ColdTurkey Posté(e) 28 octobre 2019 Posté(e) 28 octobre 2019 Le 24/10/2019 à 21:02, montagny a dit : Un cadre nouveau... Que souhaitent les Directrices et Directeurs d'école ? Ils veulent travailler dans la sérénité, c'est à dire pouvoir exercer leur charge de Direction au quotidien sans avoir simultanément à gérer leurs élèves, car aujourd'hui les deux fonctions de Directeur et d'enseignant s'entravent souvent l'un l'autre. Ceci n'était pas le cas lorsque j'ai débuté mon métier de Directeur il y a vingt ans. Serait-ce parce que notre institution a trop chargé la barque ? Certainement en partie, mais mon expérience me montre surtout que d'une part nos élèves ont changé et que leur besoin d'attention individuelle a pris des proportions importantes, et d'autre part que les nécessités de la mission du Directeur d'école ne sont plus du tout les mêmes. Les besoins des familles ou de nos autres interlocuteurs sont souvent immédiats, la sécurité de nos écoles et de nos élèves ne peut attendre, nous travaillons trop dans l'urgence et notre responsabilité est trop fortement engagée pour que nous nous permettions de nous abstenir de répondre à un coup de téléphone, de prévenir immédiatement la mairie d'un problème matériel ou sanitaire, ou de vérifier si les absences de nos élèves sont ou non justifiées. Dans ce cadre nouveau, continuer à pouvoir enseigner aux élèves devrait être un choix et non une charge. Mais si les Directrices et Directeurs actuels s'imaginent qu'un temps de "décharge" augmenté suffirait à leur bonheur, ils se fourent le doigt dans l’œil, car cela n'enlèverait rien au poids quotidien de leur travail. A mes yeux le Directeur devrait n'avoir aucune charge de classe, mais pouvoir exercer auprès des élèves selon ses disponibilités et les besoins de son école. Observons donc autour de nous : cette possibilité existe-t-elle ? Pas à ma connaissance. Le statut actuel des "personnels de Direction" ne répond aucunement à ma vision des choses. C'est donc un statut spécifique au primaire que je pense nécessaire, un statut non plus de professeur des écoles chargé d'une Direction, mais un statut de Directeur issu du corps des PE et pouvant éventuellement enseigner. J'inverse donc le système actuel. Plus même, je réclame un statut fonctionnel, c'est à dire uniquement attaché à la fonction lorsqu'un enseignant souhaite l'exercer, mais qui autorise le retour éventuel au corps des PE. Cela impliquerait évidemment que la fonction de Directrice ou Directeur d'école serait rémunérée non avec une échelle spécifique mais en points d'indice supplémentaires (bonification indiciaire) ou avec une prime, que le retour au corps des PE ferait disparaître. Il n'y aurait donc aucune discrimination, la fonction étant accessible à tous à condition d'être en amont enseignant du primaire. Le Directeur d'école n'a donc plus charge de classe. On peut imaginer que dans une "petite" école sa disponibilité est alors suffisante pour lui permettre d'exercer son métier sans difficulté majeure. Cela pose néanmoins un problème budgétaire pour l'Etat : les 45 000 écoles actuelles nécessitent déjà à la louche aujourd'hui environ 12 000 PE pour exercer les temps de "décharge" nécessaires, sur près de 30 000 "remplaçants" (pour 251 000 classes), et comme il n'est pas question de piocher dans ce contingent déjà réduit mais indispensable, il faudrait créer plus de 30 000 postes... pour un résultat peu probant car les limites du système seraient vite atteintes. Effectivement à partir de sept ou huit classes un Directeur est rapidement saturé par ses devoirs et ses responsabilités, et certaines périodes de l'année sont largement plus lourdes que d'autres. Je n'oublie pas que Christine Renon n'avait "que" onze classes à gérer, de maternelle certes, et que son absence de charge de classe ne l'a pas empêchée de craquer. Celles et ceux qui me lisent et sont dans des situations similaires ou pires comprennent de quoi je veux parler. Alors il n'est pas impensable d'imaginer les Directrices et Directeurs d'école entourés d'une équipe, comme le sont les chefs d'établissement du collège par exemple. Un secrétariat, un CPE... Mais évidemment mon précédent discours sur la contrainte budgétaire que cela implique