clicasos Posté(e) 8 décembre 2019 Posté(e) 8 décembre 2019 Dans ma circo, les plus grosses écoles ont des femmes comme directrices et beaucoup de celles à 3 classes non déchargées à 3 niveaux également. Dans la zone campagne plus de femmes que d'hommes mais quand on se voit tous on se sent vraiment sur un même pied d'égalité.Et il y a autant de souci pour certaines écoles que ce soit une directrice ou un directeur.... Le manque de temps c'est plus que certain , déchargé ou pas. Toutes ces enquêtes ridicules et ces dossiers à remplir avec en plus jamais aucun retour de ce que l'on fait. J'ai des fois, souvent l'impression de travailler dans le vide au lieu de me consacrer à faire des choses concrètes. Donc faire ces choses inutiles sur mon temps du midi, le soir ou à la maison car je n'ai pas de décharge m'insupporte véritablement.
montagny Posté(e) 11 décembre 2019 Posté(e) 11 décembre 2019 http://theconversation.com/debat-directeur-decole-un-metier-a-part-entiere-128344?utm_source=facebook&utm_medium=facebookbutton&fbclid=IwAR04jXDzIMJpCvaLMMYzr8QVcciFi_c8t26DjNpuCFMB-vfwEa81omM2agQ Cécile Roaux Chargée de cours à l'Université Paris Descartes et à l'Université de Picardie Jules Verne, docteure, chercheure associée au CERLIS, Université Paris Descartes Le fameux « statut » des directeurs est sans doute nécessaire comme gage de reconnaissance, mais il ne sera pas en soi suffisant sans un véritable aggiornamento idéologique où l’on ose enfin poser la question du pouvoir hors de la classe et dans la classe. La légitimité n’est pas forcément hiérarchique : elle doit passer par la reconnaissance d’un vrai métier, auquel former de vrais directeurs, dont on ne limitera pas le rôle au « sale boulot » dont personne ne veut et auquel trop souvent on les cantonne : les tâches matérielles, le maintien de l’ordre et la gestion des conflits dont ils sont trop souvent eux-mêmes les victimes. Cela n’est pas l’affaire du seul « ministre » et de son administration centrale : c’est aussi un débat global impliquant la reconnaissance par les enseignants eux-mêmes d’une fonction nécessaire comme des personnes qui en sont chargées.
emilieroland Posté(e) 17 décembre 2019 Posté(e) 17 décembre 2019 J'ai assisté à deux réunions sur la direction avec mon inspecteur, à aucun moment il n'a été question de statut! De toute façon, je ne connais pas de directeurs ou directrices dans ma circo favorables à un statut!!! Perso dans le questionnaire je n'ai pas répondu à la question concernant l'évaluation des enseignants, c'est tellement loin de mes préoccupations. Lors de la dernière réunion, la plupart n'avait pas répondu à cette question. Hors propos!
Scratina Posté(e) 17 décembre 2019 Posté(e) 17 décembre 2019 Bon on est le 17... Et vous savez quoi ? On n'entend parler que de la retraite ! Les directeurs sont passés aux oubliettes.
nonau Posté(e) 18 décembre 2019 Posté(e) 18 décembre 2019 Il y a 17 heures, Scratina a dit : Bon on est le 17... Et vous savez quoi ? On n'entend parler que de la retraite ! Les directeurs sont passés aux oubliettes. Normal nous sommes d'une part face à une régression historique qui mobilise les collègues et nous avons en face un bonimenteur qui pour déminer les situations ne proposent que des "grands débats" stériles et autres consultations bidons!
montagny Posté(e) 23 décembre 2019 Posté(e) 23 décembre 2019 Note de service d'un IEN à tous les enseignants : Note de service à l’attention de tous les enseignants du premier degré et des personnels de la collec-tivité en service dans les écoles. Objet : Mission des directeurs d’école Au regard de certaines difficultés qui reviennent de façon régulière, Il me semble utile de faire un rappel et une analyse des textes réglementaires qui définissent la façon dont les relations entre le directeur et ses adjoints doivent s’organiser. Ces textes, sont des décrets, (89-122 du 24.02.1989) modifié par le décret n°2002-1164 du 13 septembre 2002, donc des textes forts dans la hiérarchie administrative. Dans le premier degré, tout le monde a coutume de dire que le directeur n’est pas le supérieur hié-rarchique de ses collègues adjoints. C’est vrai au sens administratif dans la mesure où le directeur ne gère pas la carrière de ses adjoints (évaluation, autorisation d’absences etc..). La chaîne hiérar-chique classique de la fonction publique n’existe donc pas au sein de l’école, sauf pour les person-nels municipaux et les assistants de direction qui sont clairement placés sous l’autorité des direc-teurs et de personne d’autre, pendant le temps scolaire. Cependant, en examinant ce décret, il apparaît clairement que le directeur a des responsabilités im-portantes, semblables à celles des personnels de direction du second degré. A ce titre, il peut avoir à répondre devant l’administration, voire devant la justice. C’est pour cela qu’il doit porter un regard attentif sur le fonctionnement de l’école en général, mais aussi sur ce que font ses adjoints. C’est naturellement le cas pour tout ce qui concerne la surveillance et la sécurité des enfants. C’est aussi le cas pour ce qui concerne la mission générale de l’école et pour l’ensemble de la réglementation à propos de laquelle le décret dit que le directeur doit « veiller ». Ci-dessous quelques extraits des ar-ticles 2 et 3 du décret : Le directeur d'école veille à la bonne marche de l'école et au respect de la réglementation qui lui est applicable. Il