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Posté(e)

Et puis oui, on a la rage contre ce gamin avec son flingue, mais quelle sanction ??? On le fout on taule ? On le déscolarise ? On juge ses parents ? C'est facile de s'indigner, mais que propose-t-on ?? Moi perso j'ai pas d'idée !!! A part du TIG, peut-être ...

Posté(e)
Il y a 4 heures, nonau a dit :

 

Si tu n'es pas contente de certains enseignants que tu les juges violents tu dois les dénoncer c'est dans tes obligations. Sinon tu peux être considéré comme complice. 

 

Tu vas cafter les collègues qui parlent mal aux gosses ? Ceux qui les rabaissent ? Ceux qui les enguirlandent quand ce sont les parents qui sont responsables du fait qu'ils n'aient ni trousse, ni affaires ? Ceux qui ont la haine des prolos ? Qui leur braillent dessus pour un stylo qui tombe ?

Il y a cinq ans je montre un mot d'excuse à mes collègues : la maman avait écrit qu'elle n'avait pas mis son môme à l'école parce qu'elle était " en train de comater dans le canapé " et qu'elle n'avait pas vu l'heure passer ... C'était cette expression qui m'avait fait marrer. Pour mes chers collègues, le plus drôle c'était les fautes à chaque mot : ils se sont bien marrés ... J'aurais dû les dénoncer pour leur mépris ????? La maman - 23 ans, son gamin en avait 7 - était handicapée mentale .... Elle avait fait la démarche de me mettre un mot pour s'excuser ...

Posté(e)
Il y a 2 heures, André Jorge a dit :

Je ne sais pas si c'est une bonne idée. :)

Pourquoi ?

Posté(e)
il y a 19 minutes, FredZZZ a dit :

Tu vas cafter les collègues qui parlent mal aux gosses ? Ceux qui les rabaissent ? Ceux qui les enguirlandent quand ce sont les parents qui sont responsables du fait qu'ils n'aient ni trousse, ni affaires ? Ceux qui ont la haine des prolos ? Qui leur braillent dessus pour un stylo qui tombe ?

Il y a cinq ans je montre un mot d'excuse à mes collègues : la maman avait écrit qu'elle n'avait pas mis son môme à l'école parce qu'elle était " en train de comater dans le canapé " et qu'elle n'avait pas vu l'heure passer ... C'était cette expression qui m'avait fait marrer. Pour mes chers collègues, le plus drôle c'était les fautes à chaque mot : ils se sont bien marrés ... J'aurais dû les dénoncer pour leur mépris ????? La maman - 23 ans, son gamin en avait 7 - était handicapée mentale .... Elle avait fait la démarche de me mettre un mot pour s'excuser ...

Je m'indignais à ma manière de cette collègue qui visiblement à une dent contre un enseignant et ramène chaque sujet à lui ou elle. 

 

Posté(e)

J'ai plusieurs collègues directeurs qui ont dû abandonner leur école en cours d'année car victimes du harcèlement d'une partie de leur équipe (souvent suite au refus du directeur d'assumer la responsabilité de leurs manques, leurs agissements ou leur irrespect des textes), car c'est finalement la seule solution trouvée par les IEN pour résoudre les problèmes.

Ils ont terminé l'année comme ZIL(sans l'ISSR) tandis qu'un adjoint (souvent un des  agresseurs) assurait la fonction jusqu'à la fin de l'année et qu'un ZIL reprenait sa classe.

Ils tournaient ensuite dans les écoles de la circonscription et tout le monde se demandait ce qu'ils avaient bien pu commettre pour avoir été sanctionnés de la sorte ...

Parce que dans l'EN, les victimes (de parents, de collègues, ...) sont traités de la même façon que les  coupables (de maltraitance, de manquements) : à aucun moment l'Administration n'écrit aux premiers pour les soutenir ni aux seconds pour qu'ils se rendent compte que ce qu'ils ont fait est mal.

Du coup, les premiers, souvent très investis, deviennent aigris tandis que les seconds, pour qui il n'est pas toujours clair qu'ils dysfonctionnent, recommencent ailleurs. Certains se baladent d'école en école et de département en département comme ça ! Et souvent sur des postes, des villes, des écoles très demandés !

Je relate cette situation, souvent méconnue, à travers des directeurs, car leur fonction fait que c'est très visible et que je ne connais que ces exemple, mais des adjoints doivent sans doute être concernés.

  • Triste 1
Posté(e)
Il y a 5 heures, FredZZZ a dit :

Pourquoi ?

Je travaille depuis 25 ans et j'en ai des choses à dire, mais pour moi qui suis facilement identifiable, ça ne va pas être possible. :)

Après, si certains veulent se lancer...

Posté(e)

ok André, j'avais compris ça comme ça ...

@nonau : d'accord, ça m'étonnait ...

