André Jorge Posté(e) 9 février 2018 Posté(e) 9 février 2018 La scolarisation avant trois ans dans le collimateur gouvernemental : Citation "Il y a une interrogation depuis l'étude de France Stratégie qui introduit un doute sur la scolarisation dès 2 ans", déclare JM Blanquer. [...] alerter sur la nécessité de penser les conditions d’accueil des tout-petits à l’école maternelle pour que l’expérience scolaire profite à ces derniers [...] Il est probable que la crèche soit plus pertinente que la scolarisation à 2 ans" dit le ministre. http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2018/02/08022018Article636536710170885010.aspx
leene Posté(e) 9 février 2018 Posté(e) 9 février 2018 J'ai toujours trouvé étrange que la première mesure du programme éducatif de macron soit l'augmentation des places en crèches....
ptitangel Posté(e) 11 février 2018 Posté(e) 11 février 2018 Vers chez moi, ce débat a déjà été écarté... Puisque les TPS ne comptent pas dans les effectifs, impossible de les intégrer. En effet, quel intérêt de rajouter 3TPS quand on a déjà 25 ou 28 élèves dans la classe. Je pense clairement que ce n'est dans ce cas pas adapté. Par contre, si nous pouvons rêver de classe de maternelle entre 20 et 23 élèves, là je vois très bien leur place. Car pour les enfants de début d'année, il y en a beaucoup qui s'ennuient chez la nounou. Dans les petits frères petites soeurs de mes élèves, il y en avait plusieurs nés entre janvier et mars qui étaient propres en septembre et qui auraient eu tout à fait leur place dans la classe si les effectifs avaient été moins lourds...
Pascal Oudot Posté(e) 11 février 2018 Posté(e) 11 février 2018 Le problème de la scolarisation des deux ans n'est pas une question de bienfait ou d'opportunité, c'est une question de bien-être. Peut-elle être profitable, j'en doute vues nos conditions de travail. A deux ans on a besoin d'une individualisation puissante dans la relation avec autrui et avec l'adulte, alors dépasser dix enfants de cet âge est une absurdité (six est le nombre idéal), les incorporer dans une classe de 20 loupiots de trois ans c'est monter un abattoir. Oh, d'accord, ils s'en sortiront, évidemment, tant bien que mal. L'enseignant(e) aussi qui se sera dépassée. Mais à quel prix? On parlait il a peu encore de bienveillance et de bien-être... Alors oui, je suis d'accord avec le Ministre. 1
jeanounette Posté(e) 11 février 2018 Posté(e) 11 février 2018 il y a 3 minutes, Pascal Oudot a dit : Le problème de la scolarisation des deux ans n'est pas une question de bienfait ou d'opportunité, c'est une question de bien-être. Peut-elle être profitable, j'en doute vues nos conditions de travail. A deux ans on a besoin d'une individualisation puissante dans la relation avec autrui et avec l'adulte, alors dépasser dix enfants de cet âge est une absurdité (six est le nombre idéal), les incorporer dans une classe de 20 loupiots de trois ans c'est monter un abattoir. Oh, d'accord, ils s'en sortiront, évidemment, tant bien que mal. L'enseignant(e) aussi qui se sera dépassée. Mais à quel prix? On parlait il a peu encore de bienveillance et de bien-être... Alors oui, je suis d'accord avec le Ministre. La scolarisation des 2 ans concerne essentiellemnt les milieux défavorisés, des enfants qui n'iront pas en crèche car c'est trop cher. Battons-nous pour les accueillir dans des conditions meilleures (petits effectifs, locaux adaptés, atsem à temps plein et bien formées) dans un service public et gratuit avec des PE. 1
