montagny Posté(e) 29 septembre 2018 Auteur Posté(e) 29 septembre 2018 il y a 1 minute, Nao a dit : Mais bon je sais bien que tu ignoreras mon opinion et continueras à répéter la ritournelle syndicale. C'est dommage, quand même, je croyais qu'un syndicat portait l'avis des syndiqués. Je suis certainement idiote, je n'ai rien compris. ici, des CE ont voté pour des fermetures d'école et pour des regroupements d'écoles ; alors oui on écoute les collègues. Dans un RPI, les enfants tournaient 20 minutes le matin, 20 minutes pour aller à la cantine et 20 minutes le soir. Maintenant, ils font 25 matin et soir avec une école (8 classes) toute neuve et des super conditions pour les collègues. Je sais que ce système n'est pas applicable partout comme à la montagne ; dans une zone d'élevage extensif (de très bonne qualité d'ailleurs) les communes voient le positif même financièrement. De toute manière, la compétence scolaire glisse doucement mais sûrement vers les com com et d'ici 2 ans ce sera sûrement obligatoire ; si les maires n'arrivent pas à se mettre d'accord, ça tranche dans le vif....
cyrille1 Posté(e) 29 septembre 2018 Posté(e) 29 septembre 2018 Le 17/09/2018 à 20:37, montagny a dit : contre vérité sur contre vérité ! Le genre d'argument qui sort quand on n'a plus rien de constructif à dire ; je suis dans l'école à la plus grande de la circo (15 classes dans ville très très populaire avec une école privée) et d'après les statistiques de l'IEN, nous sommes très en-dessous des incidents des autres écoles plus petites et avec une population CSP+. Ecole de 15 classes suite à une fusion : mises à part les réunions, on ne fait que se croiser et certains jours, je ne vois pas des collègues. impossible de connaître et de mémoriser tous les prénoms des enfants. Nous faisons deux récrés (cp-cm1 et ce1-ce2-cm2). Bref, j'ai l'impression d'être dans une école usine. 1
ronin Posté(e) 29 septembre 2018 Posté(e) 29 septembre 2018 Donc Montagny, encore une fois, accompagnons ce qui, l'on suppose, va arriver. Donc, même si c'est une catastrophe, faut accompagner, on a pas le choix. Décidément, cette logique je ne m'y ferai jamais.
Goëllette Posté(e) 29 septembre 2018 Posté(e) 29 septembre 2018 8 classes, ça va, 15 classes, c'est effectivement une usine !
nonau Posté(e) 30 septembre 2018 Posté(e) 30 septembre 2018 Il y a 12 heures, ronin a dit : Donc Montagny, encore une fois, accompagnons ce qui, l'on suppose, va arriver. Donc, même si c'est une catastrophe, faut accompagner, on a pas le choix. Décidément, cette logique je ne m'y ferai jamais. Son syndicat pousse en ce sens et on sait qu'il est toujours bien écouté quand il s'agit de régressions en phase avec l'ideologie libérale. C'est dans l'air du temps.
Nao Posté(e) 30 septembre 2018 Posté(e) 30 septembre 2018 Il y a 10 heures, Goëllette a dit : 8 classes, ça va, 15 classes, c'est effectivement une usine ! Evidemment et c 'est mathématique. Beaucoup d'élèves c'est autant de difficultés à connaitre chacun, son comportement en récréation, à agir vite et efficacement dans une immense cours de récréation. Alors les petits caïds auront plus de chances de s'engouffrer durablement dans la brèche. Et pour un seul directeur même déchargé totalement, c'est d'autant plus d'EE ou ESS à organiser.
