui le fait passer devant des collègues qui ont 5 ans de plus voire davantage, et la création de la classe exceptionnelle tombe à pic car du coup, trois ans après, il peut carrément faire le "grand saut". Je persiste à affirmer que l'adjoint hors REP (dont l'école est parfois aussi voire bien plus difficile que la REP+ du second), ou le TR (y compris ceux travaillant en REP) n'est pas moins méritant qu'un directeur déchargé de classe en REP+ pour que le premier, à cause de la réforme des REP, qui voit ses chances d'accéder à la hors classe avant la retraite s'amenuiser quand le second devient le "roi du pétrole". C'est totalement disproportionné. Ça correspond à un échelon et demi soit plus de 5 ans. Je travaille en REP+. Je ne me trouve pas davantage de valeur que mes collègues de l'école sur le trottoir d'en face qui ont des élèves aussi difficiles que les miens mais qui dépendent d'un collège qui n'est pas classé REP. Je ne me trouve pas non plus davantage de valeur que les TR rattachés à mon école et ceux qui y viennent remplacer. Pourtant, j'ai deux points de plus qu'eux pour la hors classe. Ça équivaut à un échelon. C'est trop. Je ne trouve pas normal qu'un enseignant UP2A ou RASED rattaché en REP+, même s'il n'y travaille pas à 100% (voire même pas du tout), puisse bénéficier des deux points alors que le TR n'y a pas le droit même en y travaillant davantage. C'est le gouvernement précédent (et ceux qui ont cautionné leurs réformes) qui a tout fait pour nous monter les uns contre les autres, pas les collègues lésés, il ne faut pas inverser les rôles.
Nao Posté(e) 19 novembre 2017 Posté(e) 19 novembre 2017 Il y a 10 heures, montagny a dit : le syndrome calimero peut-être???? Le système fait que certains vont avoir une belle évolution de carrière au détriment de personne d'autre car ils en ont le droit.... Se monter les uns contre les autres n'a rien de positif. Tout le monde peut " ajouter des points de bonif à leur barème", il y a égalité. Les postes qui ouvrent à bonif sont ouverts à tous les PE.... Les postes à bonification sont officiellement ouverts à tous, mais les entretiens pour y accéder sont d'une opacité totale. Chez moi seuls les anciens CPC y accèdent, à quelques rares exceptions près. De même qu'officiellement tous les postes en délégation à la MGEN sont ouverts à tous mais seuls les adhérents SE y accèdent. Il faudrait vraiment prendre ses collègues pour des imbéciles profonds en leur faisant croire que ces stats sont le fruit du hasard. 1
nonau Posté(e) 19 novembre 2017 Auteur Posté(e) 19 novembre 2017 il y a 44 minutes, Nao a dit : Les postes à bonification sont officiellement ouverts à tous, mais les entretiens pour y accéder sont d'une opacité totale. Chez moi seuls les anciens CPC y accèdent, à quelques rares exceptions près. De même qu'officiellement tous les postes en délégation à la MGEN sont ouverts à tous mais seuls les adhérents SE y accèdent. Il faudrait vraiment prendre ses collègues pour des imbéciles profonds en leur faisant croire que ces stats sont le fruit du hasard. Montagny étant militant au SE, il te donne une réponse administrative qu'un IEN aurait pu te donner...D'ailleurs c'est comme ça qu'ils approchent les stagiaires dans les ESPE "si tu veux espérer évoluer il y a un préalable: te faut te syndiquer chez nous...". Quant à monter les collègues les uns contre les autres, le SE ne devrait pas trop donner de leçons...
nonau Posté(e) 19 novembre 2017 Auteur Posté(e) 19 novembre 2017 Dans le projet du budget 2018 pour la partie 1ER degré de l'EN voilà ce que l'on apprend: -Le paragraphe « Avancement de grade - modification du taux de promus-promouvables des Professeurs des écoles » qui existait en 2017 et qui correspondait au financement de l’augmentation du nombre de Hors classe (passage de 5 à 5,5%) disparaît ... -Prestations sociales Le budget consacré aux prestations sociales et allocations diverses passe de 27 300 000 à 23 951 000. Soit une baisse de 3 349 000 euros, soit une baisse de plus de 12%. -Les indemnités de sujétion spéciale des directeurs d’école diminuent et passent de 99 à 96,2M€ Le montant total de l’ISSR reste le même alors que 629 ETP supplémentaires consacrés au remplacement sont annoncés. -Les fermetures d’écoles se poursuivent : 46 435 à la rentrée 2015 / 45 877 à la RS 2017 = soit 558 écoles fermées en 1 an ! (ceci entrainant cela...) -Postes d’enseignants dans les écoles françaises à l’étranger : 180 suppressions de postes (80 postes d’expatriés et 100 postes d’enseignants résidents 1er et 2nd degré confondus). Au-delà de 2018, selon l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE), certaines « hypothèses de travail » 160 autres postes pourraient disparaître en 2019. -Moins de postes aux concours Le projet de budget prévoit une baisse du nombre de postes au concours 2018 : 11 850 postes de stagiaires sont prévus à la place des 14 011 issus du concours 2017 (13 011 + 1000 listes complémentaires). Ce sont donc 2 161 emplois de stagiaires en moins qu’en 2017, c’est-à-dire 1 080 moyens d’enseignement en moins à la rentrée 2018 (les stagiaires sont à mi-temps en devant élèves). -Rémunération: Les bleus budgétaires annoncent une hausse des dépenses de personnel (+ 492 M€ d’euros) mais ne tiennent pas compte des récentes annonces du Ministre de l’Action et des comptes publics concernant le report des mesures PPCR. Le PLF prévoit des économies au titre du rétablissement du jour de carence, à hauteur de 40,3 M€ et de la baisse de l’indemnité de garantie individuelle du pouvoir d’achat (-3M€). A noter la mise en place progressive à compter de la rentrée 2018 de la revalorisation de l’indemnité REP+. Le premier versement s’opérerait au 1er septembre 2018. D’après le bleu budgétaire, cette augmentation s’élèverait à 101 euros par mois pour l’année prochaine. Les indemnités sont en baisse par rapport à 2017 et s’établissent à 676,6 M€. L’indemnité de congé formation et l’indemnité de fonction particulière ont disparues depuis 2017. L’indemnité différentielle PE et la GIPA disparaissent. En 2017, elles se chiffraient à 7,1 M€. L’ISSR stagne malgré la priorité annoncée au remplacement.
