ronin Posté(e) 11 février 2018 Posté(e) 11 février 2018 C'est bien de cela dont je parle quand je parle de se mêler de pédagogie. Ce n'est absolument pas de dire aux collègues comment ils doivent bosser, au contraire, c'est de défendre le vécu de terrain. La formation initiale par exemple, est une catastrophe selon moi. C'est aussi défendre des changements à ce niveau là. Ou encore dire ce que l'on pense des nouveaux IEN recrutés après avoir parfois enseigné seulement cinq ans ou même moins...
nonau Posté(e) 11 février 2018 Posté(e) 11 février 2018 il y a 1 minute, ronin a dit : C'est bien de cela dont je parle quand je parle de se mêler de pédagogie. Ce n'est absolument pas de dire aux collègues comment ils doivent bosser, au contraire, c'est de défendre le vécu de terrain. La formation initiale par exemple, est une catastrophe selon moi. C'est aussi défendre des changements à ce niveau là. Ou encore dire ce que l'on pense des nouveaux IEN recrutés après avoir parfois enseigné seulement cinq ans ou même moins... Ou des conseillers péda. qui n'ont jamais eu une classe à gérer.
Filounet Posté(e) 11 février 2018 Posté(e) 11 février 2018 Il y a 1 heure, ronin a dit : Exemple ? Egoïstement je vais te parler des TR et de la lutte pour leur égalité de traitement avec les autres enseignants (hors classe, classe exceptionnelle, ...), pour le respect de leur choix (ZIL et non Brigade, ou l'inverse, ...), mais il y a évidemment des tas de sujets intéressant la base et qui ne sont jamais relayés ou juste par effet d'annonce, sans suivi ultérieur.
Filounet Posté(e) 11 février 2018 Posté(e) 11 février 2018 il y a 9 minutes, ronin a dit : C'est bien de cela dont je parle quand je parle de se mêler de pédagogie. Ce n'est absolument pas de dire aux collègues comment ils doivent bosser, au contraire, c'est de défendre le vécu de terrain. La formation initiale par exemple, est une catastrophe selon moi. C'est aussi défendre des changements à ce niveau là. Ou encore dire ce que l'on pense des nouveaux IEN recrutés après avoir parfois enseigné seulement cinq ans ou même moins... Pourtant, au moment des programmes de 2008, ce sont bien les syndicats (au moins seunsa et snuipp) qui ont tout fait pour que les collègues les rejettent en bloc, allant jusqu'à leur en pré-mâcher la lecture, alors que sur le terrain, on était plutôt pour et surtout très content d'abandonner ceux de 2002, qu'eux avaient encensés. Pour moi, un syndicat ne doit pas s'occuper de ça tant qu'il ne s'est pas fait le porte-parole de la base sur les sujets qui l'intéressent. J'ai été choqué d'apprendre un jour qu'un directeur harcelé par ses collègues qui ne reconnaissaient pas ses prérogatives n'avait pas été défendu par son syndicat parce que celui-ci était pour un conseil des maîtres décisionnaire.
ronin Posté(e) 11 février 2018 Posté(e) 11 février 2018 Nonau : oui, bien sûr, je n'ai pas fait toute la liste, juste donné un exemple. Filounet : je suis d'accord que certains sujets sont moins bien défendus que d'autres et que les syndicats sont loin d'être parfaits. J'essaye juste d'expliquer un truc : les syndicats c'est nous. S'il n' y personne pour organiser les revendications, pour écrire, relayer, etc, il ne se passe rien. Clairement les syndicats sont faibles car ils manquent d'adhérents et de bénévoles. Ils ont leur part de responsabilité, c'est indéniable. Mais j'ai des tas d'exemples où on signale des trucs, on tente de démarrer qqch et tout le monde s'en fout. La profession est globalement totalement passive. Il n'y a que 40 % de votants aux élections pros (pour info les hospitaliers sont à 55%, les flics à 70%), il n'y a que 15% de syndiqués et les 2/3 le sont uniquement pour les mutations, donc, à la louche on a 5% de la profession qui se sent concerné, se renseigne et bouge. Moi je veux bien que l'on vire les syndicats, on met quoi à la place ? j'ai aussi des tas de collègues autour de moi qui râle en permanence mais ne font jamais rien, même pas signer une pétition, qui sont super fort en gueule et s'écrase dès que l'IEN se pointe, etc. Les syndicats ils ne peuvent absolument rien faire s'il n'y a pas de base, si personne ne veut se battre. Par ailleurs, tout les syndicats cherchent des militants, y compris pour remplacer des anciens qui en ont marre. Ou alors il faut monter des collectifs. Pourquoi pas. On nous bassine avec les pays scandinaves mais là-bas c'est 80 à 90 % de syndiqués. Mais ne bénéficient des accords signés que ceux qui sont syndiqués, une piste peut-être ?
