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Posté(e)
il y a 29 minutes, blacknader a dit :

Ce qui m'agace c'est que personne n'est capable ou à le courage de dire les choses en face - on passe par le directeur, par une pétition, par l'ien.

Des parents incapables de dire les choses, le radio trottoir, les rumeurs, les réseaux... Ça part de malentendu, d'interprétation, de crainte et d'extrapolation. 

Et ça bousille des gens alors qu'au départ, si les courageux parents t'avaient demandé un rdv pour avoir des infos, des explications, la situation n'en serait pas arrivée jusque là.

Il faut vraiment que tu penses à toi, à ta santé avant de faire un choix trop radicale que tu pourrais regretter.

Est-ce que tu te sentirais de parler de la situation, de tes questionnements à ton inspecteur en lui demandant un rendez-vous ?

 

En fait ça ne passe même pas par le directeur... il n'est quasiment au courant de rien (ou il fait semblant, ce qui est possible aussi...). C'est passé par la délégué de parents d'élèves, qui s'est sentie obligée de prévenir mon directeur. Sans elle, on serait dans le flou total...

Pour ce qui est de parler à mon inspecteur, je n'en serais pas capable. Tout d'abord parce qu'il a très mauvaise réputation dans l'Académie, et ensuite parce que je le connais personnellement, j'ai été à l'école avec ses enfants... et au sein de notre village, il n'a pas bonne réputation non-plus... Bref, ce n'est pas vraiment un interlocuteur de choix...

Posté(e)

Tu peux y aller avec un délégué du personnel. A mon avis, là, il faut lui demander "son aide et ses conseils" sur la situation et ce qu'il compte faire à propos de ces parents qui n'ont rien à te reprocher, qui ne te disent même pas les choses et qui colportent des rumeurs.

Avec un délégué du personnel, il ne s'amusera pas à te mettre en défaut, à te reprocher tes absences ou autre.

Quand à tes collèges et à ton directeur... je dirais que c'est parfois le problème des endroits où les collègues sont aussi copains avec les parents et ne stoppent pas les choses en recadrant vite fait.

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Il y a 3 heures, machin-pichou a dit :

Ces procédés de pétition , alors qu'il est si simple de demander rdv à l'enseignant , sont dignes de la gestapo , et je pèse mes mots.En général , cela provient de parents désaxés ou en détresse morale ou sociale.Les parents équilibrés et bienveillants , profil tout de même encore en vigueur , ne s'adonnent pas à ces pratiques !

Heureuse de te lire. Toutes ces « dénonciations » me soulèvent le cœur. On y trouve des relents de 39-45 et l’administration ne les décourage pas !!! 

Depuis que j’ouvre les yeux (vieillir y aide bien, prenez de l’âge...) sur tous ces agissements (ou accords implicites d’on sait qui), beaucoup de c.... glissent. 

Et ces parents qui ne veulent pas donner leur nom ???? 

Faites votre boulot avec cœur mais ne vous laissez pas démolir. Je me demande si ce ne sont pas les projections en fait ? (C’est ma minute psy). C’est tellement vide et défectueux en eux, qu’ils sont obligés d’en rendre quelqu’un responsable  pour aller « mieux ».

Il faut lire « le bouc émissaire » mais surtout la partie où c’est une personne innocente qui est choisie, et pleine de tout ce dont ils sont dépourvus (qualités humaines....).

pfff . Triste humanité. 

Mais il y a des pépites parmi les cailloux. 

Posté(e)

De mon point de vue demande des remplacements courts , quitte ce lieu ou on t'a massacré. Rebondis ailleurs . Mais si tu as des traces de calomnies (facebook ou autres) dépose plainte d'abord pour toi (tu as ta conscience pro pour toi!) et puis aussi car ils recommenceront avec qq un d'autre!

Allez courage préserve toi mais prouve leur aussi que la faute est de leur côté !Pitoyable ces méthodes!!!

Posté(e)
Il y a 1 heure, Marion80 a dit :

En fait ça ne passe même pas par le directeur... il n'est quasiment au courant de rien (ou il fait semblant, ce qui est possible aussi...). C'est passé par la délégué de parents d'élèves, qui s'est sentie obligée de prévenir mon directeur. Sans elle, on serait dans le flou total...

Pour ce qui est de parler à mon inspecteur, je n'en serais pas capable. Tout d'abord parce qu'il a très mauvaise réputation dans l'Académie, et ensuite parce que je le connais personnellement, j'ai été à l'école avec ses enfants... et au sein de notre village, il n'a pas bonne réputation non-plus... Bref, ce n'est pas vraiment un interlocuteur de choix...

je comprends que ça soit difficile pour toi actuellement d'affronter l'inspecteur mais il faut aussi te défendre, tu ne peux pas laisser des parents dire tout et n'importe quoi sans au moins pouvoir en être informée.