répartit les élèves entre les classes et les groupes, après avis du conseil des maîtres. Il organise le travail des personnels de la collectivité en service à l’école qui, pendant leur service dans les locaux scolaires, sont placés sous sont autorité. Il autorise les sorties scolaires sans nuitée. Il répartit les moyens d'enseignement. Après avis du conseil des maîtres, il arrête le service des professeurs des écoles, fixe les modalités d'utilisation des locaux scolaires pendant les heures et périodes au cours desquelles ils sont utilisés pour les besoins de l'enseignement et de la formation. Par exemple la directrice ou le directeur : Pourra, en cas de consensus impossible, affecter les maîtres dans les classes selon ce qui lui semble être le plus pertinent pour le fonctionnement du service et pour l’intérêt des élèves. Je rappelle que la « priorité » liée à l’ancienneté dans l’école est juste une coutume. Pourra décider de mutualiser une partie des crédits dont l’école dispose pour l’achat de matériel commun à plusieurs classes (matériel d’EPS par exemple). Il pourra donner aussi plus de moyens à une classe sous dotée. Il devra aussi exiger une restitution de matériel pédagogique quand un ad-joint quitte l’école définitivement. Pourra refuser une sortie scolaire qui n’a aucun lien avec le projet d’école ou les programmes, ou qui engage un financement demandé aux familles trop important au regard du principe de gratuité de l’école. Pourra signifier sa réprobation à un maître qui dysfonctionne (non respect des horaires ou des déci-sions collégiales, propos inacceptables, carence de surveillance des récréations, excès de travail à la maison donné aux élèves, abus de la punition). Dans les cas les plus graves, sans solution en inter-ne, le directeur devra rendre compte des manquements constatés à l’inspecteur de la circonscription. Le directeur est aussi l’animateur pédagogique de son école, il organise l’utilisation des 108 heures et pilote son équipe avec comme priorité d’améliorer la réussite des élèves et tout particulièrement de trouver des solutions efficaces pour les enfants les plus fragiles. Nous le voyons, le travail d’un directeur est complexe et lourd. Il est indispensable à la bonne mar-che du premier degré et je remercie l’ensemble de nos directrices et directeurs pour leur engage-ment et leur disponibilité. Heureusement, dans la majorité des cas, les équipes sont solidaires et les difficultés se règlent en privilégiant l’écoute, le dialogue et le respect de l’autre.
lilie2fr Posté(e) 23 décembre 2019 Posté(e) 23 décembre 2019 Il organise l'utilisation des 108h ? Où est le texte ? Je viens de relire le dernier et je ne vois aucun role predominant du directeur la dedans https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000034315959&categorieLien=id
Goëllette Posté(e) 23 décembre 2019 Posté(e) 23 décembre 2019 Sur le principe, je trouve très bien qu'un IEN se mouille pour rappeler les rôles de chacun d'après les textes. Après, je ne pense pas qu'il puisse les compléter de son chef en leur faisant dire ce qu'ils ne disent (hélas) pas.
Sylvain Posté(e) 23 décembre 2019 Posté(e) 23 décembre 2019 Il y a 1 heure, lilie2fr a dit : Il organise l'utilisation des 108h ? Où est le texte ? Je viens de relire le dernier et je ne vois aucun role predominant du directeur la dedans https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000034315959&categorieLien=id L'utilisation des 108h est définie par le décret du 29 mars 2017 que tu mets en lien. Pour moi le directeur a un rôle prédominant seulement dans la répartition des 48h. Il choisit le volume horaire à attribuer aux conseils de cycles/de maitres et aux relations avec les parents. Il fixe les dates de ces réunions et transmets à l'IEN l'organisation des APC.
montagny Posté(e) 23 décembre 2019 Posté(e) 23 décembre 2019 il y a 5 minutes, Sylvain a dit : L'utilisation des 108h est définie par le décret du 29 mars 2017 que tu mets en lien. Pour moi le directeur a un rôle prédominant seulement dans la répartition des 48h. Il choisit le volume horaire à attribuer aux conseils de cycles/de maitres et aux relations avec les parents. Il fixe les dates de ces réunions et transmets à l'IEN l'organisation des APC. merci tu m'as devancé. 1
lilie2fr Posté(e) 23 décembre 2019 Posté(e) 23 décembre 2019 il y a 42 minutes, Sylvain a dit : L'utilisation des 108h est définie par le décret du 29 mars 2017 que tu mets en lien. Pour moi le directeur a un rôle prédominant seulement dans la répartition des 48h. Il choisit le volume horaire à attribuer aux conseils de cycles/de maitres et aux relations avec les parents. Il fixe les dates de ces réunions et transmets à l'IEN l'organisation des APC. Non car dans les 48h il y a les rdv parents propres à chacun. Les textes sont clairs, ne les interpretons pas en donnant plus de responsabilités aux directeurs qu'ils en ont deja. Un texte s'applique et ne s interprète pas : aucune allusion à un quelconque "pouvoir" ou simplement role du directeur, j'en suis désolée pour ceux qui en revent. Aucune allusion à un pouvoir de choix de volume horaire de réunions. Je ne rends des comptes qu'à mon inspecteur pour ces heures que je note (chaque rdv, chaque EE, chaque CM, chaque CC...). Quand les 48h sont atteints, je choisis ce que je fais : les textes, rien que les textes.Et pas de bénévolat. 1
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