HERODOTE Posté(e) 16 juin 2018 Posté(e) 16 juin 2018 Le 09/06/2018 à 13:27, RififiHype a dit : Merci ! Pour la plupart, vous comprenez ce que je ressens et ce que cela implique pour l'équipe et les élèves. Crac, tu es choquée... OK je ne suis pas la supérieure hiérarchique, mais je suis la cible... Voire le punching ball... Et j'en ai un peu marre de devoir gérer les incompétences des autres alors que justement, ce n'est pas mon rôle (car ce n'est pas la 1ère fois que ça m'arrive). .. Tu serais probablement plus choquée encore si tes enfants étaient dans cette situation... Les parents vont d'abord se plaindre auprès de l'enseignant en question, mais il les envoie bouler à chaque fois ou les endort sous des promesses (j'ai plusieurs témoignages en ce sens). Si les parents étaient aussi pénibles que tu te l'imagines, j'en aurais dans toutes les classes des plaintes, or, il n'y a que lui qui pose soucis (sur 8 classes). Les parents ne savent pas toujours que nous ne sommes pas les supérieurs hiérarchiques de nos collègues... Loin de là... Nous avons connu la même situation non pas avec un mais deux enseignants. Je suis d'accord avec toi, nous sommes effectivement ceux que les parents viennent voir lorsque l'enseignant est défaillant et qu'ils ne savent plus quoi faire. Quant à moi, j'ai eu de l'aide d'une CPC. Ce sont souvent des enseignants qui ont déjà de lourds dossiers, ça ne vient pas du jour au lendemain et souvent les IEN savent!! Il y a aussi les parents qui peuvent avoir du poids en écrivant à l'IEN voire à l'IA.Je suis bien placée pour savoir que c'est très lourd à gérer et qu'on ne peut pas fermer les yeux bien longtemps ou faire comme si l'incompétence n'était pas une faute professionnelle.
abel27 Posté(e) 18 juin 2018 Posté(e) 18 juin 2018 Le 10/06/2018 à 16:21, eliseteph a dit : Je dévie un peu mais en tant que directeur comment réagissez vous quand des parents se plaignent d'un collègue : lui en parlez vous ou gardez vous cela pour vous ? Je ne sais pas comment réagir, comment défendre un collègue quand un parent rapporte des propos que le collègue incriminé aurait dit et que vous sentez que les parents ont peut être raison mais pas sûr...😔 Je ne suis pas directrice mais plutôt que d'aller le dire au collègue, je renverrais les parents vers lui. Si quelque chose ne passe pas, ils prennent rdv avec le collègue et en discutent. S'ils le font, c'est qu'il y avait effectivement quelque chose, s'ils ne le font pas c'est qu'ils n'avaient peut-être pas si raison que ça ou que ça a été monté en épingle.
Goëllette Posté(e) 19 juin 2018 Posté(e) 19 juin 2018 Le 18/06/2018 à 18:46, abel27 a dit : S'ils le font, c'est qu'il y avait effectivement quelque chose, s'ils ne le font pas c'est qu'ils n'avaient peut-être pas si raison que ça ou que ça a été monté en épingle. Ou qu'ils le craignent tellement qu'ils ne vont pas le voir ... jusqu'à ce que ça pète bien plus fort !
natoo Posté(e) 21 juin 2018 Posté(e) 21 juin 2018 Je crois que ces collègues vont généralement mal. Je sais que ça n'excuse pas les comportements humiliants, dangereux et autres. Cela dit je trouve que notre institution laisse bien les collègues en difficultés patauger dans leur situation. L'absence de médecine du travail dans notre corps ne les aide pas non plus. Ce que je trouve terrible c'est l'absence d'accompagnement à la reprise. Un collègue qui se met en congé longue maladie pour dépression, burn out ou autres joyeusetés de ce genre, n'est pas accompagné dans sa reprise de fonction. Je trouve que c'est un mauvais calcul à court et à long terme, tout le monde y perd : les gosses, le collègue, l'équipe. Il faut être super costaud pour redémarrer, et je peux vous dire que mon collègue il a bien redémarré, mais il ne le doit qu'à lui même.
gihem Posté(e) 24 juin 2018 Posté(e) 24 juin 2018 Le 21/06/2018 à 21:54, natoo a dit : Je crois que ces collègues vont généralement mal. Je sais que ça n'excuse pas les comportements humiliants, dangereux et autres. Cela dit je trouve que notre institution laisse bien les collègues en difficultés patauger dans leur situation. L'absence de médecine du travail dans notre corps ne les aide pas non plus. Ce que je trouve terrible c'est l'absence d'accompagnement à la reprise. Un collègue qui se met en congé longue maladie pour dépression, burn out ou autres joyeusetés de ce genre, n'est pas accompagné dans sa reprise de fonction. Je trouve que c'est un mauvais calcul à court et à long terme, tout le monde y perd : les gosses, le collègue, l'équipe. Il faut être super costaud pour redémarrer, et je peux vous dire que mon collègue il a bien redémarré, mais il ne le doit qu'à lui même. Dans ce cas, ne pas hésiter à demander à l'IEN de saisir la médecine de prévention qui peut faire venir l'enseignant pour tenter de trouver une solution à son problème. Ca a été le cas pour un collègue cette année.
natoo Posté(e) 24 juin 2018 Posté(e) 24 juin 2018 J'aurais beaucoup aimé que ce soit également le cas pour ce collègue. L'IEN était au courant nous étions sous le coup d'une évaluation d'école cette année là. Malheureusement il n'avait que ses gourdes de collègues qui ne savaient pas comment l'aider sans se montrer intrusives. J'en veux beaucoup à notre institution au sujet de cette histoire. On est bien seuls quand ça va mal.
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