Ola-ilou Posté(e) 18 mars 2018 Posté(e) 18 mars 2018 Merci pour l'explication de texte !! Super vos id de chants !! bravo !
tibo59 Posté(e) 25 mars 2018 Posté(e) 25 mars 2018 ici Marseillaise et Hymne à la joie. Le chant des partisans est magnifique
maryl Posté(e) 26 mars 2018 Posté(e) 26 mars 2018 Pour le 11 novembre les élèves ont chanté la croisade des enfants, quand on a que l'amour (larmes aux yeux de l'assemblée) et le refrain de la marseillaise pendant que la fanfare l'a jouait. Nuit et brouillard superbe idée. Je vais leur faire écouter. Une année je leur ai appris "né en 17 à Liedenstadt" de Goldman.
Argon Posté(e) 26 mars 2018 Posté(e) 26 mars 2018 Le 15/03/2018 à 22:13, Goëllette a dit : Ecoute les paroles, tu comprendras. C'est une magnifique chanson ! Oui, mais sans rapport avec le 8 mai 1945. Le 18/03/2018 à 19:34, lilie2fr a dit : Nuit et Brouillard Pareil. Il faut évidemment traiter la question du génocide juif et de la déportation, mais tout ramener à elle ne peut qu'induire des confusions chez les enfants. Dans une moindre mesure, c'est également vrai du Chant des Partisans. La Résistance, essentielle de 1940 à la mi-1944, n'a eu qu'un rôle marginal sur la victoire finale en Allemagne en 1945. D'ailleurs, nombre de FFI s'étaient alors engagés dans les FFL... Pour répondre à la question initiale, il me semble en effet que la Marseillaise s'impose plus ou moins. Je connais peu de chansons françaises célébrant la réconciliation franco-allemande après la seconde guerre mondiale. Göttingen, de Barbara, sans doute ; mais elle est peut-être un peu difficile.
Goëllette Posté(e) 26 mars 2018 Posté(e) 26 mars 2018 Il y a 6 heures, maryl a dit : Une année je leur ai appris "né en 17 à Liedenstadt" de Goldman. Très bonne idée ! Il y a 2 heures, Argon a dit : Oui, mais sans rapport avec le 8 mai 1945. Pareil. Il faut évidemment traiter la question du génocide juif et de la déportation, mais tout ramener à elle ne peut qu'induire des confusions chez les enfants. Dans une moindre mesure, c'est également vrai du Chant des Partisans. La Résistance, essentielle de 1940 à la mi-1944, n'a eu qu'un rôle marginal sur la victoire finale en Allemagne en 1945. D'ailleurs, nombre de FFI s'étaient alors engagés dans les FFL... Marginal sur la victoire, peut-être (et tu n'encourages pas les résistants en affirmant cela) mais pas sur la guerre. Mais c'est vrai qu'on "réduit" souvent la seconde guerre mondiale au génocide juif.
Argon Posté(e) 26 mars 2018 Posté(e) 26 mars 2018 Il y a 5 heures, Goëllette a dit : Marginal sur la victoire, peut-être (et tu n'encourages pas les résistants en affirmant cela) mais pas sur la guerre. Certes. Mais, pour moi, les mots ont une importance. Je ne suis pas très fan des « commémorations » à tout va mais, si on décide de le faire — jusqu’à y consacrer un jour férié, en l’occurrence — il faut le faire sérieusement. Une commémoration nationale, ce n’est pas un open bar pour tous ceux qui ont envie de parler de leur sujet préféré, relié de plus ou moins loin au sujet du jour. C’est au contraire la demande explicite d’un effort de mémoire de ce que représente, spécifiquement, ce jour ou cet événement particulier. Et le 8 mai 1945, ce n’est pas la deuxième guerre mondiale dans son ensemble (elle ne finira qu’en août 1945), ce n’est pas telle ou telle atrocité particulière, ni tel ou tel moment glorieux, c’est, officiellement, *la victoire alliée sur le nazisme* (et non pas sur l’Allemagne, ou sur l’Axe). C’est une occasion de se souvenir : de ce qu’est précisément le nazisme ; de l’amitié entre la France, le Royaume-Uni, les États-Unis d’Amérique et la Russie (l’URSS, alors), qui sont venus au secours de notre pays à terre, puis ont accepté de le compter parmi les grandes puissance ayant conquis cette victoire ; de la réconciliation historique entre la France et l’Allemagne, après que celle-ci a renié le nazisme. Le premier point est un désastre éducatif. La plupart des jeunes confondent nazisme et fascisme, et réduisent volontiers les deux soit à une extrême-droite fantasmée (Hitler = Le Pen = tous ceux que j’aime pas), soit au génocide juif. Le second mériterait sans doute d’être rappelé sérieusement, en ces temps d’anti-trumpisme et d’anti-poutinisme aigu et de Brexit.