nonau Posté(e) 11 février 2018 Posté(e) 11 février 2018 Il y a 3 heures, Pascal Oudot a dit : Le problème de la scolarisation des deux ans n'est pas une question de bienfait ou d'opportunité, c'est une question de bien-être. Peut-elle être profitable, j'en doute vues nos conditions de travail. A deux ans on a besoin d'une individualisation puissante dans la relation avec autrui et avec l'adulte, alors dépasser dix enfants de cet âge est une absurdité (six est le nombre idéal), les incorporer dans une classe de 20 loupiots de trois ans c'est monter un abattoir. Oh, d'accord, ils s'en sortiront, évidemment, tant bien que mal. L'enseignant(e) aussi qui se sera dépassée. Mais à quel prix? On parlait il a peu encore de bienveillance et de bien-être... Alors oui, je suis d'accord avec le Ministre. Cette problématique rejoint celle de l'école inclusive...Nos conditions de travail ne permettent pas d'inclure ces enfants de manière bienveillante. 1
Pascal Oudot Posté(e) 13 février 2018 Posté(e) 13 février 2018 Tout à fait d'accord pour faire le lien avec l'inclusion. Pour une fois que je suis d'accord avec Nonau... La problématique nous a été imposée sans réflexion préalable, avec un "démerdez-vous" mortifère, qui fait que je vois des enfants et des enseignants en souffrance autour de moi, voire en grande détresse. 1
dameoiselle Posté(e) 13 février 2018 Posté(e) 13 février 2018 Enseignante en maternelle et maman de deux enfants, j'ai refusé la TPS pour mes deux filles (on nous a proposé deux places). Elles ont fait une excellente préparation à l'entrée en PS grâce à la crèche, dans de très bonnes conditions. Les TPS que je vois dans mon école me font mal au coeur. On les met dans la cour avec les grands, ils ont un rythme intense avec seulement deux adultes pour toute la classe (TPS-PS)... je suis prête à me battre pour que chaque enfant puisse avoir accès à une place en crèche. Dans notre commune d'habitation il y a une vraie mixité sociale dans les crèches et je trouve ça très bien. Mais je e ne me battrais pas pour la scolarisation des 2 ans. J'en profite pour préciser que nous avons payé la crèche selon un taux d'effort: les familles défavorisées payent très peu cher, nous cela nous coûtait plus cher qu'une nounou à domicile mais on voulait vraiment une structure collective. On n'accueillera d'ailleurs plus de TPS dans mon école l'an prochain car comme dit plus haut, ils ne comptent pas dans nos effectifs et du coup chargent nos classes.
Pimouss Posté(e) 21 février 2018 Posté(e) 21 février 2018 Idem, comme beaucoup, il était possible de scolariser mes enfants en tps et nous avons refusé.Pourtant à la clé c etait environ 3000e d économisés: à 2 ans, la plupart des enfants ( pas tous) ont besoin encore qu on suive leur propre rythme et pas celui de l école... Ce que je sens arriver ? À defaut de financer des nouvelles crèches, je vois bien le gouvernement inclure des mini creches dans l école...
la maîtresse des petits Posté(e) 10 mars 2018 Posté(e) 10 mars 2018 Il faudrait aussi que les répartition d école soient faites n importe comment. Quand je vois certaines écoles avec des classes maternelles bondées et des elem plus lights, je me dis qu on ne rend service à personne.
abel27 Posté(e) 10 mars 2018 Posté(e) 10 mars 2018 il y a 44 minutes, la maîtresse des petits a dit : Il faudrait aussi que les répartition d école soient faites n importe comment. Quand je vois certaines écoles avec des classes maternelles bondées et des elem plus lights, je me dis qu on ne rend service à personne. +1. Je comprends tout à fait que le cp soit une classe importante mais pas au détriment des autres classes. Quand je vois des cp à 23, des cm à 24 et des ps/ms à 29 dans une même école, je me dis que les collègues n'ont jamais du passer bcp de temps en mater. Alors certes, l'après-midi, y'en a qui ne reviennent pas, ils dorment ou on a l'atsem mais franchement, je trouve que comme 1er contact avec l'école, y'a mieux que d'être accueilli avec 28 autres enfants... 1 1
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