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Quelle place pour le directeur lors des conflits?


shirmette

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Bonjour,

Après une recherche sur le forum j'ai lu des situations difficiles vécues par les collègues adjoints et directeurs et je ne souhaite pas que le soucis qui se pose actuellement dans mon école prenne de telles proportions.

Je vous explique notre situation:

Ecole maternelle 6 classes, 3 collègues sont à l'école depuis environs une quinzaine d'années  et l'autre moitié (dont moi même) sommes arrivés à la rentrée de 2017. Les collègues que nous remplaçons étaient également à l'école depuis plus de 10 ans.

Seulement la vision de l'école, de la vie de l'école et de la relation avec les parents n'est pas du tout la même entre le "noyau dur" et la partie plus récente de l'équipe. Il est donc difficile pour les nouveaux collègues de s'épanouir dans une école sans travail d'équipe, sans évènements en liaison avec les parents (pas d'évènements organisés avec eux) et difficile pour les collègues bien installés de changer leurs habitudes, ce que je comprends tout à fait.

Je ne veux pas froisser les collègues mais j'aimerais faire un peu bouger les choses car nos relations école/ famille sont vraiment difficiles, les parents trouvant les enseignants trop distants et trop peu investis, et les collègues trouvant les parents également pas investis et parfois irrespectueux...

Je reconnais que je n'ai pas de talent particulier pour "gérer" une équipe, je suis peu diplomate et je crains vraiment les confrontations (ce qui m'a longtemps fait hésiter sur mes capacités à diriger une école). J'essaie d'écouter l'avis de chacun, mais restant chacune sur leurs positions il est difficile d'éviter les conflits et puis il arrive toujours un moment où il faut trancher et prendre une décision... et j'essaie de rester neutre, bien que personnellement je partage plus la vision des nouveaux collègues que des plus anciens...

J'ai fait une croix sur le travail en équipe, nous ne pouvons forcer personne à travailler ensemble, les nouvelles collègues ont fait des trucs ensemble mais impossible de faire rentrer les autres collègues dans leurs projets...

Hier nous avons eut une discussion en conseil des maitres qui m'a déstabilisée, chacune évoquant son ressenti, et j'en ressortais avec un commentaire me disant que j'abusais de mon rôle de directrice pour décider les choses unilatéralement. Je crains que cela ne dérape et je ne veux surtout pas être la directrice qui impose (l'ayant vécu je sais que ce n'est pas la bonne façon de faire)

Avez vous déjà connu cela, deux visions qui s'affrontent? Comment gérer le navire pour ne pas froisser les matelots, et faire en sorte que chacun y trouve son compte sans se sentir "imposé" le choix d'un autre? Comment faire avancer le dialogue quand chacun campe sur ses positions? Comment faire aussi pour donner son opinion d'enseignant quand on est aussi le directeur sans que cela passe pour du favoritisme...

Vivement la formation de directeurs, peut etre que quelques réponses seront apportées... En attendant je veux bien vos retours d'expérience... Merci

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Et pourquoi ne pas créer un projet d'école où les interactions seraient au cœur de votre nouveau projet ????

Attention, le mot "nouveau" n'est pas là pour leur susciter des allergies...!!! 

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Le problème étant que les collègues du "noyau dur" ne "voient pas l'intérêt de faire du relationnel avec les parents" (entendu lors d'un conseil des maitres à propos de la fête de fin d'année... ) du coup je vais déjà opter pour un plan communication entre nous déjà, je pense (en y réfléchissant toute la matinée et une bonne partie de la nuit) qu'on a déjà là un soucis... j'avoue ne pas être une communicante née avec les autres sauf quand un feeling instantané se crée...et je sais qu'au moins une autre des collègue est également du même type, du coup il y a surement déjà eut beaucoup de non dits... je leur ai proposé un repas en commun la semaine prochaine, si toutefois elles acceptent, et je pensais en profiter pour tenter une libération des langues...

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Quand tu dis que tes collègues trouvent les parents peu investis (limite agressifs), il s'agit d'un constat des anciens et des nouveaux collègues ? Si  le constat est partagé,  tu peux en profiter pour demander aux collègues ce qu'ils proposent pour y remédier: tu n'imposes pas, tu prens en compte les idées de chacun . Il faut que tu arrives à ce que ce soit tes collègues qui proposent (et plus facile à dire qu'à faire). Cela peut être un axe du projet d'école.