Comme Abel, je dirais qu'il faudrait te faire accompagner d'un représentant syndical - n'ai pas peur que ça soit mal vu par l'inspecteur.

Ou alors tu es capable de reprendre le boulot, laisser couler les ragoteurs et garder la tête haute. Mais il va falloir déjà que tu remontes la pente.

Est-ce que tu as fait une observation au RSST ?

Posté(e)
Il y a 13 heures, Marion80 a dit :

Malheureusement mes collèges ne sont pas du même avis... ils me reprochent également d'avoir expliqué à mes élèves que je n'avais plus mon bébé.... Sachant qu'ils avaient vu que j'étais enceinte, que tous les jours ils me demandaient si mon bébé allait bien, si c'était un garçon ou une fille, comment j'allais l'appeler... J'étais censé faire quoi ? Selon eux je devais ne rien dire...

Bonjour,

Sur ce point précis, je pense qu'à l'avenir il faudra que tu apprennes à ne pas mélanger les sphères pro et privées. Les arrêts de grossesse fréquents avant 3 mois font qu'on doit mieux annoncer plus tard sa grossesse à nos jeunes élèves, parce que c'est douloureux pour toi de devoir faire machine arrière pour toi, et ils restent jeunes...même si tes élèves avaient deviné (et je me demande comment c'est possible à 9 semaines...), tu n'aurais  pas du en parler avec eux. C'est un conseil sur un point précis d'une situation complexe, peut être devrais tu être accompagnée par un psy pour avancer sur ta façon d'appréhender ce genre de situation.

Tout mon soutien et ma sympathie dans cette période difficile 

Posté(e)
Il y a 14 heures, blacknader a dit :

je comprends que ça soit difficile pour toi actuellement d'affronter l'inspecteur mais il faut aussi te défendre, tu ne peux pas laisser des parents dire tout et n'importe quoi sans au moins pouvoir en être informée.

Comme Abel, je dirais qu'il faudrait te faire accompagner d'un représentant syndical - n'ai pas peur que ça soit mal vu par l'inspecteur.

Ou alors tu es capable de reprendre le boulot, laisser couler les ragoteurs et garder la tête haute. Mais il va falloir déjà que tu remontes la pente.

Est-ce que tu as fait une observation au RSST ?

Je pense pour que tout ce qui est des histoires parents, école, collègues, je vais tout simplement laisser ça derrière moi... je n'ai pas la force de me battre contre eux...

Qu'est qu'une observation au RSST ?

 

Il y a 4 heures, penelope61 a dit :

Bonjour,

Sur ce point précis, je pense qu'à l'avenir il faudra que tu apprennes à ne pas mélanger les sphères pro et privées. Les arrêts de grossesse fréquents avant 3 mois font qu'on doit mieux annoncer plus tard sa grossesse à nos jeunes élèves, parce que c'est douloureux pour toi de devoir faire machine arrière pour toi, et ils restent jeunes...même si tes élèves avaient deviné (et je me demande comment c'est possible à 9 semaines...), tu n'aurais  pas du en parler avec eux. C'est un conseil sur un point précis d'une situation complexe, peut être devrais tu être accompagnée par un psy pour avancer sur ta façon d'appréhender ce genre de situation.

Tout mon soutien et ma sympathie dans cette période difficile 

Effectivement, à l'avenir je ne referais pas l'erreur si ça venais à se reproduire, je ne confirmerai pas si mes élèves venaient à me poser la question. Mais oui, à 9 semaines ça se voyait déjà bien (ils l'ont vu à 7 semaines eux). Je fais partis de ces femmes chez qui ça se voit très vite, le premier symptôme que je remarque est le gonflement de mon ventre... Bref ce n'est pas le sujet, mais oui, c'était clairement visible.

Et je te remercie de tes conseils, mais non, je ne vais pas aller voir un psy pour savoir comment parler à des enfants. Je fais parti des gens qui pensent encore qu'il faut arrêter de protéger les enfants de tout, de leur faire croire que la vie est un monde merveilleux... Loin de moi l'idée de les traumatiser, bien au contraire, mais ils savaient que j'étais enceinte, je n'allais pas leur faire croire que je l'étais toujours, sous prétexte de ne pas les traumatiser. Je leur ai dit que je j'avais été absente car je n'avais plus mon bébé, point, on a commencé la classe. 

  • J'aime 1
Posté(e)
il y a 42 minutes, Marion80 a dit :

Je pense pour que tout ce qui est des histoires parents, école, collègues, je vais tout simplement laisser ça derrière moi... je n'ai pas la force de me battre contre eux…

C'est sage… car tu ne pourras pas les changer. Et quelque part c'est bien fait pour eux.