Posté(e)
Il y a 2 heures, Filounet a dit :

J'ai plusieurs collègues directeurs qui ont dû abandonner leur école en cours d'année car victimes du harcèlement d'une partie de leur équipe (souvent suite au refus du directeur d'assumer la responsabilité de leurs manques, leurs agissements ou leur irrespect des textes), car c'est finalement la seule solution trouvée par les IEN pour résoudre les problèmes.

Ils ont terminé l'année comme ZIL(sans l'ISSR) tandis qu'un adjoint (souvent un des  agresseurs) assurait la fonction jusqu'à la fin de l'année et qu'un ZIL reprenait sa classe.

Ils tournaient ensuite dans les écoles de la circonscription et tout le monde se demandait ce qu'ils avaient bien pu commettre pour avoir été sanctionnés de la sorte ...

Parce que dans l'EN, les victimes (de parents, de collègues, ...) sont traités de la même façon que les  coupables (de maltraitance, de manquements) : à aucun moment l'Administration n'écrit aux premiers pour les soutenir ni aux seconds pour qu'ils se rendent compte que ce qu'ils ont fait est mal.

Du coup, les premiers, souvent très investis, deviennent aigris tandis que les seconds, pour qui il n'est pas toujours clair qu'ils dysfonctionnent, recommencent ailleurs. Certains se baladent d'école en école et de département en département comme ça ! Et souvent sur des postes, des villes, des écoles très demandés !

Je relate cette situation, souvent méconnue, à travers des directeurs, car leur fonction fait que c'est très visible et que je ne connais que ces exemple, mais des adjoints doivent sans doute être concernés.

Et inversement j'ai connu une directrice aux comportements indignes et condamnables

Comme tu le dis il y a des textes réglementaires, mais il ne faudrait que leurs respects soient à géométrie variable. 

Posté(e)
il y a 35 minutes, bidulbuk a dit :

Mais pour faire bouger l’institution, je continue de penser qu’il faudrait que chaque enseignant soit syndiqué afin que les représentants du personnel aient un poids et une crédibilité. Qu’ils soient audibles par la hiérarchie, qui, désormais, les considère comme un gadget ou même une caution, de petites vaguelettes qui au fond ne changent plus rien à la marche des choses.

Faisons donc des vagues, mais pas uniquement tous seuls avec nos petits pieds : ensemble avec de grandes palmes ! (...académiques pour plus tard peut-être :devil: )

 +1

Posté(e)

"Pourquoi je veux quitter l'école": le témoignage poignant d'une instit au bout du rouleau :

Citation

je vis ma vie pour moi, aussi. C’est de ma santé mentale et physique qu’il s’agit. Je ne suis pas une sainte, ni une martyre, je ne recevrai pas de médaille pour mon sacrifice. Je ne veux pas continuer à assister au sabordage de l’École, et encore moins de risquer de sombrer avec elle.

http://www.charentelibre.fr/2018/10/23/pourquoi-je-veux-quitter-l-ecole-le-temoignage-poignant-d-une-instit-au-bout-du-rouleau,3331685.php?fbclid=IwAR09Qx1gEjJbjzQtLGSjOeVx9lReDjWDe3l36V-QIIxk7CootmAXNFqJjZ8

  • Triste 4
  • J'adhère 2
Posté(e)
Le 25/10/2018 à 07:38, nonau a dit :

Et inversement j'ai connu une directrice aux comportements indignes et condamnables

Comme tu le dis il y a des textes réglementaires, mais il ne faudrait que leurs respects soient à géométrie variable. 

Bien sûr que oui, mais moi aussi, je pense que les victimes (qu'elles soient directeurs, adjoints, TR, ...) ne devraient pas être confondues avec les coupables dans la façon de traiter le problème, quitte à ce que ça fasse des vagues !

Une victime ne devrait pas être contrainte de changer d'école, parfois en cours d'année, de changer de fonction encore plus, parce qu'elle a été victime de ses collègues, de ses élèves, de ses parents d'élèves, du qu'en-dira-t-on...

On ne devrait pas non plus simplement déplacer un collègue qui s'en est pris à des élèves, qui s'est ligué contre son directeur, qui a piqué dans la caisse, qui ... que sais-je, jusque parfois au dépôt de plainte, des années et des victimes plus tard. Il devrait être mis clairement face à ses actes afin qu'il ne recommence plus ou change de voie. Mais on déplace (ou on déplace la victime), quitte à mettre une bonification pour être sûr que la mutation réussisse, et on refile le problème aux copains. Pas de vague !

  • André Jorge a modifié le titre du sujet qui est maintenant #Pasdevague : vos avis
Posté(e)

J'avais essayé de lancer ce sujet avec une chronique de Nicole Ferroni.
Le sujet n'avait pas été retenu. Pourtant elle cible juste là où cela fait mal.

 

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