  • J'adhère 1
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Le repas partagé c'est une bonne idée pour moi Shirmette, ça créé du lien un peu hors cadre. Ce que tu décris est difficile souvent à faire évoluer. Je crois qu'il faut proposer des choses aux collègues. Quand je monte un projet dans ma classe je le propose toujours aux collègues en disant que je le fait dans ma classe mais que je serai ravi de le partager avec qui en a envie. Alors la limite c'est que certains ne veulent jamais, c'est pas grave, je suis patiente.

Dans ta position tu peux leur proposer des temps de décloisonnements, des rallyes qui permettent de mixer les classes.....

Pour les relations avec les parents, je crois qu'il y a 2 écoles les pros parents et anti parents  ( c'est très caricatural hein ).En général les antis ont vécus des trucs pénibles avec certaines familles et sont du coup échaudés. Cette relation c'est un boulot de longue haleine, plus on met les parents hors l'école et plus les parents ont le sentiment qu'on se cache, voire qu'on leur cache des choses, plus ils critiquent le boulot des enseignants, moins ils s'investissent. J'ai une petite stratégie, qui vaut ce qu'elle vaut, qui fonctionne à chaque fois : je propose toujours aux parents très critiques face à l'école de nous accompagner pour une sortie au moins une fois dans l'année. Chaque fois ça change leur regard sur le boulot que l'on fait et ce qu'est le fonctionnement en groupe classe.

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Il y a 8 heures, natoo a dit :

Le repas partagé c'est une bonne idée pour moi Shirmette, ça créé du lien un peu hors cadre.

Je partage également cet avis : j'ai toujours constaté que quand une directrice déjeune à l'école avec quelques collègues et qu'elles peuvent discuter autour d'un repas, de tout et de rien, de ce qui se passe à l'école, partager leurs difficultés et leurs problèmes, par la suite cette directrice a toujours le soutien des collègues en question pour mettre en place des projets ou même quand elle est "attaquée" par d'autres collègues...

Par contre, je pense que ce serait une erreur de devenir amie avec ses collègues : c'est la porte ouverte aux disputes, à tout et n'importe quoi (par exemple : enseignants qui ne viennent pas à une concertation, qui arrivent parfois très en retard en se disant qu'ils seront excusés, etc.). Une directrice m'a expliqué qu'elle participait au mouvement tous les 6 ou 8 ans car au bout d'un certain temps, les collègues se sentent proche d'elle et prennent "certaines libertés"...

Et puis tout dépend de la personnalité des uns et des autres, et pour bien des directeurs que j'ai connus, les choses n'ont jamais été faciles. Je me souviens, par exemple :

  • d'un directeur qui faisait deux mètres de hauts, large comme une armoire... et personne n'avait envie de le contredire. :)
  • d'une toute petite dame, directrice super gentille (déchargée à 100%), qui n'imposait ni ne proposait rien aux enseignants, remplissait les dossiers de classe de découverte pour les collègues, passait des coups de fils pour leur trouver des créneaux de visite des musées et fermes pédagogiques, remplissait pour eux les autorisations de sortie, proposait des gâteaux, du café, dépannait les collègues qui avaient des difficultés, etc. et tout le monde était gentil avec elle.
  • d'un directeur, stressé comme pas possible (assis en face de lui, on recevait des coups de pieds involontaires), qui proposait des projets intéressants (matinée scientifique, matinée artistique, etc.), mais qui ne fédéraient pas tous les enseignants... Et par ailleurs, il n'avait absolument pas l'intention de remplir les autorisations de sortie pour ses collègues ! Il était compétent, sérieux, ce qui ne l'empêchait pas d'être sympathique, et en cas de problème, il avait la majorité des enseignants de son côté, pour le soutenir, contre des collègues qui ont essayé de lui mener la vie dure en affirmant qu'elles faisaient ce qu'elles voulaient dans l'école...
  • d'une directrice qui faisait bien son travail de directrice, avec intelligence, proposait des projets à la portée de tous les enseignants (journal scolaire,...), faisait avancer les choses en proposant toujours des idées et des documents pour éviter aux collègues de devoir partir de rien.
  • d'une directrice qui a fini par se mettre à dos la majorité des collègues en jouant au "petit chef"...
  • d'une directrice qui imposait le respect, avec ses 35 années passées en maternelle, la qualité de son expression, sa culture, son intelligence et sa diplomatie. Ce qui lui permettait d'avoir l'adhésion de tous les collègues...
  • d'une directrice gentille comme tout, mais qui se faisait crier dessus dès qu'elle proposait un projet : langage, chorale,...