ronin Posté(e) 11 février 2018 Posté(e) 11 février 2018 Ah mais après tu as syndicat et syndicat....tu as ceux qui font de la politique plutôt que du syndicalisme, et ceux qui se sont auto-proclamés CampduBien-progressistes. Mais, justement, il en existe d'autres, il suffit de ne pas soutenir ceux qui ont trahi ou emmerdés la profession...
ronin Posté(e) 11 février 2018 Posté(e) 11 février 2018 C'est sûr que si le Snuipp se retrouve encore majoritaire et loin devant les autres à la fin de l'année, il faudra pas se plaindre. Quant à l'unsa c'est le syndicat de l'administration et de la hiérarchie piloté par le PS et la deuxième gauche donc, bon, si les collègues ne comprennent toujours pas...
Nao Posté(e) 11 février 2018 Posté(e) 11 février 2018 Il y a 1 heure, ronin a dit : Nonau : oui, bien sûr, je n'ai pas fait toute la liste, juste donné un exemple. Filounet : je suis d'accord que certains sujets sont moins bien défendus que d'autres et que les syndicats sont loin d'être parfaits. J'essaye juste d'expliquer un truc : les syndicats c'est nous. S'il n' y personne pour organiser les revendications, pour écrire, relayer, etc, il ne se passe rien. Clairement les syndicats sont faibles car ils manquent d'adhérents et de bénévoles. Ils ont leur part de responsabilité, c'est indéniable. Mais j'ai des tas d'exemples où on signale des trucs, on tente de démarrer qqch et tout le monde s'en fout. La profession est globalement totalement passive. Il n'y a que 40 % de votants aux élections pros (pour info les hospitaliers sont à 55%, les flics à 70%), il n'y a que 15% de syndiqués et les 2/3 le sont uniquement pour les mutations, donc, à la louche on a 5% de la profession qui se sent concerné, se renseigne et bouge. Moi je veux bien que l'on vire les syndicats, on met quoi à la place ? j'ai aussi des tas de collègues autour de moi qui râle en permanence mais ne font jamais rien, même pas signer une pétition, qui sont super fort en gueule et s'écrase dès que l'IEN se pointe, etc. Les syndicats ils ne peuvent absolument rien faire s'il n'y a pas de base, si personne ne veut se battre. Par ailleurs, tout les syndicats cherchent des militants, y compris pour remplacer des anciens qui en ont marre. Ou alors il faut monter des collectifs. Pourquoi pas. Oui alors bon, avec les années je peux te certifier qu'une délégation locale préfèrera rester faible (pour reprendre ton expression) plutôt que d'intégrer des collègues susceptibles de ne pas être toujours d'accord avec elle. L'organisation syndicale est devenue une structure politique et finalement ceux qui payent et ceux qui votent.... se font souvent avoir. Sans vouloir remuer le caca, je cite en vrac : nouveaux rythmes (vous allez voir ce sera meeeeeerveilleux), la PPCR (mais si mais, vous pourrez partir tôt en retraite malgré la décote tellement vos salaires vont augmenter!)