prend une ampleur disproportionnée. Seule solution : la fusion d'écoles. Combien de communes françaises n'en ont que deux, une maternelle et une élémentaire, qui bénéficieraient avantageusement d'une telle fusion ? Elle serait d'abord logique et supprimerait la question des admissions annuelles en CP, une école maternelle n'abondant souvent de ses élèves qu'une seule école élémentaire. Pédagogiquement elle serait certainement souhaitable, favorisant projets communs et répondant mieux aux besoins des élèves en difficulté, autorisant un réel suivi et des aménagements de scolarité sur tout le cursus. Elle permettrait également aux enseignants de travailler du cycle 1 au cycle 3 selon leurs envies, ou de "suivre" une classe de GS au CP pour faciliter ce passage parfois difficile. Les Directrices et Directeurs d'école qui gèrent actuellement une école "primaire" savent tout l'intérêt de ne plus avoir deux écoles séparées administrativement. L'éloignement éventuel des bâtiments ? Dans la mesure où le Directeur n'aurait aucune charge de classe, cela ne poserait pas de vraie difficulté. Deux points méritent notre attention quant à la fusion des écoles : d'abord la question territoriale, ensuite celle des effectifs. A l'heure actuelle une fusion n'a pas un énorme intérêt pour le Directeur : passer de six classes avec une journée de décharge à dix avec deux journées ne changera rien pour lui, la charge même pourra empirer avec la gestion éventuelle de deux sites. Dans le cadre que j'ai défini plus haut en revanche cela devient intéressant, et je vais m'expliquer. Une fusion doit être logique territorialement, c'est à dire que les communes ou autres regroupements doivent pouvoir choisir sans jamais oublier l'intérêt des élèves ni des familles; à ce titre le rapport d'information récent du Sénat dont j'ai parlé dans un billet précédent est passionnant à lire, qui ne cache rien des préoccupations des élus ruraux quant à cette logique de territoire en termes par exemple de bassin, de distance, de transport. La question est tout autant valable dans une métropole, avec de plus la question cruciale des effectifs. J'ai souvent entendu les adversaires du projet du GDiD exprimer - avec raison - leur crainte de la constitution d' "usines à gaz" réunissant plus de classes que nécessaire, avec plusieurs centaines d'élèves. Je pense qu'évidemment l'Etat devrait avoir dans ce domaine un rôle régulateur face à des choix peu pertinents d'élus. Mais je n'oublie pas que ces "usines à gaz" existent déjà qui regroupent dix-huit, vingt, vingt-cinq classes... ou plus ! Oui, elles existent. Je ne doute pas une seconde que je recevrai après la parution de ce billet un certain nombre de témoignages de Directrices et Directeurs exaspérés. Le rapport du Sénat que j'ai évoqué plus haut peut nous éclairer. Pour l'Etat, il existe une seuil de "viabilité pédagogique", c'est à dire qu'en-dessous d'un certain nombre d'élèves on observe une perte de moyens budgétaires et matériels, ainsi qu'une fuite des familles. Je cite : " [...] Le seuil de 200 élèves est souvent évoqué par les autorités académiques comme un seuil de viabilité pédagogique. Or, les collèges de moins de 100 élèves sont une réalité, particulièrement dans les zones de montagne. Le maillage des collèges étant plus lâche et impliquant déjà davantage de temps de transport pour les élèves, la rationalisation du réseau des collèges en est d'autant plus difficile. [...] Du point de vue de l'éducation nationale, la politique de concentration scolaire permet : - d'assurer la qualité des enseignements, notamment lorsque le nombre d'élèves par classe est insuffisant ; - de répondre à la problématique d'attractivité des postes d'enseignants, qui mène à l'affectation d'enseignants débutants voire à des vacances de poste, à des difficultés de remplacement ; - d'améliorer les conditions matérielles d'apprentissage des élèves (bâti scolaire, restauration, accès aux terrains de sport ou zux bibliothèques, équipement numérique) ; - de mieux répondre à l'impératif d'inclusion scolaire, par la constitution de structures adaptées (ULIS) ; - de renforcer l'offre périscolaire et extrascolaire. Comme l'a confié à la mission d'information un IA-DASEN, les regroupements