André Jorge Posté(e) 4 septembre 2018 Posté(e) 4 septembre 2018 Le 02/09/2018 à 12:33, El Popo a dit : Je dis ça, je dis rien. A mon avis, tu devrais nous en dire plus.
El Popo Posté(e) 4 septembre 2018 Posté(e) 4 septembre 2018 Honnêtement, là, la flemme de rechercher les textes précis. En consultant les références que j'ai données plus haut, on pourra les retrouver dans le détail, avec analyses et cas d'école pour ce qui concerne les fiches Légamédia. Deux choses toutefois : d'abord, la loi ne fait pas de distinguo entre la captation et à diffusion d'images d'élèves. L'un comme l'autre sont interdits sans autorisation, il n'y a pas de "tolérance" pour les photos non diffusées (à moins que le parent les prenant n'y fasse figurer que son propre enfant et aucun autre... Mais bon). Ensuite, le fameux décret de l'ours fait du directeur le "responsable de la bonne marche de l'école", soit le responsable d'à peu près tout sur temps scolaire, surtout en cas de souci (rien de nouveau sous le soleil hélas). Ce qui se passe sur ces heures est de sa responsabilité, c'est à lui que l'on demandera des comptes en cas de litige à propos de photos prises sans autorisation sur ce créneau, si deux familles ou des parents séparés en venaient à judiciariser leur différent tout en y associant l'école. Dans ce cas, le directeur pourra arguer de mesures prises démontrant sa conscience du problème et sa volonté de le résoudre (rappels oraux aux intéressés, mots écrits distribués dans l'année...) mais pas grand chose de plus : il n'est ni gendarme, ni juge. D'où la nécessité de prévenir plutôt que guérir, en cherchant à développer une culture commune avec les parents : dialoguer, éduquer, construire. A contrario, je ne suis pas favorable aux "rappels à la loi" écrits, secs et menaçants, comme présentés plus haut (ouvrir sur une menace de prison et d'amende, youpi). Ils peuvent parfois être mal pris par les parents, et s'avérer contre-productifs car dommageable à la confiance qu'on s'efforce de construire avec eux. Et encore une fois, prendre l'info à la source : sites institutionnels, guides, référent ou cellule académique... Vous aurez des éléments de réponse. Et si ce n'était pas le cas, en cas de de gros pépin avec avocat et tout le toutim, vos mails auront laissé une trace écrite datée qui pourra appuyer votre défense... Mais souhaitons que personne n'ait à en arriver là quand même.
Pepettebond Posté(e) 5 septembre 2018 Posté(e) 5 septembre 2018 @ElPopo, je crois que nous sommes à peu près d'accord , les textes de références dont tu parles sont effectivement ceux que je donne. Les ennuis pour le directeur aussi, et c'est pour cela que l'écrit est vital. Cela n’empêche pas les ennuis mais cela permet de se défendre. Pour les publications sur internet seul celui qui publie est responsable de son acte. s'il y a eu un écrit leur rappelant l'interdit La défense je ne savais pas ..... ne tient pas, L'attaque des parents la photos prise à l'école s'il ont eu un écrit leur rappelant l'interdit ,.... ne tient pas non plus Pour la pédagogie aussi bien sur,, et pour le coté rude de la loi ,pour moi il est nécessaire de dire aux personnes pourquoi nous sommes aussi pointilleux , il y a le coté moral , mais le fait de connaitre la loi est normal. "nul n'est sensé ignorer la loi" http://www.vie-publique.fr/decouverte-institutions/citoyen/citoyennete/definition/devoirs-definition/que-signifie-nul-n-est-cense-ignorer-loi.html
borneo Posté(e) 5 septembre 2018 Posté(e) 5 septembre 2018 Le 31/08/2018 à 23:30, SamSam a dit : Bonjour. Comment réagiriez-vous dans le cas où les membres d'une APE ont créé un groupe Facebook sur laquelle ils publient photographies de l'école, des spectacles, des enfants (sans tenir compte de l'autorisation des parents) et informations diverses sur l'école (réunions avec les enseignants, etc.), sachant qu'il s'agit d'un groupe fermé (et donc non accessible aux parents qui ne sont pas membres du groupe, ni aux enseignants) ? Merci. En tant que parent, je serais formellement opposée à ce que des photos de mes enfants circulent sur internet. En tant que PE, idem. Pas question que ma photo paraisse sur facebook ou autre. Je porterais plainte si c'était le cas. Le problème, c'est que maintenant n'importe qui a un smartphone et peut publier sur internet. Quand on voit le niveau de ce que certaines font circuler sur facebook, on n'a aucune envie qu'ils disposent de notre image.
El Popo Posté(e) 5 septembre 2018 Posté(e) 5 septembre 2018 il y a 48 minutes, Pepettebond a dit : @ElPopo, je crois que nous sommes à peu près d'accord , les textes de références dont tu parles sont effectivement ceux que je donne. Les ennuis pour le directeur aussi, et c'est pour cela que l'écrit est vital. Cela n’empêche pas les ennuis mais cela permet de se défendre. Pour les publications sur internet seul celui qui publie est responsable de son acte. s'il y a eu un écrit leur rappelant l'interdit La défense je ne savais pas ..... ne tient pas, L'attaque des parents la photos prise à l'école s'il ont eu un écrit leur rappelant l'interdit ,.... ne tient pas non plus Pour la pédagogie aussi bien sur,, et pour le coté rude de la loi ,pour moi il est nécessaire de dire aux personnes pourquoi nous sommes aussi pointilleux , il y a le coté moral , mais le fait de connaitre la loi est normal. "nul n'est sensé ignorer la loi" http://www.vie-publique.fr/decouverte-institutions/citoyen/citoyennete/definition/devoirs-definition/que-signifie-nul-n-est-cense-ignorer-loi.html On est d'accord. La loi est centrale, et doit être connue (de très nombreux collègues ne la connaissent pas sur ce point, et organisent leurs pratiques sur des interprétations erronées ou tronquées). D'où l'importance des interlocuteurs institutionnels en tant que relais fiable.
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