orime Posté(e) 27 février 2019 Posté(e) 27 février 2019 On parle toujours de "personnes fragiles" mais jamais de vrai souffrance. 1
la maîtresse des petits Posté(e) 27 février 2019 Posté(e) 27 février 2019 Oui. C'est toujours notre faute. Un élève part en vrille? C'est parce qu'on ne sait pas le prendre. Les élèves en échec ? On n'a pas la bonne méthode. On ne différencie pas assez. On se suicide? On avait des problèmes perso.... 2 3
Goëllette Posté(e) 28 février 2019 Posté(e) 28 février 2019 Le 27/02/2019 à 11:05, lecavalier a dit : Rappelons qu’en France, le taux de suicides est de 14,9 pour 100.000 habitants (10,7 pour les 25/54 ans) selon l’observatoire national du suicide. La mortalité routière qui est de 5,18 pour 100.000 habitants est pourtant qualifiée à juste titre de « fléaux national » par ceux là même qui dirigent la fonction publique d’Etat et qui organisent l’omerta sur les suicides en son sein alors que ceux-ci y sont 4 à 12 fois plus nombreux. C'est à nous tous de ne plus faire l'autruche, de médiatiser la souffrance, de ne plus banaliser les suicides. Peut-être qu'on pourrait faire une catégorie spécifique, sur ce site, en hommage à tous les collègues victimes, et pour que l'accumulation des cas isolés fasse réfléchir. 1
lecavalier Posté(e) 2 mars 2019 Posté(e) 2 mars 2019 Le 28/02/2019 à 23:56, Goëllette a dit : C'est à nous tous de ne plus faire l'autruche, de médiatiser la souffrance, de ne plus banaliser les suicides. Peut-être qu'on pourrait faire une catégorie spécifique, sur ce site, en hommage à tous les collègues victimes, et pour que l'accumulation des cas isolés fasse réfléchir. Oui, il faudrait créer un fil spécifique pour partager toutes les infos sur les suicides et tentatives d'enseignants. Quelqu'un a une motivation personnelle pour le faire ? Sinon je le ferai. Quelqu'un connaît ce blog ? Mais faites taire ce p'tit prof, bon sang !
Goëllette Posté(e) 2 mars 2019 Posté(e) 2 mars 2019 il y a une heure, lecavalier a dit : Oui, il faudrait créer un fil spécifique pour partager toutes les infos sur les suicides et tentatives d'enseignants. Quelqu'un a une motivation personnelle pour le faire ? Sinon je le ferai. Il faudrait déjà commencer par rappeler ici les cas connus nationalement, pour ensuite inciter à se souvenir des cas moins médiatiques. il y a une heure, lecavalier a dit : Quelqu'un connaît ce blog ? Mais faites taire ce p'tit prof, bon sang ! Jamais entendu parler ! Il a été ouvert par qui ?
nonau Posté(e) 2 mars 2019 Posté(e) 2 mars 2019 Il y a 3 heures, lecavalier a dit : Oui, il faudrait créer un fil spécifique pour partager toutes les infos sur les suicides et tentatives d'enseignants. Quelqu'un a une motivation personnelle pour le faire ? Sinon je le ferai. Quelqu'un connaît ce blog ? Mais faites taire ce p'tit prof, bon sang ! Au delà du chiffre des suicides qui est inquiétant, je crois que le plus parlant serait de connaitre celui des tentatives. Globalement il me semble qu'il est de plus de 200 000 par an pour 11 000 suicides!
prof désécol Posté(e) 4 mars 2019 Posté(e) 4 mars 2019 https://www.francebleu.fr/infos/societe/des-enseignants-restent-mobilises-contre-le-principal-du-college-sidney-bechet-a-antibes-1551459278 Citation Des enseignants restent mobilisés contre le principal du collège Sidney-Bechet d'Antibes Par Marion Chantreau, France Bleu Azur 3-4 minutes Des enseignants du collège Sidney-Bechet à Antibes envisagent d'autres actions pour protester contre le retour du principal dans l'établissement, le 25 janvier dernier. Ils l'accusent de propos sexistes, de violences et d'intimidations. Deux plaintes ont été déposées au commissariat par deux parents d'élèves et la conseillère principale d'éducation. Une partie de l'équipe pédagogique (60 % des enseignants étaient en grève lundi dernier) a été reçue au rectorat et a écrit une lettre au ministère de l'Éducation nationale, se disant inquiète pour "'l'intégrité physique et morale" des personnels. Qu'est-il reproché au principal et où en sont les enquêtes ? C'est l'été dernier que des personnels du collège Sidney-Bechet ont alerté l'Éducation nationale sur le comportement du principal. Quelques jours après la rentrée, le chef d'établissement a été temporairement suspendu de ses fonctions à titre conservatoire, le temps d'une enquête administrative. Des enseignants ont été entendus. Le 11 janvier dernier, le principal a écopé d'une sanction, un blâme en conseil de discipline. Cela a été confirmé au syndicat enseignant Snes FSU par le rectorat. Le choix a été laissé au principal de retrouver son poste ou d'exercer d'autres fonctions, il a finalement repris sa place de principal à la rentrée des vacances scolaires de février. Côté judiciaire, deux plaintes ont été déposées au commissariat pour violences, par deux parents d'élèves mineurs et la conseillère principale d'éducation du collège, qui se serait plainte d'avoir été violemment saisie au bras un jour par le principal, suite à une altercation avec un élève, à proximité du bureau du chef d'établissement. L'enquête est en cours, traitée par le parquet de Grasse. Inquiétude au collège Des professeurs nous ont confié être très inquiets du retour du principal. Dans la lettre adressée au ministre de l'Éducation nationale, qu'ils nous ont envoyée, ils expriment leur "désarroi et leur colère face à ce retour inattendu". Un retour qui, écrivent-ils, "met en difficulté notre pratique professionnelle et fait resurgir un passé douloureux." Une représentante du syndicat SGEN-CFDT confie que ce principal a déjà "posé des problèmes lorsqu'il était en poste au collège Vernier à Nice, il y a quelques années, il avait ensuite été déplacé comme principal adjoint dans un collège de Cagnes-sur-Mer". Des enseignants qui parlent d'un "sentiment d'isolement", de "risques psychosociaux, tant pour les élèves que pour l'équipe éducative" et disent craindre pour leur "'intégrité physique et morale." De son côté, le principal dénonce un acharnement contre lui.