scolaires visent, en accroissant la qualité de l'offre éducative des écoles rurales, à mettre fin à une réalité souvent tue qu'est l'évitement des petites écoles par des familles, dont un certain nombre font le choix de scolariser leurs enfants dans les chefs-lieux de canton. M. Renaud Averly, président de la communauté de communes du pays rethelois, rapportait que la transformation d'un RPI dispersé en un RPI concentré dans un pôle scolaire avait porté ses effectifs de 170 à 225 élèves, par le seul tarissement des « fuites » vers la ville. [...] " Ce seuil de 200 élèves est facile à atteindre dans le primaire dans le cas d'une fusion. Mais il faut garder une chose à l'esprit et ne pas en démordre : c'est l'intérêt de nos élèves qui prime ! Ce qui signifie qu'il ne faut pas s'interdire des fusions plus petites, ni imaginer qu'il soit absolument nécessaire d'en faire beaucoup plus ou encore d'en trop restreindre la taille. Faudrait-il donner une ampleur maximale ? Je le pense. Comme je pense que scinder certaines écoles monstrueuses d'aujourd'hui ne serait pas forcément une erreur. Pourquoi ne pas construire de nouveaux bâtiments, plus modernes, adaptés à nos besoins pédagogiques, et de taille raisonnable pour conserver des rapports humains constructifs ? L'aide de l'Etat serait la bienvenue. Et ce serait une belle et grande évolution pour l'Education nationale. Dans ce cadre nouveau un Directeur d'école, chef d'établissement fonctionnel du primaire, aurait toute sa place et prendrait toute son ampleur. Assisté d'une équipe administrative et pédagogique, il pourrait tout donner pour la réussite des élèves de son établissement. A condition d'avoir les moyens de son action. Et cela pour moi passe par une nouvelle définition de l'école. Elle n'a aujourd'hui aucun statut, certaines décisions forcément ne peuvent pas être prises "en interne" puisqu'elle dépend directement de l'institution. Ainsi par exemple la gestion des absences : depuis la rentrée 2019 les enfants de Petite Section qui s'endorment à midi le nez dans leur assiette ne peuvent faire la sieste chez eux sans le consentement explicite d'un IEN; un Directeur d'école chef d'un établissement juridiquement reconnu aurait le droit d'en décider lui-même, puisqu'il en prendrait la totale responsabilité aux yeux de la Loi. J'en passe et des meilleures. Comme Directeur d'école je revendique haut et fort le droit de pouvoir faire moi-même certains choix. Et d'en assurer en pleine connaissance la responsabilité judiciaire. Dois-je exprimer qu'un Directeur d'école chef d'un établissement à l'existence juridique reconnue aurait une autre envergure face à des familles difficiles ? Et puis gérer des cas compliqués en équipe administrative, avec un référentiel clair, est certainement plus facile que seul comme aujourd'hui. Comme Directeur il m'est arrivé de nombreuses fois de me faire engueuler devant mes élèves et leurs parents, au seuil de ma classe. Si je peux épargner ça à ceux qui exerceront mon métier, je suis prêt à beaucoup. J'ai une certaine vision de l'école. Vieil instituteur, je n'ai pas la nostalgie d'une époque révolue même si je regrette la facilité passée d'exercer mes deux métiers. Tout a changé, il faut en tenir compte, nous n'enseignons plus comme il y a quarante ans, les besoins et les revendications des familles sont différents, les rapports humains aussi ne sont plus aussi simples et honnêtes. Il est temps, largement temps, d'imaginer une autre école. https://legdid.blogspot.com/2019/10/un-cadre-nouveau.html?fbclid=IwAR3a1op1ZvPeQpRj99legj0YidFgjpXx43twtO5PLYfZmykoSkteAVQuIMs Je trouve curieux de prendre le collège comme modèle alors que celui-ci ne fonctionne pas très bien. Je trouve aussi curieux de souhaiter mettre en place des usines à élèves avec tout ce que cela implique en terme de déplacements, de vie toujours en grands groupes collectifs pour que les directeurs soient mieux et en particulier d'un point de vue administratif. Je partage cependant la conclusion : imaginer une autre école... mais surtout pour lui redonner une humanité qui se perd. Cessons de vouloir faire de nos écoles, de nos hôpitaux, de toute la fonction publique d'ailleurs des entreprises qui doivent être rentables.