Voici comment une directrice de maternelle a procédé pour permettre la mise en place de projets dans son école :

  1. Dès la pré-rentrée, elle a fait le point sur les projets menés habituellement dans l'école, et les a notés au tableau : Noël, piscine, Carnaval, blog de l'école, sorties, fête de fin d'année, etc. Elle a également inscrit ceux qui étaient prévus dans le projet d'école (projet autour de la littérature de jeunesse en BCD).
  2. Elle a ensuite demandé aux collègues s'ils avaient prévu de mener un projet particulier pour leur classe, un projet qu'ils accepteraient de partager et de mener avec les autres enseignants, et elle les a également notés au tableau.
  3. Elle a ensuite proposé aux enseignants de s'inscrire, en notant eux-mêmes, en face de l'intitulé du projet qui les intéressait le nom de leur classe. Certains le faisaient tout de suite, mais ils avaient une semaine pour se décider.
  4. Concernant les projets pour lesquels plusieurs classes s'étaient inscrites, elle a demandé s'il y avait un collègue volontaire pour chapeauter le projet.
  5. Enfin, au bout d'une semaine, elle mettait le tout au propre et l'affichait dans la salle des maîtres.

J'ai parlé de cette façon de fonctionner à d'autres enseignants et ils m'ont dit que c'était... n'importe quoi. Mais moi, je l'ai trouvée efficace et d'ailleurs tout a bien fonctionné. Il n'y a eu aucun conflit entre enseignants pour la question des projets.

Je crois qu'il faut aussi aider les collègues qui ont du mal : s'ils n'ont pas de soutien, s'il n'y a pas de partages et d'échanges, ils ne voudront pas participer... Par exemple :

  • je me suis occupé du blog d'une école et j'ai proposé pendant une concertation un temps de formation pour les enseignants.
  • quand j'étais mandataire de la coopérative, j'ai proposé des idées de projet aux enseignants "en manque d'inspiration" et je me suis débrouillé pour leur trouver des sources de financement.
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Je profite de ce fil (et j'espère Shirmette que tu ne m'en voudras pas, sinon  je posterai ailleurs) pour exposer le problème qui me mine. Je suis plutôt la deuxième directrice d 'André , même physiquement et depuis peu j'ai une collègue qui m'aboie dessus. Pas d'insultes mais un ton hyper agressif, devant les élèves. Les collègues me disent qu'elle dépasse les limites, mais ne lui disent rien. Je lui ai déjà  parlé pour lui demander (puis exiger) un minimum de politesse et de courtoisie   mais rien n'y fait. Je suis encore appelée à lui transmettre des infos ou des documents et elle en profite. J'envisage de passer uniquement par mail ou par des élèves mais ce n'est pas une solution. Je me sens très mal. Cela pourrais être un conflit entre collègue et là on peut toujours s'éviter mais là je suis bien obligé d'interagir ! Je ne me vois pas contacter l'iEN mais j'y pense tellement cette situation me fait souffrir. Toute violence physique bien sûr mais aussi verbale me tétanisent, (je mesure 1 m 50). Je n'ai pour autant pas de difficultés d'autorité en temps normal.

Faire le café, préparer les documents, dépanner fonctionne bien sauf lorsqu' un collègue en profite...Enfin je ne l'ai jamais fait pas calcul, cela dépend de son caractère.

Shirmette, en relisant ton message d'origine demande-toi quel est ton objectif principal: veux-tu une bonne entente, éviter un conflit, des projets avec la participation de tout le monde... et essaie de hiérarchiser.

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il y a 30 minutes, maolecha a dit :

Je profite de ce fil (et j'espère Shirmette que tu ne m'en voudras pas, sinon  je posterai ailleurs) pour exposer le problème qui me mine. Je suis plutôt la deuxième directrice d 'André , même physiquement et depuis peu j'ai une collègue qui m'aboie dessus. Pas d'insultes mais un ton hyper agressif, devant les élèves. Les collègues me disent qu'elle dépasse les limites, mais ne lui disent rien. Je lui ai déjà  parlé pour lui demander (puis exiger) un minimum de politesse et de courtoisie   mais rien n'y fait. Je suis encore appelée à lui transmettre des infos ou des documents et elle en profite. J'envisage de passer uniquement par mail ou par des élèves mais ce n'est pas une solution. Je me sens très mal. Cela pourrais être un conflit entre collègue et là on peut toujours s'éviter mais là je suis bien obligé d'interagir ! Je ne me vois pas contacter l'iEN mais j'y pense tellement cette situation me fait souffrir. Toute violence physique bien sûr mais aussi verbale me tétanisent, (je mesure 1 m 50). Je n'ai pour autant pas de difficultés d'autorité en temps normal.

