Vinclemel Posté(e) 7 octobre 2018 Posté(e) 7 octobre 2018 Il y a 6 heures, Frédo45 a dit : Remarque qui fait fi de la majorité au sein du parlement européen. Depuis Maastricht, mis à part lors d'une mandature, le Parlement Européen a été dominé par le PPE. La vérité, c'est que les peuples votent pour des libéraux et, par conséquent, acceptent que des politiques libérales soient menées. Je rappelle que la dernière élection présidentielle a porté au pouvoir Emmanuel Macron et que ce sont les Français qui l'ont élu, qu'au 2nd tour, il était opposé à Marine le Pen, dont on sait que le discours socialisant ne fait que masquer son attachement au libéralisme et au capitalisme (les politiques menées par le FN dans les municipalités le prouvent tout comme ses votes au PE). Je rappelle également les résultats des dernières européennes en France : 1. FN : 24,86 % 2. UMP : 20,81 % 3. PS : 13,98 % 4. UDI : 9,94 % 5. EELV : 8,95 % 6. FDG : 6,61 % 7. DLR : 3,82 % 8. Nouvelle Donne : 2,90 % Donc, n'oublions jamais que les peuples élisent des libéraux. De toutes façons les pays européens sont embourbés dans le libéralisme depuis les années 80...C'est un engrenage dont il serait bien difficile de sortir. N'oublions pas non plus les 56% d'abstention en 2014 à l'élection des eurodéputés...Le grand gagnant c'était l'abstentionnisme, pas le PPE. Assez paradoxal quand on sait que le parlement européen a des pouvoirs de plus en plus étendus et donc que chaque vote compte. Reste à voir ce que donneront ces élections avec le réétablissement de la circonscription unique.
Frédo45 Posté(e) 7 octobre 2018 Posté(e) 7 octobre 2018 Il y a 2 heures, ronin a dit : Tu trouveras en bas de cette page tous les CR depuis 2015 : http://www.education.gouv.fr/cid4475/le-comite-technique-ministeriel-du-ministere-charge-de-l-education-nationale.html Pour le PPCR, je vous incite à aller voir le CR du 7 décembre 2016, page 121... http://cache.media.education.gouv.fr/file/odj/47/9/CTMEN_7_12_16_Internet_MEN_688479.pdf Je vous rappelle que : - les accords de Bercy imposent qu'un syndicat qui ne signe pas le protocole ne peut ensuite intervenir dans les négociations. - les syndicats qui n'ont pas signé le protocole PPCR ont fait des pieds et des mains pour quand même pouvoir peser dans les négociations et que la FSU les a soutenus dans cette demande. Par ailleurs, le vote dans l'optique du PPCR a été débattu dans les sections. Il est apparu que la majorité a estimé qu'il valait mieux apparaître dans les négociations pour y peser que d'en être absent. Pour ma part, je n'y étais pas favorable mais j'admets que les arguments des votes en POUR n'étaient pas irrecevables.
Frédo45 Posté(e) 7 octobre 2018 Posté(e) 7 octobre 2018 il y a 16 minutes, Vinclemel a dit : De toutes façons les pays européens sont embourbés dans le libéralisme depuis les années 80...C'est un engrenage dont il serait bien difficile de sortir. N'oublions pas non plus les 56% d'abstention en 2014 à l'élection des eurodéputés...Le grand gagnant c'était l'abstentionnisme, pas le PPE. Assez paradoxal quand on sait que le parlement européen a des pouvoirs de plus en plus étendus et donc que chaque vote compte. Reste à voir ce que donneront ces élections avec le réétablissement de la circonscription unique. Les abstentionnistes donnent au final toujours raison au vainqueur.
ronin Posté(e) 7 octobre 2018 Posté(e) 7 octobre 2018 Il y a 3 heures, Frédo45 a dit : Je vous rappelle que : - les accords de Bercy imposent qu'un syndicat qui ne signe pas le protocole ne peut ensuite intervenir dans les négociations. - les syndicats qui n'ont pas signé le protocole PPCR ont fait des pieds et des mains pour quand même pouvoir peser dans les négociations et que la FSU les a soutenus dans cette demande. Par ailleurs, le vote dans l'optique du PPCR a été débattu dans les sections. Il est apparu que la majorité a estimé qu'il valait mieux apparaître dans les négociations pour y peser que d'en être absent. Pour ma part, je n'y étais pas favorable mais j'admets que les arguments des votes en POUR n'étaient pas irrecevables. C'est faux, le PPCR est décliné au sein de chaque ministère. Le texte complet est dans le CR que j'ai mis en lien. Sachant par ailleurs qu'au niveau de l'ensemble de la fonction publique le texte à été rejeté à 52% plus personne ne devrait pouvoir négocier quoi que ce soit. La FSU a parfaitement le droit de voter ce qu'elle veut mais il ne faut pas réécrire l'histoire. Même chose d'ailleurs pour la réforme des rythmes.