papillon2704 Posté(e) 28 octobre 2019 Posté(e) 28 octobre 2019 Pour avoir fréquenté en tant que parent d'élève les CA et Conseils de classe du collège et du lycée (d'un collège et d'un lycée), comme beaucoup d'entre nous j'imagine, je dois dire que la référence à ce mode de fonctionnement pour le premier degré me fait froid dans le dos, pour rester courtois. 2
prof désécol Posté(e) 28 octobre 2019 Posté(e) 28 octobre 2019 (modifié) Pour ceux qui pensent que le statut de chef d'établissement les protègera des familles difficiles : Citation Guîtres (33) : le principal adjoint du collège Jean-Aviotte agressé par des parents d’élèves Suite à cette agression perpétrée par un couple de parents d’élèves jeudi vers 15 h, la victime s’est vu délivrer une ITT de 10 jours. Jeudi, vers 15h, le principal adjoint du collège Jean-Aviotte de Guîtres, dans le Libournais, a été victime d’une agression de la part de parents d’élèves. "Une personne est venue dans la matinée pour remettre un document administratif à un personnel de la direction qui n’était pas disponible. La personne n’a donc pu être reçue et a été éconduite. L’après-midi, les deux parents (dont celui du matin) sont revenus. Ils ont voulu entrer, le principal adjoint leur a fait signe pour dire que ce n’était pas possible. Ils ont alors forcé la porte, se sont dirigés vivement sur le lui et lui ont porté des coups et proféré de menaces du genre “on sait où tu habites"", raconte un témoin de la scène qui a séparé les agresseurs et la victime. https://www.sudouest.fr/2018/12/14/guitres-le-principal-adjoint-du-college-jean-aviotte-agresse-5656347-2903.php Citation Le principal et son adjoint agressés par un parent au collège Perrot-d'Ablancourt à Châlons-en-Champagne Déféré dans la soirée ce lundi 17 décembre, le père de famille âgé de 48 ans a été condamné à huit mois de prison dont quatre avec sursis, et mise à l'épreuve pendant deux ans. https://abonne.lunion.fr/id23417/article/2018-12-17/le-principal-du-college-perrot-dablancourt-et-son-adjoint-agresses-par-un-parent Citation Yvelines: la mère d'un élève de 11 ans mord le principal du collège [...] "Je sais qu’il signifiait l’exclusion temporaire d’un élève à sa mère et qu’elle ne l’a pas accepté avant de l’agresser. Nous sommes inquiets de voir ces gestes d’incivilité qui sont, fort heureusement, assez rares. Mais il est de plus en plus difficile d’assurer l’autorité et l’agression n’est jamais acceptable", a aussi témoigné Xavier Marciniak, secrétaire départemental du SNPDEN-UNSA. http://www.francesoir.fr/societe-faits-divers/yvelines-houilles-la-mere-un-eleve-de-11-ans-mord-le-principal-du-college-agression-houilles Citation Le proviseur du lycée Saint-Exupéry de Créteil agressé par des parents Le proviseur du lycée Saint-Exupéry de Créteil a été agressé par des parents en colère dans son bureau ce mercredi matin. Il a porté plainte. https://94.citoyens.com/2019/le-proviseur-du-lycee-saint-exupery-de-creteil-agresse-par-des-parents,14-02-2019.html Citation Lycée Jean Perrin: le proviseur agressé par un parent d’élève, débrayage du personnel Ce jeudi 31 août, le proviseur du lycée professionnel Jean Perrin de Saint-André a été agressé par un parent d’élève. En signe de solidarité, l’ensemble du personnel a décidé de débrayer ce matin, de 10h30 à 11h30. https://www.linfo.re/la-reunion/faits-divers/725492-lycee-jean-perrin-le-proviseur-agresse-par-un-parent-d-eleve-debrayage-du-personnel Et comme beaucoup préfèrent peut-être ne pas faire de vagues, on peut se demander combien de faits analogues ont été tus par les intéressés eux-mêmes... Modifié 28 octobre 2019 par prof désécol