sophsoph Posté(e) 30 septembre 2018 Posté(e) 30 septembre 2018 Le 17/09/2018 à 21:06, cchampagne a dit : Je suis passée d'une école à deux classes à une école à 13 classes. Ya pas photos. Je suis bien mieux dans la deuxième ! Ça bouge plus, je vois des collègues, plus de moyens, brassage des élèves, pas obligée de se taper plusieurs années les mêmes élèves, ... Pour avoir mes élèves 3 ans de suite dans ma petite école rurale, pour moi c'est un réel confort (gain de temps en début d'année + quand tu as 27 élèves tu connais déjà la difficulté d'un tiers d'entre eux donc gain d'efficacité + les voir évoluer et grandir sur ans, même les plus pénibles qui progressent). J'entends bien les premiers arguments et notamment plus d'échanges et de confrontations avec les collègues/méthodes. Mais en même temps, quand je lis les crêpages de chignon dans certaines équipes, je suis bien contente d'avoir une seule collègue! Et quid de la chaleur humaine dans ces grands pôles? Les gamins ne sont-ils pas simplement plus fatigués par ce brassage de personnes, plus isolés et perdus quand ils sont petits? Ce sont des vrais questions, je n'ai fait qu'une année une "grande" école de 12 classes et après toujours des petites écoles. Dans ces dernières, j'aime l'ambiance familiale. On y connaît bien les enfants, les parents. J'ai l'impression qu'il fait bon vivre dans les petites écoles, qu'on prend le temps de faire, de vivre... 1
nonau Posté(e) 30 septembre 2018 Posté(e) 30 septembre 2018 Arrêtons de chercher des arguments pédagogiques ou humains, les décideurs veulent E-CO-NO-MI-SER. Et bien entendu comme dans tous les pays civilisés qui se respectent, ces économies se font sur le dos de l'éducation ou des services publics...
sophsoph Posté(e) 30 septembre 2018 Posté(e) 30 septembre 2018 Bien sûr, ce n'est pas comme si notre avis sur le terrain intéressait qui que soit là-haut 😑
cyrille1 Posté(e) 30 septembre 2018 Posté(e) 30 septembre 2018 il y a 28 minutes, sophsoph a dit : Pour avoir mes élèves 3 ans de suite dans ma petite école rurale, pour moi c'est un réel confort (gain de temps en début d'année + quand tu as 27 élèves tu connais déjà la difficulté d'un tiers d'entre eux donc gain d'efficacité + les voir évoluer et grandir sur ans, même les plus pénibles qui progressent). J'entends bien les premiers arguments et notamment plus d'échanges et de confrontations avec les collègues/méthodes. Mais en même temps, quand je lis les crêpages de chignon dans certaines équipes, je suis bien contente d'avoir une seule collègue! Et quid de la chaleur humaine dans ces grands pôles? Les gamins ne sont-ils pas simplement plus fatigués par ce brassage de personnes, plus isolés et perdus quand ils sont petits? Ce sont des vrais questions, je n'ai fait qu'une année une "grande" école de 12 classes et après toujours des petites écoles. Dans ces dernières, j'aime l'ambiance familiale. On y connaît bien les enfants, les parents. J'ai l'impression qu'il fait bon vivre dans les petites écoles, qu'on prend le temps de faire, de vivre... Dans mon école, quasiment tous les collègues de cycle 3 sont à temps partiel (80 ou 50%) + une collègue de CE1 et une collègue de CE2. En comptant leur décharge, on doit être une vingtaine d'enseignants dans l'école. Je suis incapable de me rappeler de leur prénom.
cchampagne Posté(e) 30 septembre 2018 Posté(e) 30 septembre 2018 En faisant un effort, tu vas voir, tu vas y arriver...
montagny Posté(e) 30 septembre 2018 Auteur Posté(e) 30 septembre 2018 Il y a 6 heures, Nao a dit : Evidemment et c 'est mathématique. Beaucoup d'élèves c'est autant de difficultés à connaitre chacun, son comportement en récréation, à agir vite et efficacement dans une immense cours de récréation. Alors les petits caïds auront plus de chances de s'engouffrer durablement dans la brèche. Et pour un seul directeur même déchargé totalement, c'est d'autant plus d'EE ou ESS à organiser. 14 classes, 300 élèves, 34 ESS par an, 43 EE par an et pas de secrétaire. Je connais presque tous les enfants, liaison avec les maternelles, et je prends des groupes pour les former à la médiation entre pairs + aide occe + aide psychologue scolaire et nous avons un chiffre d'incident et de plainte des parents parmi les plus faibles de la circo. La taille de l'école est loin d'être le point le plus important ; c'est l'organisation et le pilotage et ce dernier peut être très compliqué avec des adjoints réfractaires et "collègues"... (J'ai travaillé dans des écoles de 2,5,4,6,14, 24,33 et 84 classes) et l'ambiance n'est pas la meilleure en fonction du nombre de classes)
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