Faire le café, préparer les documents, dépanner fonctionne bien sauf lorsqu' un collègue en profite...Enfin je ne l'ai jamais fait pas calcul, cela dépend de son caractère.

Shirmette, en relisant ton message d'origine demande-toi quel est ton objectif principal: veux-tu une bonne entente, éviter un conflit, des projets avec la participation de tout le monde... et essaie de hiérarchiser.

Regarde ta collègue dans les yeux en lui disant que ton travail n'est pas d'être psy ou punching ball que tu acceptes la contradiction mais pas d''être souffre douleur.

Tu n'es pas payée pour soulager sa souffrance psy .

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J'ai vu également une directrice dans un situation de ce genre : elle proposait des projets ou un ordre du jour pour une réunion, et immédiatement, c'était des cris, de la colère, de l'agressivité de la part de deux collègues... et des arguments à n'en plus finir pour que personne ne mette en oeuvre les projets ou travaille ensemble, en équipe. Et quand elles s'en allaient, elles le faisaient en "roulant des mécaniques", toutes fières d'elles. 

La directrice a discuté avec ces deux personnes en privé à plusieurs reprises et la réponse a toujours été : "je suis comme ça, c'est ma personnalité, et je ne changerai pas."

Au final, l'une a changé d'école et l'autre a continué ses crises... mais étant seule, elle a fini par se retrouver isolée...

En ce qui me concerne, si je me retrouvais dans une telle situation en étant directeur, je pense que je lui interdirais clairement de me crier après, d'être agressive avec moi et je l'informerai que je donnerais des suites à son agressivité si elle continuait. Pour commencer, je ferai une main courante (?).

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Bonjour, je vis actuellement cette situation entre les anciens (dont je fais partie mais cela ne se compte pas en dizaines d’années mais seulement 3) et deux nouvelles dont la’ directrice sur 7 collègues. La première déconvenue vient du fait que la directrice n’a pas pris en considération les projets des années  Précédentes. Ce qui c’est passé avant ne l´intéressait pas. Déjà pour moi c’est inadmissible, toute école a un vécu qu’ il faut prendre en compte. Puis cette directrice nous a imposé des tas de ventes sur catalogue, a dépensé de’ l’argent de la coop qu’elle tenait sans nous avertir. Elle faisait des comptes rendus de conseil des maîtres à charge....Résultats nous avons terminé chez l’ien, après moult essais de discussions, en mars (cela durait depuis septembre) . Donc maintenant elle a obligation de parler de ses projets à l’équipe et de les faire voter. On peut s’opposer si on n’en veut pas y participer. La discussion est le maître mot. Si elle avait pris le’ temps de nous écouter nous n’en serions pas là. Mais cette dame a des compétences sociales toujours pas acquises pour la direction même si elle y travaille depuis. Écouter et prendre en compte l’opinion des autres est quelque chose de très compliqué ...

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il y a une heure, maolecha a dit :

Je profite de ce fil (et j'espère Shirmette que tu ne m'en voudras pas, sinon  je posterai ailleurs) pour exposer le problème qui me mine. Je suis plutôt la deuxième directrice d 'André , même physiquement et depuis peu j'ai une collègue qui m'aboie dessus. Pas d'insultes mais un ton hyper agressif, devant les élèves. Les collègues me disent qu'elle dépasse les limites, mais ne lui disent rien. Je lui ai déjà  parlé pour lui demander (puis exiger) un minimum de politesse et de courtoisie   mais rien n'y fait. Je suis encore appelée à lui transmettre des infos ou des documents et elle en profite. J'envisage de passer uniquement par mail ou par des élèves mais ce n'est pas une solution. Je me sens très mal. Cela pourrais être un conflit entre collègue et là on peut toujours s'éviter mais là je suis bien obligé d'interagir ! Je ne me vois pas contacter l'iEN mais j'y pense tellement cette situation me fait souffrir. Toute violence physique bien sûr mais aussi verbale me tétanisent, (je mesure 1 m 50). Je n'ai pour autant pas de difficultés d'autorité en temps normal.

Faire le café, préparer les documents, dépanner fonctionne bien sauf lorsqu' un collègue en profite...Enfin je ne l'ai jamais fait pas calcul, cela dépend de son caractère.

