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Posté(e)
Il y a 10 heures, Frédo45 a dit :

 Et à force de culpabiliser et de toujours culpabiliser face aux sanctions que l'on prend vis-à-vis des élèves sous prétexte que leur situation sociale compliquée, on fait le jeu de l'administration qui ne prend aucune décision concernant ces élèves.

On est bien d'accord. Mais pour l'instant ça n'avance pas de ce côté. Et deux nouvelles plaintes de l'école à l'égard de la mère ont été déposées mi-octobre.

Quelles sanctions proposerais-tu le concernant directement, sur le temps scolaire? 

L'IP est faite, le frère a déjà était renvoyé de l'école, il y a 2 ans. La mère nous insulte quand elle nous voit. L'élève a été renvoyé de la cantine cette semaine. On va faire une EE pour rien car elle ne viendra pas. La psy va être prévenue dès demain. Je vais voir pour le CHSCT.

On va faire un genre de PPRE/ contrat qui met noir sur blanc la conduite à tenir quand il craque? Tu vas chez MR Truc et si non ta mère vient te chercher et si elle ne vient pas? Les pompiers? La police? 

Posté(e)
à l’instant, Tempérence a dit :

Tu peux refaire une IP, d'autant plus si les parents ne se déplacent pas à l'équipe éducative.... à préciser dans l'IP bien sûr.

 

Je propose ça à l'équipe. Merci

Posté(e)
il y a 6 minutes, juliette94 a dit :

On est bien d'accord. Mais pour l'instant ça n'avance pas de ce côté. Et deux nouvelles plaintes de l'école à l'égard de la mère ont été déposées mi-octobre.

Quelles sanctions proposerais-tu le concernant directement, sur le temps scolaire? 

L'IP est faite, le frère a déjà était renvoyé de l'école, il y a 2 ans. La mère nous insulte quand elle nous voit. L'élève a été renvoyé de la cantine cette semaine. On va faire une EE pour rien car elle ne viendra pas. La psy va être prévenue dès demain. Je vais voir pour le CHSCT.

On va faire un genre de PPRE/ contrat qui met noir sur blanc la conduite à tenir quand il craque? Tu vas chez MR Truc et si non ta mère vient te chercher et si elle ne vient pas? Les pompiers? La police? 

2 plaintes, une IP et ça n'avance pas??! Je suis très étonné (quoique dans cette institution plus rien ne m'étonne). As-tu demandé conseil à un syndicat (ton syndicat si tu es syndiqué)? Contacte les, décris la situation, demande quand se réunit le prochain CHSCT pour qu'ils suivent ta fiche RSST.

Que disent les policiers qui ont pris la plainte? Les services sociaux qui ont l'IP? L'IEN (écris lui un courriel, tu auras une réponse écrite...)?

Je rejoins Frédo45, il y a des situations qui ne sont pas de notre ressort. La pédagogie ne soigne pas! Nous sommes "formés" pour enseigner pas pour donner des soins.

Les autres  élèves aussi ne sont pas obligés de subir ce genre de comportement, après on s'étonne que des écoles privées fleurissent un peu partout en ce moment. Je me demande même si tout cela, toutes ces défaillances dues à la destruction du spécialisé (rased...) notamment ne sont pas calculées pour permettre ensuite à ces politiques de dire "voyez comme le service public d'éducation ne fonctionne pas...", il faut le réformer...Un peu comme la SNCF...

Posté(e)
Il y a 14 heures, Frédo45 a dit :

Mais on n'est ni psy, ni docteur, ni infirmier, ni assistant social ! Et à force de culpabiliser et de toujours culpabiliser face aux sanctions que l'on prend vis-à-vis des élèves sous prétexte que leur situation sociale compliquée, on fait le jeu de l'administration qui ne prend aucune décision concernant ces élèves. Et on délaisse de fait les autres élèves qui n'ont pas demandé à être dans la classe de ces élèves-là. Alors, on peut continuer à être dans la charité mais clairement, plus on le fait, plus on souffre nous-mêmes et plus nos élèves souffrent. Quant à cet élève, si vous croyez que c'est en discutant pendant 3 heures avec lui que ça va s'améliorer, je crains que vous ne soyez déçus.

