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Posté(e)
il y a une heure, nonau a dit :

De plus en plus de collègues interdisent le "va et vient" des élèves qui vont aux toilettes pendant les heures de cours sans surveillance. Moi même je le fais. C'est la loi et notre métier est cadré par des textes très explicites. Un accident est très vite arrivé et les familles ne nous le pardonneraient pas...

Même chose pour les goûters d'anniversaire, désormais interdit depuis l'affaire de Limas.

 

Je voudrais bien voir le texte qui interdit d'aller aux toilettes ainsi que celui qui interdit les goûters d'anniversaire. Les textes, comme tu dis, sont toujours sujet à interprétation car ils ne peuvent pas prévoir toutes les situations. C'est d'ailleurs, le rôle des juges et des avocats, d'interpréter les textes en fonction des situations qui leur sont soumises. 

Posté(e)
Il y a 2 heures, Goëllette a dit :

Un élève a rarement besoin d'aller aux toilettes pendant la classe si son enseignant s'est arrangé pour qu'il passe par les toilettes avant et après la récré. 

Rarement en effet...mais pas jamais.

Posté(e)

C'est pour cela d'ailleurs que j'ai écrit "rarement" ! 😘

Posté(e)
Il y a 10 heures, gihem a dit :

Je voudrais bien voir le texte qui interdit d'aller aux toilettes ainsi que celui qui interdit les goûters d'anniversaire. Les textes, comme tu dis, sont toujours sujet à interprétation car ils ne peuvent pas prévoir toutes les situations. C'est d'ailleurs, le rôle des juges et des avocats, d'interpréter les textes en fonction des situations qui leur sont soumises. 

Pour la première "pratique" le code de l'éducation stipule que tu effectues une surveillance continue tout au long du temps scolaire...Donc quand un élève part aux toilettes pendant le cours (même accompagné) tu n'es plus en situation "de surveillance". Il serait très simple pour un tribunal de condamner un enseignant en se référant simplement à cet article.

Pour le second, il n'y a pas de texte qui, à ma connaissance interdise cette pratique. Il me semble que sur la commune de Limas c'est le maire qui a décidé d'un "arrêté" communal interdisant les goûters (même dans les kermesses et autres fêtes). Rentre en considération les PAI, qui sont un des aspects du problème...Il y a d'autres risques comme les intoxications alimentaires ("fait maison" ou pas). Nous avons décidé en cycle 3 d'interdire cette pratique pour des raisons de "sécurité" et de temps. Je le répète, je déplore cette situation bien loin de mes aspirations humanistes mais la triste réalité de notre société rattrape hélas nos pratiques.

Posté(e)
Il y a 6 heures, nonau a dit :

Pour la première "pratique" le code de l'éducation stipule que tu effectues une surveillance continue tout au long du temps scolaire...Donc quand un élève part aux toilettes pendant le cours (même accompagné) tu n'es plus en situation "de surveillance". Il serait très simple pour un tribunal de condamner un enseignant en se référant simplement à cet article.

Le tribunal pourrait... Il n'empêche que dans le cas cité plus haut (enfant pendu dans le couloir), on a une enseignante qui commet une faute manifeste (rupture de surveillance effective, consciente, volontaire et à caractère punitif) avec des conséquences dramatiques (décès de l'enfant). Pourtant le tribunal a acquitté la collègue.

Posté(e)
il y a 7 minutes, gihem a dit :

Le tribunal pourrait... Il n'empêche que dans le cas cité plus haut (enfant pendu dans le couloir), on a une enseignante qui comment une faute manifeste (rupture de surveillance effective, consciente, volontaire et à caractère punitif) avec des conséquences dramatiques (décès de l'enfant). Pourtant le tribunal a acquitté la collègue.