nonau Posté(e) 8 octobre 2018 Posté(e) 8 octobre 2018 Il y a 22 heures, Frédo45 a dit : Je vous rappelle que : - les accords de Bercy imposent qu'un syndicat qui ne signe pas le protocole ne peut ensuite intervenir dans les négociations. - les syndicats qui n'ont pas signé le protocole PPCR ont fait des pieds et des mains pour quand même pouvoir peser dans les négociations et que la FSU les a soutenus dans cette demande. Par ailleurs, le vote dans l'optique du PPCR a été débattu dans les sections. Il est apparu que la majorité a estimé qu'il valait mieux apparaître dans les négociations pour y peser que d'en être absent. Pour ma part, je n'y étais pas favorable mais j'admets que les arguments des votes en POUR n'étaient pas irrecevables. Je te rappelle que cet accord n'est pas passé à la base. C'est Manuel Valls, ce grand démocrate qui l'a passé en force en utilisant comme excuse le vote en faveur de ce protocole de syndicats comme le tien. Comme évoqué plus haut ce texte règlementairement ne devait pas passé car en minorité! Donc face à un atteinte de la démocratie, que pouvait faire les autres syndicats, les majoritaires "contre"...? Se laisser faire et en plus ne pas être à la table des négociations pour que tout cela se passe de manière opaque avec un seul son de cloche??
Frédo45 Posté(e) 9 octobre 2018 Posté(e) 9 octobre 2018 Le 07/10/2018 à 22:27, ronin a dit : C'est faux, le PPCR est décliné au sein de chaque ministère. Le texte complet est dans le CR que j'ai mis en lien. Sachant par ailleurs qu'au niveau de l'ensemble de la fonction publique le texte à été rejeté à 52% plus personne ne devrait pouvoir négocier quoi que ce soit. La FSU a parfaitement le droit de voter ce qu'elle veut mais il ne faut pas réécrire l'histoire. Même chose d'ailleurs pour la réforme des rythmes. Qu'est-ce que j'ai dit de faux ? " les accords de Bercy imposent qu'un syndicat qui ne signe pas le protocole ne peut ensuite intervenir dans les négociations. " C'est faux ? " les syndicats qui n'ont pas signé le protocole PPCR ont fait des pieds et des mains pour quand même pouvoir peser dans les négociations et que la FSU les a soutenus dans cette demande. " C'est faux ? " Par ailleurs, le vote dans l'optique du PPCR a été débattu dans les sections. Il est apparu que la majorité a estimé qu'il valait mieux apparaître dans les négociations pour y peser que d'en être absent. Pour ma part, je n'y étais pas favorable mais j'admets que les arguments des votes en POUR n'étaient pas irrecevables." C'est faux ?
Frédo45 Posté(e) 9 octobre 2018 Posté(e) 9 octobre 2018 Le 08/10/2018 à 18:12, nonau a dit : Je te rappelle que cet accord n'est pas passé à la base. C'est Manuel Valls, ce grand démocrate qui l'a passé en force en utilisant comme excuse le vote en faveur de ce protocole de syndicats comme le tien. Comme évoqué plus haut ce texte règlementairement ne devait pas passé car en minorité! Donc face à un atteinte de la démocratie, que pouvait faire les autres syndicats, les majoritaires "contre"...? Se laisser faire et en plus ne pas être à la table des négociations pour que tout cela se passe de manière opaque avec un seul son de cloche?? 1) Oui Valls est passé en force. 2) Non, ce texte n'était pas en minorité. Il y avait 49 % pour et 48,5 % contre. Donc il n'a pas obtenu la majorité qu'il aurait dû avoir pour passer mais il n'était pas en minorité. Donc, ne dis pas que vous étiez majoritaires car ce n'est pas vrai.
ronin Posté(e) 9 octobre 2018 Posté(e) 9 octobre 2018 Les décrets d'application étaient négociés dans chaque ministère. Donc, un syndicat peut parfaitement ne pas être représentatif au niveau de l'ensemble de la FP et pourtant voter dans "son" ministère. C'est bien ce que l'on peut lire dans le lien que j'ai mis. Pour ce qui concerne les débats au sein de la FSU, je n'en sais strictement rien et je ne me suis pas exprimé sur le sujet.
ronin Posté(e) 9 octobre 2018 Posté(e) 9 octobre 2018 Le simple fait que les choses soient présentées comme "si vous ne signez pas vous ne participez pas" est un scandale et je suis toujours choqué que la FSU ait pu gober un démarche pareille, ça revient à mettre un flingue sur la tempe des syndicats. Je suis bien content que FO, la CGT et le SNALC aient voté contre.
