Goëllette Posté(e) 4 novembre 2018 Partager Posté(e) 4 novembre 2018 J'ai adoré comme élève puis pratiqué comme enseignante. Du clé en main intelligent. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
Freepaille Posté(e) 4 novembre 2018 Partager Posté(e) 4 novembre 2018 Il y a 3 heures, Frédo45 a dit : Je pense que ces difficultés résultent de l'appauvrissement du langage. Les élèves ont un vocabulaire bien plus limité et parfois des difficultés de discrimination auditive et de prononciation. Cela se répercute sur l'apprentissage de la lecture. Le fait que les parents soient moins présents à la maison, qu'ils les reprennent moins, que dans les programmes TV, le niveau de langage a baissé, que les classes soient surchargés en maternelle et peut-être que nous-mêmes soyons moins exigeants sur le langage sont autant de raisons qui amènent à ces difficultés en français. Mais ce n'est que mon analyse... Totalement d'accord ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
nonau Posté(e) 5 novembre 2018 Partager Posté(e) 5 novembre 2018 Comme pour la nature c'est ce système qui détruit les liens familiaux, sociaux, qui pressurise les parents, exhalte la consommation, du tout, tout de suite. Cette société, basée sur l'ideologie de la consommation. Consommation d'écran, de TV...La société de "l'avoir" et non du "être", de l'absence de frustration, d'effort... L'introduction de la littérature est une bonne chose mais son impact est limitée du fait de notre société de consommation. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
mananclair Posté(e) 5 novembre 2018 Partager Posté(e) 5 novembre 2018 Il y a 22 heures, Lady Oscar a dit : L'école ne peut pas être le médicament d'une société malade... on met des pansements localisés mais on ne soigne pas globalement malheureusement tellement vrai Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
chableu Posté(e) 5 novembre 2018 Partager Posté(e) 5 novembre 2018 Le 04/11/2018 à 19:30, Frédo45 a dit : nous-mêmes soyons moins exigeants sur le langage Je suis d'ailleurs affligée du faible niveau de langage, de compréhension fine de textes de littérature de jeunesse de stagiaires PES que j'ai eu en classe. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
Filounet Posté(e) 20 janvier 2019 Partager Posté(e) 20 janvier 2019 C'est certain ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
Goëllette Posté(e) 20 janvier 2019 Partager Posté(e) 20 janvier 2019 Le 05/11/2018 à 19:41, chableu a dit : Je suis d'ailleurs affligée du faible niveau de langage, de compréhension fine de textes de littérature de jeunesse de stagiaires PES que j'ai eu en classe. Je l'ai également constaté mais hélas, cela ne semble pas être un élément pris en compte pour juger ces jeunes et on ne leur en fait, bien souvent, même pas de réflexion. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
Nao Posté(e) 20 janvier 2019 Partager Posté(e) 20 janvier 2019 Le 05/11/2018 à 19:41, chableu a dit : Je suis d'ailleurs affligée du faible niveau de langage, de compréhension fine de textes de littérature de jeunesse de stagiaires PES que j'ai eu en classe. Oh oui. Cette année je reçois même un stagiaire qui parle à peine français : "on va voir qu'est ce que tu as fait" ; "quelle heure qu'il est ?".... à l'écrit les erreurs d'accord s'accumulent dans les consignes, c'est une horreur. Il a abordé l'album "de toutes les couleurs" avec des CP qui déchiffrent tous et qui ont retourné la classe à chacune de ces séances. Après moultes discussions ressemblant à des dialogues de sourd, et ce jeune homme se foutant ouvertement de ma tête (yeux au ciel, ricanements, "c'est bien les bonnes femmes"), j'ai contacté l'ESPE. Selon eux, il a été reçu à ses partiels, je n'ai pas à m'inquiéter mais à le former et l'année prochaine il aura sa classe. Voilà, voilà. Les circulaires Blanquer, on n'est pas prêts de les voir appliquées. Je comprends donc assez mal l'évaluation que j'ai subie il y a un an. En gros je commence à peine à rentrer dans la réflexion sur mon métier, mes fiches de prép ne sont pas au bon format informatique, mes élèves en difficulté le sont toujours -"comment pouvez vous justifier cela ?" - .... Le fait que j'ai 100% de déchiffreurs et un bon 75% de lecteurs fluides en fin de CP, on s'en tape. Franchement je suis heureuse que mes enfants aient quitté l'école primaire. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
cchampagne Posté(e) 20 janvier 2019 Partager Posté(e) 20 janvier 2019 il y a 35 minutes, Nao a dit : c'est bien les bonnes femmes Noooon ? C'est possible ça ? Mais c'est honteux. Une réflexion comme cella-là et il ne remet pas les pieds dans ma classe ! 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
cchampagne Posté(e) 20 janvier 2019 Partager Posté(e) 20 janvier 2019 il y a 38 minutes, Nao a dit : mes élèves en difficulté le sont toujours Au fur et à mesure de ma carrière, je me sens de plus en plus coupable de ça. Alors que j'en fais de plus en plus. Il y a aujourd'hui une demande de réussite alors qu'il y a de plus en plus de cas difficiles. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
ronin Posté(e) 20 janvier 2019 Partager Posté(e) 20 janvier 2019 Mais non mais non, le niveau monte, affirmer le contraire c'est faire le jeu du FN. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
Goëllette Posté(e) 20 janvier 2019 Partager Posté(e) 20 janvier 2019 il y a 30 minutes, cchampagne a dit : Au fur et à mesure de ma carrière, je me sens de plus en plus coupable de ça. Alors que j'en fais de plus en plus. Il y a aujourd'hui une demande de réussite alors qu'il y a de plus en plus de cas difficiles. Le plus dramatique, surtout, c'est que c'est le niveau de l'ensemble des élèves qui baisse, les anciens "très bons" l'étant toujours mais ... par rapport au niveau actuel moyen, donc bien moins bons et performants qu'autrefois. Quand ma mère m'expliquait, enfant, l'ascension sociale, elle prenait l'exemple d'une échelle avec, en France, des barreaux assez resserrés (aux Etats Unis, des barreau bien plus espacés, quasiment impossibles à franchir), ce qui permettait à celui parti d'un peu plus bas de rattraper peu à peu le niveau de celui parti de plus haut. Nous nous rapprochons de plus en plus de l'échelle culturelle "américaine", où lorsque tu es né en bas, tu ne peux presque jamais te retrouver en haut. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
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