Goëllette Posté(e) 26 mars 2018 Posté(e) 26 mars 2018 Il y a 3 heures, Argon a dit : Certes. Mais, pour moi, les mots ont une importance. Non !
Goëllette Posté(e) 26 mars 2018 Posté(e) 26 mars 2018 Il y a 3 heures, Argon a dit : Le premier point est un désastre éducatif. La plupart des jeunes confondent nazisme et fascisme, et réduisent volontiers les deux soit à une extrême-droite fantasmée (Hitler = Le Pen = tous ceux que j’aime pas), soit au génocide juif. Le second mériterait sans doute d’être rappelé sérieusement, en ces temps d’anti-trumpisme et d’anti-poutinisme aigu et de Brexit. Je te rappelle que nous parlons d'élèves de 8-12 ans ... Ce qui me dérange le plus, c'est qu'encore une fois, on fasse peser ce devoir de mémoire sur l'école, comme si cela ne pouvait pas aussi (surtout) se faire dans les familles ...
Argon Posté(e) 26 mars 2018 Posté(e) 26 mars 2018 il y a 12 minutes, Goëllette a dit : Je te rappelle que nous parlons d'élèves de 8-12 ans ... Et d'un choix de chansons. Il ne s'agit évidemment pas de faire un cours théorique — mais si l'on peut éviter de mettre en place ou de renforcer des conceptions initiales bancales, ce n'est pas plus mal... Par ailleurs, à 8-12 ans, on peut tout à fait entendre que les Russes, les Américains et les Britanniques — les trois, et pas seulement les anglo-saxons, comme trop de "commémorations" à la mémoire courte tendent à le suggérer — sont venus au secours de la France. il y a 12 minutes, Goëllette a dit : Ce qui me dérange le plus, c'est qu'encore une fois, on fasse peser ce devoir de mémoire sur l'école, comme si cela ne pouvait pas aussi (surtout) se faire dans les familles ... Je suis souvent d'accord avec toi sur ce type de réaction, mais là, pour le coup, transmettre un minimum d'histoire du XXe siècle fait clairement partie des missions de l'école. Et on ne peut pas demander à tous les parents un grand recul historique.
Goëllette Posté(e) 26 mars 2018 Posté(e) 26 mars 2018 Surtout parce qu'on a "sauté" au moins une génération qui n'a quasiment pas entendu parler de ça à la maison, y compris quand les parents étaient enseignants ...
maryl Posté(e) 26 mars 2018 Posté(e) 26 mars 2018 Il y a 6 heures, Goëllette a dit : Très bonne idée ! Elle permet aux élèves de réfléchir sur le fait que oui il faut tirer les leçons de l'histoire mais non, on ne peut pas en être le juge. C'est trop facile "moi j'aurai..." il y a 18 minutes, Argon a dit : Par ailleurs, à 8-12 ans, on peut tout à fait entendre que les Russes, les Américains et les Britanniques — les trois, et pas seulement les anglo-saxons, comme trop de "commémorations" à la mémoire courte tendent à le suggérer — sont venus au secours de la France. Et les canadiens, et les australiens ... et ils ne sont pas venu au secours de la France. Les russes se sont alliés parce qu'Hitler a trahi le pacte germano-soviétique. Les USA sont entrés en guerre à cause du Japon et de Pearl Harbor. Sans cela Roosevelt n'avait a priori pas l'intention d'intervenir. Enfin l'objectif était 1) de combattre les nazis et leur influence grandissante (même aux US), 2) de conquérir des territoires à dominer.
maryl Posté(e) 26 mars 2018 Posté(e) 26 mars 2018 il y a 2 minutes, Goëllette a dit : Surtout parce qu'on a "sauté" au moins une génération qui n'a quasiment pas entendu parler de ça à la maison, y compris quand les parents étaient enseignants ... Tout dépend des régions. Dans ma moselle natale cette guerre et celle de 18 sont encore très présente pour la génération de mon père.
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