... Cette forme de politique syndicale a mis tout un tas de collègues sur le côté parce que l'un refusait de dire qu'un CM est décisionnaire pour l'attribution des classes, l'autre parce que la PPCR qui arrivait sentait extrêmement mauvais alors qu'il fallait dire que ça serait vachement chouette (ça c'est moi pour tout dire) , l'autre encore qui refusait de se faire écarter de son poste au profit d'un membre du bureau.... Tous ces collègues mis sur le côté parlent autour d'eux. Et ils ne redorent pas le blason syndical. Je suis syndiquée depuis toujours (par principe et je m'y tiens), je n'ai jamais fait de lien entre ma cotisation et la facilité d'être mutée. Je n'ai jamais cherché de sauf-conduit. J'ai demandé de l'aide dans deux cas bien précis. Les représentants du personnel ont fait de leur mieux, ils ont pris sur leur temps personnel et leur énergie, et je les en remercie. Mais ça reste un cas personnel. Quand on touche à la philosophie du système, ça coince.J'ai écrit trois mails au mois de décembre. Chacun d'eux était destiné à une délégation syndicale locale. Je voulais des précisions à propos des 3 jours de carence que le Sénat réclamait pour les fonctionnaires. Je n'ai eu AUCUNE REPONSE. Nada. Niet. Que l'on ne vienne pas me dire que je ne cherche pas à m'intéresser, à m'investir. J'ai proposé mon aide pour plier les courrier et léchouiller les enveloppes pour les envois groupés de courriers. Pas de nouvelles. Je suis peut être tout simplement pénible. Je ne sais encore plus quel membre a mis en signature qu'il fallait se demander ce que chacun de nous faisait pour les syndicats (et il se signalera encore à nouveau, désolée pour la faiblesse de mes neurones). Je lui réponds : rien de rien. Ma candidature, ainsi que celle de beaucoup de collègues, n'intéresse personne.
ronin Posté(e) 11 février 2018 Posté(e) 11 février 2018 J'adhère à ce que tu dis, sauf que, pour les rythmes et le PPCR, encore une fois, ce ne sont pas TOUS les syndicats. Il y a des syndicats qui votent autrement. C'est pour ça que je ne comprends pas pourquoi tout le monde râle mais on retrouve toujours le Snuipp en tête, le SE en second. Peut-être que ça vaut le coup d'interroger et d'aller voir ailleurs. Personnellement, oui, je considère que certains syndicats sont des traîtres et des faux-culs. Et ça tombe bien, je suis allé voir ailleurs.
nonau Posté(e) 11 février 2018 Posté(e) 11 février 2018 Petit rappel: CTM de décembre 2016: Votes des syndicats concernant le PPCR et la nouvelle évaluation: Pour: Unsa, Fsu (snuipp), Sgen CFDT Contre: FO, CGT, Snalc http://snudifo-53.fr/wp-content/uploads/2016/10/CTM-communiqué-du-7-décembre.pdf http://snudifo-53.fr/wp-content/uploads/2017/09/EVALUATION_ECOLES_SEPT2017.pdf
Goëllette Posté(e) 11 février 2018 Posté(e) 11 février 2018 Il y a 1 heure, Nao a dit : Quand on touche à la philosophie du système, ça coince.J'ai écrit trois mails au mois de décembre. Chacun d'eux était destiné à une délégation syndicale locale. Je voulais des précisions à propos des 3 jours de carence que le Sénat réclamait pour les fonctionnaires. Je n'ai eu AUCUNE REPONSE. Nada. Niet. Que l'on ne vienne pas me dire que je ne cherche pas à m'intéresser, à m'investir. J'ai proposé mon aide pour plier les courrier et léchouiller les enveloppes pour les envois groupés de courriers. Pas de nouvelles. Je suis peut être tout simplement pénible. Je l'ai fait aussi et j'en suis revenue pour les mêmes raisons.
Messages recommandés
Créer un compte ou se connecter pour commenter
Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire
Créer un compte
Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !
Créer un nouveau compteSe connecter
Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.
Connectez-vous maintenant