nonau Posté(e) 10 octobre 2018 Posté(e) 10 octobre 2018 Il y a 13 heures, Frédo45 a dit : 1) Oui Valls est passé en force. 2) Non, ce texte n'était pas en minorité. Il y avait 49 % pour et 48,5 % contre. Donc il n'a pas obtenu la majorité qu'il aurait dû avoir pour passer mais il n'était pas en minorité. Donc, ne dis pas que vous étiez majoritaires car ce n'est pas vrai. C'est faux les syndicats contre sont répresentatifs à plus de 50% ! Ce texte n'avait pas la légitimité de passé. Même Valls l'a confirmé...c'est un véritable 49.3 à la sauce fonction publique. J'ai des amis à la FSU qui ne comprennent pas non plus que leur syndicat ait pu accepter cela .
nonau Posté(e) 10 octobre 2018 Posté(e) 10 octobre 2018 Le 09/10/2018 à 07:54, isabelle478 a dit : La loi Blanquer pour réformer l'Ecole http://www.cafepedagogique.net/LEXPRESSO/Pages/2018/10/09102018Article636746666169351714.aspx Réforme territoriale par ordonnances, remplacement des professeurs par des AED, suppression du Cnesco, cadeau au privé, mise au pas des Espe : si la loi Blanquer a été tenue secrète jusqu'au dernier moment c'est qu'elle comporte des sujets explosifs. En principe elle n'aurait du modifier le Code de l'éducation que pour permettre la scolarité obligatoire à 3 ans. Présentée aux syndicats le 8 octobre elle doit passer en CSE le 15. Une loi tenue au secret " Il n'y aura pas de ''loi Blanquer'', et j'en serai fier", avait promis le 26 mai 2017 Jean-Michel Blanquer. Mais voilà : le gouvernement a entrepris une réforme de fond de l'Education nationale. Le premier ministre avait annoncé le 2 août 2018 qu'une "instance d’évaluation (de l'Ecole) sera créée par voie législative au 1er trimestre 2019". Et il faut aussi une loi pour modifier le Code de l'Education et instituer la scolarisation obligatoire à 3 ans. Début octobre encore, devant l'Assemblée nationale puis le Sénat, le ministre n'a rien dit du contenu de la loi. Le projet de loi vient d'en être présenté aux syndicats le 8 octobre. Sa première caractéristique est d'être un fourre tout comprenant même des mesures très locales à cote de sujets d'ampleur nationale. Un cadeau au privé Il s'ouvre sur "le lien de confiance" entre enseignants, parents ,élèves et institution scolaire, une mention sans doute chère au ministre. L'article 2 introduit la scolarité obligatoire à 3 ans et est suivi d'un article qui prévoit la compensation par l'Etat des dépenses des communes du fait de cette mesure au bénéfice des écoles privées. La mesure, voulue par E Macron, apparait donc comme une opportunité pour l'enseignement privé. "Il n'y a pas de changement en ce qui concerne le privé lié à cette évolution", nous avait pourtant dit le ministre le 27 mars 2018... Les mains libres pour la réforme territoriale L'article le plus immédiatement sensible pour les enseignants donne le droit au gouvernement de prendre les mesures relatives au nouveau découpage territorial par ordonnances, donc hors du controle du parlement. Ce nouveau découpage pourra affecter les procédures d'affectation des enseignants de façon importante et aura aussi des effets importants de "rationalisation" de la carte scolaire. A noter que le projet veut aussi "simplifier" le fonctionnement des conseils de l'éducation nationale. La fin du Cnesco Un article supprime le Cnesco qui est remplacé par un Conseil d’évaluation de l’Ecole chargé d'évaluer les établissements scolaires. Il sera composé de 10 membres. Un autre autorise "des travaux de recherche en matière pédagogique... dans des écoles et des établissements publics ou privés sous contrat" Enfin, la réforme de la formation des enseignants y est aussi inscrite avec le changement de nom des Espé qui deviendraient les INSP (Instituts nationaux supérieurs du professorat) et une modification de la procédure de nomination des directeurs qui seront choisis par les ministres, et non plus par la procédure universitaire normale. Le texte permet aussi aux assistants d'éducation préparant un concours de l'enseignement d'enseigner, créant une nouvelle catégorie de sous enseignants. Réaction syndicale Le projet suscite déjà des réactions syndicales. Dans un communiqué, Stéphane Crochet, secrétaire général du Se Unsa, déplore qu'iln'y ait eu "aucun échange sur le projet de loi en préparation, que ce soit sur le contenu ou sur les échéances, jusqu’à il y a deux semaines". Le SE-Unsa "dénonce un véhicule législatif maquillé derrière la volonté présidentielle grand public de l’instruction obligatoire à 3 ans". Le texte doit passer en CSE et CTMEN les 15 et 17 octobre. Réaction du se UNSA... Ou comment faire passer systématiquement l'idée qu'il n'existe qu'un seul syndicat. Les réjouissances Macron vont bientôt commencer dans notre institution. Les 2600 suppressions de postes n'étant que l'apéro...Pour le reste rien de ce qui s'annonce n'était dans le programme présidentiel de Macron... Comme d'habitude ce président n'a aucun mandat pour mettre en place ce qui se prépare, la 5eme République est une farce plus proche du totalitarisme que de la République.
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