Shirmette, en relisant ton message d'origine demande-toi quel est ton objectif principal: veux-tu une bonne entente, éviter un conflit, des projets avec la participation de tout le monde... et essaie de hiérarchiser.

Il ne faut pas que l’on te parle mal je dirais que l´on soit directrice ou pas. Des fois je prends l'énervement De mes collègues en pleine figure. Je leur mets un stop avec ma main face à leur visage. Et je dis : je comprends que cela te tienne à cœur mais je t’écoute alors dis’moi Calmement les choses, je n’y suis pour rien moi. Et de suite la personne s’en rend compte et baisse de ton.

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Il y a 17 heures, maolecha a dit :

Quand tu dis que tes collègues trouvent les parents peu investis (limite agressifs), il s'agit d'un constat des anciens et des nouveaux collègues ? Si  le constat est partagé,  tu peux en profiter pour demander aux collègues ce qu'ils proposent pour y remédier: tu n'imposes pas, tu prens en compte les idées de chacun . Il faut que tu arrives à ce que ce soit tes collègues qui proposent (et plus facile à dire qu'à faire). Cela peut être un axe du projet d'école.

C'est un constat des anciennes... je viens de l'élémentaire voisine et le discours des collègues est moins tranchant (mais il y a plus de comm' avec les parents du coup je m'autorise à penser que ces parents peuvent être plus sympas, ce sont les mêmes familles). Je profiterais effectivement du prochain projet d'école (l'an prochain) pour proposer d'y réfléchir.

Il y a 12 heures, natoo a dit :

Le repas partagé c'est une bonne idée pour moi Shirmette, ça créé du lien un peu hors cadre. Ce que tu décris est difficile souvent à faire évoluer. Je crois qu'il faut proposer des choses aux collègues. Quand je monte un projet dans ma classe je le propose toujours aux collègues en disant que je le fait dans ma classe mais que je serai ravi de le partager avec qui en a envie. Alors la limite c'est que certains ne veulent jamais, c'est pas grave, je suis patiente. => C'est déjà ce que je fais, mais aucun écho et les collègues nouvellement arrivés n'ont pas de PS alors on échange peu bien qu'elles en aient envie... On verra avec la répartition de l'an prochain, ça changera peut etre...

Dans ta position tu peux leur proposer des temps de décloisonnements, des rallyes qui permettent de mixer les classes..... => Ca serait l'idéal mais nous avons le périscolaire sur le temps de midi, ce qui fait que lorsque la classe reprend, mes PS se lèvent de la sieste... et donc exit les décloisonnements (mais ça aussi ça va changer, le périscolaire passe en fin de journée la rentrée prochaine)

Pour les relations avec les parents, je crois qu'il y a 2 écoles les pros parents et anti parents  ( c'est très caricatural hein ).En général les antis ont vécus des trucs pénibles avec certaines familles et sont du coup échaudés. Cette relation c'est un boulot de longue haleine, plus on met les parents hors l'école et plus les parents ont le sentiment qu'on se cache, voire qu'on leur cache des choses, plus ils critiquent le boulot des enseignants, moins ils s'investissent. J'ai une petite stratégie, qui vaut ce qu'elle vaut, qui fonctionne à chaque fois : je propose toujours aux parents très critiques face à l'école de nous accompagner pour une sortie au moins une fois dans l'année. Chaque fois ça change leur regard sur le boulot que l'on fait et ce qu'est le fonctionnement en groupe classe.

Maolecha: pas de soucis ;)

AndréJorge: Je suis bien d'accord avec toi sur le rôle "non institutionnel mais important" du repas pris en commun... Malheureusement à l'heure actuelle je mange à l'école tous les jours, mais seules les nouvelles collègues restent également... du coup je les connais bien mieux aussi que les anciennes, ce qui n'aide pas à faire avancer le chmilblik...

Je suis en arrêt actuellement (pas pour ça, ne vous inquiétez pas) et j'ai donc proposé le repas auquel je pensais, ma collègue qui fait l'intérim va transmettre ma proposition aux collègues. Elle me dit de ne pas me mettre la rate au court bouillon, mais j'ai bien réfléchi et je pense qu'il faut que l'on perce l'abcés (doute orthographique... ) maintenant, pour repartir sur de bonnes bases. 

En tout cas merci de m'avoir lue, rien que de l'écrire ça m'a permis d'avancer dans ma réflexion ;)

 

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