Goëllette Posté(e) 4 mars 2019 Posté(e) 4 mars 2019 Ce n'est pas de ce type de médiatisation dont je parlais. Il faut en effet rester dans le factuel pour éviter de verser dans l,acharnement. Laissons faire la justice.
prof désécol Posté(e) 4 mars 2019 Posté(e) 4 mars 2019 (modifié) il y a 45 minutes, Goëllette a dit : Ce n'est pas de ce type de médiatisation dont je parlais. Mille excuses pour avoir posté un article qui ne vient pas directement rebondir sur les puissants propos de Goëllette, même si cet article entre dans le cadre du sujet "#pasdevague". il y a 45 minutes, Goëllette a dit : Il faut en effet rester dans le factuel pour éviter de verser dans l,acharnement. Laissons faire la justice. Le fait est que, indépendamment des éventuelles poursuites en justice, le principal a écopé d'un blâme pour son comportement après enquête administrative et conseil de discipline. Que le choix ait été laissé au principal de retrouver son poste plutôt que d'exercer d'autres fonctions pose question. Modifié 4 mars 2019 par prof désécol
Goëllette Posté(e) 4 mars 2019 Posté(e) 4 mars 2019 Il a écopé d'un blâme pour quoi ? Parce qu'il n'arrivait pas à diriger son collège ? Parce qu'il mettait les élèves et les personnels en danger ? Ce qu'il a fait à des personnes justifie-t-il cette médiatisation ? Est-ce que ça n'aurait pas pu se régler en off ? Encore une fois, pour des choses bien plus graves, chaque année, des collègues quittent en silence des écoles et certains se donnent la mort et tentent de le faire. Dans l'indifférence générale.
nonau Posté(e) 6 mars 2019 Posté(e) 6 mars 2019 Le plan "violences à l'école" qui devait être présenté aujourd'hui a été reporté pour la quatrième fois! Le plan pour lutter contre les violences à l’école qui devait être présenté aujourd’hui a été une nouvelle fois reporté. Annoncé par le ministre de l’Education nationale Jean Michel-Blanquer en octobre dernier, il avait été décidé suite aux manifestations de violences survenues au lycée Edouard Branly de Créteil où deux enseignants avaient été agressés par des élèves. Des professeurs avaient créé un hashtag sur Twitter, #PasDeVague révélant un malaise enseignant suite aux violences perpétrées dans les établissements scolaires. Le plan a été repoussé une première fois à la mi-décembre, puis fin janvier, jusqu’à ce mercredi 6 mars, pour être une nouvelle fois reporté. Au ministère de l’Education nationale, certains arbitrages ne sont toujours pas rendus, selon le journal de 9h sur FranceInfo. En effet, un consensus paraît difficile à trouver avec les autres ministères impliqués (Justice, Intérieur, Santé) concernant la sécurité autour des établissements, la création d’espaces dédiés pour les élèves « poly-exclus » ou encore la responsabilisation des familles d’enfants violents. Les sanctions pour les familles concernées font débat Jean-Michel Blanquer s’était exprimé sur les violences scolaires et estimaient que les familles reconnues responsables de ces violences feraient l’objet de sanctions. Des sanctions « au cas par cas », car « le respect d’autrui prend racine d’abord dans la famille et doit être conforté par l’école. Ce n’est pas la même chose si vous avez une mère de famille seule avec quatre enfants et qui n’arrive pas à s’y prendre, là vous n’allez pas lui charger la barque » avait-il indiqué. Quant à l’idée de suspendre les allocations pour les familles d’enfants violents, certains députés de la majorité avaient exprimé publiquement leur opposition et le sujet avait suscité une polémique. https://www.vousnousils.fr/2019/03/06/le-plan-violences-a-lecole-de-jean-michel-blanquer-reporte-621307
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