Par contre, je rejoins nonau, une fiche CHSCT, ça permet d'obliger la hiérarchie à évoquer ce souci.

Pour avoir fait plusieurs équipe éducative avec des pédopsys, on essaie de travailler main dans la main entre le suivi et le besoin de l'élève. Il faudrait ne pas les écouter et faire comme si l'enfant était un enfant lamba, et se limiter à l'enseignement ?

Quand on a un élève dyslexique, on lui apporte une aide. Quand on a un élève qui a un handicap moteur, on lui apporte de l'aide. On ne devrait pas le faire pour un enfant en souffrance psychologique ? Certes pour la situation évoquée par Juliette, on ne sait pas si l'enfant a des troubles psy, car visiblement il n'y a pas de suivi, mais quand on fait une IP, c'est quand même qu'on craint le santé mentale/physique de l'enfant.

Posté(e)
Il y a 10 heures, juliette94 a dit :

Effectivement Göelette, je crois que je ne suis pas claire 😂.

A ce stade de ma réflexion, je me dis qu'il ne doit pas retourner en classe comme si de rien n'était. S'engager à faire quelque chose de positif . Je me trompe peut-être.

🤪 Nous avons le droit de nous tromper et une solution qui fonctionne ici peut rater là-bas...

 

Il y a 10 heures, juliette94 a dit :

Non c'est bien un conseil des maîtres pour se concerter et voir ce que l'on doit faire pour ces élèves difficiles. La collègue n'a rien fait effectivement. 

Il est impératif que vous preniez un fonctionnement commun et que vous vous y teniez.

 

 

Posté(e)
Il y a 7 heures, blacknader a dit :

Pour avoir fait plusieurs équipe éducative avec des pédopsys, on essaie de travailler main dans la main entre le suivi et le besoin de l'élève. Il faudrait ne pas les écouter et faire comme si l'enfant était un enfant lamba, et se limiter à l'enseignement ?

Quand on a un élève dyslexique, on lui apporte une aide. Quand on a un élève qui a un handicap moteur, on lui apporte de l'aide. On ne devrait pas le faire pour un enfant en souffrance psychologique ? Certes pour la situation évoquée par Juliette, on ne sait pas si l'enfant a des troubles psy, car visiblement il n'y a pas de suivi, mais quand on fait une IP, c'est quand même qu'on craint le santé mentale/physique de l'enfant.

Ces enfants ne sont pas handicapés. Ils sont juste mal élevés. Et ce n'est pas de notre ressort de les éduquer. A force de laisser des enfants sous la tutelle de parents incapables de s'occuper d'eux, on en arrive à ce genre de situations. Et quand un élève en vient même aux mains avec ses camarades ou ses enseignants, les enseignants arrivent encore à culpabiliser en se demandant ce qu'ils ont fait de mal. La réponse est simple : rien. La coupable, la seule, c'est la mère. Et si la justice n'est pas capable de faire quoique ce soit, ce n'est pas à nous d'en payer le prix et encore moins aux autres élèves.

Posté(e)
Il y a 11 heures, juliette94 a dit :

On est bien d'accord. Mais pour l'instant ça n'avance pas de ce côté. Et deux nouvelles plaintes de l'école à l'égard de la mère ont été déposées mi-octobre.

Quelles sanctions proposerais-tu le concernant directement, sur le temps scolaire? 

L'IP est faite, le frère a déjà était renvoyé de l'école, il y a 2 ans. La mère nous insulte quand elle nous voit. L'élève a été renvoyé de la cantine cette semaine. On va faire une EE pour rien car elle ne viendra pas. La psy va être prévenue dès demain. Je vais voir pour le CHSCT.

On va faire un genre de PPRE/ contrat qui met noir sur blanc la conduite à tenir quand il craque? Tu vas chez MR Truc et si non ta mère vient te chercher et si elle ne vient pas? Les pompiers? La police? 