Le jugement est un acte complexe qui dépend d'un juge et de sa vision de la situation au vu de plusieurs paramètres. Il n'est pas sûr qu'un autre juge rende le même jugement même s'il y a désormais jurisprudence. Un tel jugement ne nous donne pas le droit d'enfreindre le droit. Je ne crois pas, même si cette collègue a été acquittée, que le reste de sa vie sera joyeux car ce genre d'évènement est aussi et surtout dévastateur d'un point de vu psychologique.

Avoir la mort d'un enfant sur la conscience doit être difficile à vivre si on en a encore la force...Alors autant "prévenir".

 

Posté(e)

La discussion qui nous anime porte plutôt sur l'aspect légal (ou au moins réglementaire) de la chose. Pour le reste, il me semble évident que personne ne souhaiterait être à la place de la collègue.🙁

Posté(e)
il y a 12 minutes, gihem a dit :

La discussion qui nous anime porte plutôt sur l'aspect légal (ou au moins réglementaire) de la chose. Pour le reste, il me semble évident que personne ne souhaiterait être à la place de la collègue.🙁

+1

Et sauf erreur aucun jugement n'a ete rendu à ce jour.

Ici aucun texte ni rappel sur les gouters ou le passage aux wc. Sauf qu'un enfant qui se fait dessus subit un traumatisme. Donc d'envoyer par 2. Moi c'est ce que je fais en mettant ensemble des eleves qui n'ont pas de lien particulier et en general 1 fille 1 gars. Je surveille la durée aussi.

Posté(e)

Ça fait réfléchir cette indispensable surveillance de visu. Je pense que je vais prochainement arrêter d'écrire au tableau...

Posté(e)

Dans le cas de l'élève pendu, il n'était pas juste sorti de classe pour une bonne raison. Il était puni dans le couloir. C'est une pratique qui se faisait couramment avant, et qui n'est à mon sens pas comparable avec le fait de laisser un enfants se rendre seul aux toilettes.

Notre IEN nous avait à l'époque rappelé qu'il était strictement interdit d'isoler un enfant puni. Qu'il fallait par exemple l'envoyer dans la classe d'un collègue. Et que si nous le faisions l'inspection ne nous couvrirais absolument pas.

Posté(e)
Il y a 18 heures, Goëllette a dit :

Comme déjà abordé lors des nombreux sujets de ces forums, le problème vient tout à la fois d'un manque de cadre et de la confusion entre besoin et désir.

Un élève a rarement besoin d'aller aux toilettes pendant la classe si son enseignant s'est arrangé pour qu'il passe par les toilettes avant et après la récré. 

Un enseignant, en s'organisant un peu, a rarement besoin de quitter sa classe en la laissant sans surveillance ou d'envoyer des élèves dans les couloirs.

Satisfaire un désir ou palier un manque d'anticipation était peut-être sans danger autrefois (et encore), ce n'est plus le cas et, en plus, les parents sont des plus en plus procéduriers et les supérieurs de moins en moins "couvrants". 

Personnellement, je ne prends aucun risque et pourtant, pas de pipi culotte ...

Bonjour, je lis ici à la fois que les élèves confondent besoin et envie d'aller aix toilettes ET que les parents sont de plus en plus procéduriers... Mais que penser du parent qui pourrait lancer une procédure pour empêchement d'aller aux toilettes... C'est la #€%&@ finalement ! Et personnellement, étant TR, je me retrouve parfois dans des situations anxiogènes vis à vis des toilettes, y compris pour moi récemment car enceinte et réel besoin d'uriner quand même parfois je viens d'y aller... Et certaines classes sont isolées, on ne peut pas toujours ouvrir la porte du collègue... (Plus qu'une semaine de galère urinaire pour moi...ouf)

Posté(e)

Le risque est plus grand d’être attaqué par des parents si leur gosse se blesse alors qu'il était sans surveillance (ou qu'il subit des attouchements aux toilettes) que s'il se pisse dessus parce qu'il n'est pas allé aux toilettes en rentrant de récréation.

A plus forte raison à un TR, il convient d'être prudent et de garder à tous moments les élèves sous une surveillance effective.

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