Lena Posté(e) 3 novembre 2019 Posté(e) 3 novembre 2019 La concierge, on prend conscience de son utilité lorsqu'on ne l'a plus. 35 coups de sonnette par jour, réceptionner les colis, les courriers, les ouvriers de la mairie, ouvrir les portes le matin, les refermer le soir, répondre au téléphone entre 8h et 8h30 (messages des parents prévenant d'une absence, à 90% ), balayer la cour des feuilles d'arbre (glissantes) au bon moment, saler la même cour verglacée les matins où c'est nécessaires. La nôtre, la dernière de l'agglomération, est partie il y a 18 mois. On la regrette encore. La plupart d'entre nous n'en a jamais eu dans une école. On fait sans, du coup. Mais je vous assure, c'est un vrai +, pour les enseignants, et pour le directeur (qui n'est alors plus dérangé en permanence pour ces multiples broutilles qui morcellent son temps alloué à des taches plus centrales). 1
Torque Posté(e) 3 novembre 2019 Posté(e) 3 novembre 2019 Je plussoie. En tant que directeur j'ai eu une gardienne dans deux grosses écoles et c'est vraiment un plus. Anecdote: dans la première un jour l'inspecteur se pointe à l'improviste et la gardienne l'a envoyé balader car elle ne le connaissait pas. Une perle ! Plus tard l'IEN m'en a parlé puis il est allé féliciter la gardienne pour son efficacité. Les fois suivantes il l'appelait pour la prévenir de ses venues "surprises"...ça nous laissait donc du temps....
clicasos Posté(e) 3 novembre 2019 Posté(e) 3 novembre 2019 Un concierge ??? C'est ça la solution ??? Pour mon école de trois classes ben voyons..... Encore une fois méconnaissance totale de notre existence.....
Torque Posté(e) 3 novembre 2019 Posté(e) 3 novembre 2019 Je ne prétends pas que c'est une "solution", juste que c'est bien pratique dans les grosses structures.
azerty Posté(e) 3 novembre 2019 Posté(e) 3 novembre 2019 il y a 25 minutes, Lena a dit : La concierge, on prend conscience de son utilité lorsqu'on ne l'a plus. 35 coups de sonnette par jour, réceptionner les colis, les courriers, les ouvriers de la mairie, ouvrir les portes le matin, les refermer le soir, répondre au téléphone entre 8h et 8h30 (messages des parents prévenant d'une absence, à 90% ), balayer la cour des feuilles d'arbre (glissantes) au bon moment, saler la même cour verglacée les matins où c'est nécessaires. La nôtre, la dernière de l'agglomération, est partie il y a 18 mois. On la regrette encore. La plupart d'entre nous n'en a jamais eu dans une école. On fait sans, du coup. Mais je vous assure, c'est un vrai +, pour les enseignants, et pour le directeur (qui n'est alors plus dérangé en permanence pour ces multiples broutilles qui morcellent son temps alloué à des taches plus centrales). Nous avons un concierge pour le groupe scolaire et quand meme les 35 coups de sonnette, la reception des colis, les ouvriers, le télephone qui nous dérangent chaque jour. Par contre effectivement il ouvre et ferme, met l'alarme, balaie les feuilles, sale et nous fait quelques menus bricolages si on lui demande gentiment. Bref, sans minimiser son rôle ( il en fait surement pluss en élémentaire) je ne vois pas en quoi il allège le travail de direction.
clicasos Posté(e) 3 novembre 2019 Posté(e) 3 novembre 2019 il y a 11 minutes, Torque a dit : Je ne prétends pas que c'est une "solution", juste que c'est bien pratique dans les grosses structures. Ce n'est pas toi qui le dit mais c'est ce que le Ministre va nous dire.... Je pense en effet que cela peut être pratique dans les grandes structures mais il faut bien penser aussi que moi j'ai également les mêmes soucis d'organisation. Mais j'ai la chance d'avoir un employé municipal qui nous aide bien pour la cour en automne et en hiver...
Torque Posté(e) 3 novembre 2019 Posté(e) 3 novembre 2019 Aucun enseignant n'est dupe des dires du ministre qui ne s'exprime que pour montrer aux autres électeurs à quel point il est sur le coup.
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