montagny Posté(e) 19 novembre 2017 Posté(e) 19 novembre 2017 Il y a 12 heures, nonau a dit : D'ailleurs c'est comme ça qu'ils approchent les stagiaires dans les ESPE "si tu veux espérer évoluer il y a un préalable: te faut te syndiquer chez nous...". jamais entendu cela de quelque syndicat que ce soit... Il y a 12 heures, nonau a dit : Montagny étant militant au SE je suis syndiqué et non syndicaliste, je n'ai aucun mandat...certains du SE feraient une drôle de tête en entendant cela compte tenu de la teneur mes interventions avec eux....
Goëllette Posté(e) 19 novembre 2017 Posté(e) 19 novembre 2017 Il y a 10 heures, nonau a dit : Dans le projet du budget 2018 pour la partie 1ER degré de l'EN voilà ce que l'on apprend: -Le paragraphe « Avancement de grade - modification du taux de promus-promouvables des Professeurs des écoles » qui existait en 2017 et qui correspondait au financement de l’augmentation du nombre de Hors classe (passage de 5 à 5,5%) disparaît ... -Prestations sociales Le budget consacré aux prestations sociales et allocations diverses passe de 27 300 000 à 23 951 000. Soit une baisse de 3 349 000 euros, soit une baisse de plus de 12%. -Les indemnités de sujétion spéciale des directeurs d’école diminuent et passent de 99 à 96,2M€ Le montant total de l’ISSR reste le même alors que 629 ETP supplémentaires consacrés au remplacement sont annoncés. -Les fermetures d’écoles se poursuivent : 46 435 à la rentrée 2015 / 45 877 à la RS 2017 = soit 558 écoles fermées en 1 an ! (ceci entrainant cela...) -Postes d’enseignants dans les écoles françaises à l’étranger : 180 suppressions de postes (80 postes d’expatriés et 100 postes d’enseignants résidents 1er et 2nd degré confondus). Au-delà de 2018, selon l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE), certaines « hypothèses de travail » 160 autres postes pourraient disparaître en 2019. -Moins de postes aux concours Le projet de budget prévoit une baisse du nombre de postes au concours 2018 : 11 850 postes de stagiaires sont prévus à la place des 14 011 issus du concours 2017 (13 011 + 1000 listes complémentaires). Ce sont donc 2 161 emplois de stagiaires en moins qu’en 2017, c’est-à-dire 1 080 moyens d’enseignement en moins à la rentrée 2018 (les stagiaires sont à mi-temps en devant élèves). -Rémunération: Les bleus budgétaires annoncent une hausse des dépenses de personnel (+ 492 M€ d’euros) mais ne tiennent pas compte des récentes annonces du Ministre de l’Action et des comptes publics concernant le report des mesures PPCR. Le PLF prévoit des économies au titre du rétablissement du jour de carence, à hauteur de 40,3 M€ et de la baisse de l’indemnité de garantie individuelle du pouvoir d’achat (-3M€). A noter la mise en place progressive à compter de la rentrée 2018 de la revalorisation de l’indemnité REP+. Le premier versement s’opérerait au 1er septembre 2018. D’après le bleu budgétaire, cette augmentation s’élèverait à 101 euros par mois pour l’année prochaine. Les indemnités sont en baisse par rapport à 2017 et s’établissent à 676,6 M€. L’indemnité de congé formation et l’indemnité de fonction particulière ont disparues depuis 2017. L’indemnité différentielle PE et la GIPA disparaissent. En 2017, elles se chiffraient à 7,1 M€. L’ISSR stagne malgré la priorité annoncée au remplacement. Très intéressant, tu aurais le lien officiel vers ces information ? Merci.
montagny Posté(e) 19 novembre 2017 Posté(e) 19 novembre 2017 il y a 31 minutes, Goëllette a dit : Très intéressant, tu aurais le lien officiel vers ces information ? Merci. un bleu est un document de travail. Le secrétaire général du gouvernement convoque les réunions interministérielles. Un de ses chargés de mission assiste obligatoirement à la réunion et rédige un compte rendu qui, en jargon administratif, est appelé « bleu » (cette appellation vient de ce que, dans les services du Premier ministre, le bleu est la couleur qui indique qu’un document a valeur décisionnelle). Quand le cabinet du Premier ministre a donné son accord, le secrétariat général du gouvernement assure la diffusion de ce « bleu » auprès des ministères intéressés.
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