Honnêtement. Ca ne va pas te plaire. Déjà, il ne monte pas ? Je l'attrape par la peau du cul et je lui fais monter les marches. Je te jure que c'est vrai. Et il n'est pas content, il prend toutes les lignes possibles et imaginables. Les sorties ? Les matières qu'il aime, l'EPS, niet. Franchement, je serai une vraie pourriture avec lui. Je ne suis pas payé pour être aimé et je ne suis pas prof parce que j'aime les enfants mais parce que je veux les voir réussir. Si je dois avoir le rôle du Père Fouettard, je l'assume complètement.

Posté(e)
Il y a 12 heures, nonau a dit :

2 plaintes, une IP et ça n'avance pas??! Je suis très étonné (quoique dans cette institution plus rien ne m'étonne). As-tu demandé conseil à un syndicat (ton syndicat si tu es syndiqué)? Contacte les, décris la situation, demande quand se réunit le prochain CHSCT pour qu'ils suivent ta fiche RSST.

Que disent les policiers qui ont pris la plainte? Les services sociaux qui ont l'IP? L'IEN (écris lui un courriel, tu auras une réponse écrite...)?

Je rejoins Frédo45, il y a des situations qui ne sont pas de notre ressort. La pédagogie ne soigne pas! Nous sommes "formés" pour enseigner pas pour donner des soins.

Les autres  élèves aussi ne sont pas obligés de subir ce genre de comportement, après on s'étonne que des écoles privées fleurissent un peu partout en ce moment. Je me demande même si tout cela, toutes ces défaillances dues à la destruction du spécialisé (rased...) notamment ne sont pas calculées pour permettre ensuite à ces politiques de dire "voyez comme le service public d'éducation ne fonctionne pas...", il faut le réformer...Un peu comme la SNCF...

Je connais à peu près la même situation que celle évoquée dans ce post, dans mon école. Oui, l'image de l'école publique est en jeu dans ce genre de situations ou quelques perturbateurs détruisent un climat de classe . La concurrence de l'école privée , et la fuite possible des familles , ne sont malheureusement pas des arguments de nature à faire bouger la hiérarchie ...

Pour tenir, il faut admettre notre incompétence à traiter les difficultés sociales lourdes qui ne sont pas celles auxquelles on a été formé. On estl oin des erreurs d'orthographe lexicale ou grammaticale qu'il fallait classer au CRPE...

Posté(e)

Il est clair que le ton qu'on emploie, notre attitude avec les élèves influe sur leur comportement. S'ils ne sont pas réellement persuadés qu'on souhaite qu'ils soient sages, ils ne feront pas d'efforts.

 

  • Confus 1
Posté(e)
Il y a 9 heures, Goëllette a dit :

Il est clair que le ton qu'on emploie, notre attitude avec les élèves influe sur leur comportement. S'ils ne sont pas réellement persuadés qu'on souhaite qu'ils soient sages, ils ne feront pas d'efforts.

 

Je suis vraiment stupéfaite de cette remarque .

Tu veux donc dire que les collègues en souffrance dans des classes difficiles n ont pas clairement fait comprendre à leurs élèves qu elles souhaitaient qu ils soient sages ?

Posté(e)
Il y a 9 heures, Goëllette a dit :

Il est clair que le ton qu'on emploie, notre attitude avec les élèves influe sur leur comportement. S'ils ne sont pas réellement persuadés qu'on souhaite qu'ils soient sages, ils ne feront pas d'efforts.

 

Je pointe les défaillances de l'Etat! Faire culpabiliser les agents est un vilain défaut...et devient le sport à la mode...

Posté(e)
il y a 43 minutes, darkangel a dit :

Je suis vraiment stupéfaite de cette remarque .

Tu veux donc dire que les collègues en souffrance dans des classes difficiles n ont pas clairement fait comprendre à leurs élèves qu elles souhaitaient qu ils soient sages ?

Pas exactement. Je fais allusion au post de Violettine.

Cependant, c'est également un conseil aux "collègues en souffrance dans leur classe", en plus de réclamer un règlement d'école : parlez plus fermement, soyez plus stricts et mettez toujours, quelles qu'elles soient, vos "menaces" à exécution.

Nos élèves, plus que jamais, ont besoin de cadre, particulièrement parce que peu d'entre eux en ont encore véritablement un à la maison.

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