Pense à toi. Sois un peu égoïste, parfois cela ne fait pas de mal 😉

  • J'aime 2
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Il y a 20 heures, Ygraine a dit :

Je te conseillerai de ne pas abandonner si vite. Au fil des ans, on gagne en organisation, en connaissance du métier, et on perd moins de temps avec la préparation / on arrive à mieux gérer les familles... 

 

D'accord avec ça. La première année est dure pour tout le monde.

Posté(e)
Il y a 7 heures, Marion80 a dit :

Je pense pour que tout ce qui est des histoires parents, école, collègues, je vais tout simplement laisser ça derrière moi... je n'ai pas la force de me battre contre eux...

Qu'est qu'une observation au RSST ?

C'est bien si tu es capable de mettre tout ça derrière toi. Retrouve ton moral et ta santé c'est le principal. Il faut éviter de rentrer dans le jeu de certains enquiquineurs.

RSST : registre santé et sécurité au travail, tu y accèdes normalement avec tes identifiants de messagerie. L'administration doit forcément t'apporter une réponse. Les observations sont visibles de tous les enseignants alors attention à ce que tu écris dedans mais ça pourrait être "j'ai été informée que des parents avaient constitué une pétition à mon encontre, à aucun moment les parents de ma classe ne m'ont fait part de soucis malgré mes entretiens réguliers. Cette pétition pèse sur mon moral et sur ma façon de faire mon travail de façon sereine. Je suis actuellement en arrêt et je m'inquiète de mon retour à l'école."

Posté(e)

Bonjour Marion,

Je suis vraiment désolée pour ce qui t'arrive. Ce ne doit pas être simple à vivre, ni même d'en parler. Je veux te dire que j'ai vécu à peu près la même chose que toi, je suis débutante aussi et j'ai fait un début d'année catastrophique. J'ai eu une classe que je ne voulais pas, école avec une très mauvaise réputation. J'ai vite compris pourquoi. J'étais à mi temps car je sors d'un congé parental de 2 ans et j'ai voulu reprendre doucement. J'ai su tout de suite que je n'y arriverai pas dans cette classe à 3 niveaux avec des élèves très difficiles. J'ai demandé dès le 1er mois un changement de poste car je pleurais tout le temps. Bien sûr on ne me l'a pas accordé et la hierarchie m'a fait comprendre que j'y mettais de la mauvaise volonté....(non non monsieur l'inspecteur c'est juste que les enfants de cette classe sont terribles, les parents avec, et les collègues sans soutien, il en va de ma santé sinon je fais une dépression). Bref j'ai continué sauf que les parents commençaient à me rendre responsble de l'irrespect et de la violence de leurs enfants. La directrice sans soutien.... L'ambiance était horrible. Et j'ai compris que je ne pouvais plus continuer. 5 kilos perdus depuis le début de l'année. En accord avec mon conjoint, j'ai fait une demande de mise en disponibilité et maintenant je reste chez moi et je m'occupe de petit, je referai des voeux pour la rentrée prochaine. 

Je te conseille de te rapprocher des syndicats sans être syndiquée obligatoirement. Ils sont d'un grand secours surtout dans les rapports avec la hierarchie. Ensuite, je te conseille de parler de tout ça à ton medecin qui te prescrira peut etre une arret maladie pour te remettre de tes ennuis de santé et aussi pour ne pas faire une grosse déprime et un burn out. 

Quant au changement de métier je vais me laisser une dernière chance à la rentrée, fais en de même, peut être que tu tomberas sur la bonne classe.

Bon courage.

Posté(e)

Personnellement je comprends que tu aies expliqué que tu n'étais plus enceinte aux élèves. J'ai remarqué que si on ne justifiait pas l'absence, les familles pensaient qu'on était en dépression!! Et je pense que les élèves apprécient qu'on veuille leur dire la vérité.

Il n'y a pas de règles, dans une autre école on aurait pu te reprocher l'inverse si tu n'avais rien dit. Certains enseignants aiment à penser que s'ils n'ont pas de problèmes, c'est parce qu'ils sont bons. Ce n'est pas vrai :  c'est parce qu'ils ont eu en grande partie de la chance de tomber dans une école où ils étaient accepté, en petite partie parce que les collègues, directeurs et parents ont aidé à leur intégration et en infime partie grâce à leurs talents de communicants et de pédagogue.

Mais se dire que si " tel collègue a des soucis c'est quand même aussi parce qu'il a mal agi " c'est un (mauvais) moyen de se rassurer soi-même.

Moi je partirais, en écrivant ou en disant quand même aux collègues ma déception sur leur comportement (je le dirai bien aussi aux parents et cpc mais ça peut trop porter préjudice).

Courage. Pour tout.

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