Liouschka Posté(e) 22 février 2019 Posté(e) 22 février 2019 Bonjour Marion, je n'ai pas tout lu alors je vais peut-être redire quelque chose qui a déjà été dit ; Je suis frappée par le nombre de messages dans ce genre de circonstances qui insistent sur le fait de ne pas abandonner, de "persévérer " dans le métier comme si après les années de difficultés des débuts, venait en récompense, une forme de "plénitude et d'épanouissement professionnel ". En fait, non, pour beaucoup, ce n'est pas vrai, des gens pénibles, fous ou malveillants, tu en verras et tu en subiras tout au long de ta carrière. Nous sommes clairement exposés à cela, et de plus en plus. Ta "chance", selon mon avis, c'est d'être encore jeune et de ne pas être "verrouillée" dans un métier par la charge d'une famille, et de pouvoir te réorienter plus facilement si tu sens que "ça ne colle pas " pour toi et que tu ne trouves pas ton compte dans la balance. Des "vieux" et moins vieux instits qui n'en peuvent plus, qui ne savent plus comment fuir un métier de plus en plus dur au quotidien parce qu'il n'y a quasiment pas d'échappatoire, il y en a de plus en plus. 4 1 1
borneo Posté(e) 22 février 2019 Posté(e) 22 février 2019 il y a 13 minutes, Liouschka a dit : Des "vieux" et moins vieux instits qui n'en peuvent plus, qui ne savent plus comment fuir un métier de plus en plus dur au quotidien parce qu'il n'y a quasiment pas d'échappatoire, il y en a de plus en plus. C'est quand même assez facile de trouver un autre job, quand on est PE, quelque soit l'âge. On a la chance d'écrire correctement, ce qui nous ouvre tous les concours administratifs. J'ai une collègue PE qui a passé le concours pour entrer à l'INSEE, en catégorie C, elle gagne déjà plus que comme PE. C'est ce que devraient faire les collègues en burn out, plutôt que de passer des années en "maladie".
Sourire d'un enfant Posté(e) 22 février 2019 Posté(e) 22 février 2019 il y a 22 minutes, borneo a dit : C'est quand même assez facile de trouver un autre job, quand on est PE, quelque soit l'âge. On a la chance d'écrire correctement, ce qui nous ouvre tous les concours administratifs. J'ai une collègue PE qui a passé le concours pour entrer à l'INSEE, en catégorie C, elle gagne déjà plus que comme PE. C'est ce que devraient faire les collègues en burn out, plutôt que de passer des années en "maladie". Plutôt pas d'accord. Je suis en burn-out mais mon envie de reprendre est là quand même. Après je n'ai pas passé des années en burn-out, j'en suis à mon 2e mois… je vais tout simplement faire mon métier autrement plutôt que de me réorienter direct' (et mes années de sacrifice pour avoir et la bac + 5 et le concours ?). Ceci étant, quand l'envie d'enseigner n'est plus du tout là, là par contre je suis d'accord qu'il faille contacter le conseiller mobilier carrière et ne pas attendre que cela passe.
Liouschka Posté(e) 22 février 2019 Posté(e) 22 février 2019 il y a 36 minutes, borneo a dit : C'est ce que devraient faire les collègues en burn out, plutôt que de passer des années en "maladie". Heu pardon ? Si justement ils sont en burn out alors ils ONT BESOIN d'un arrêt maladie. Merci la culpabilisation pour ces collègues qui vont mal, on a déjà pas de médecine du travail, c'est assez scandaleux comme ça. 1 1
natoo Posté(e) 26 février 2019 Posté(e) 26 février 2019 Le 22/02/2019 à 08:18, Stork a dit : Je ne suis d’accord ni avec le « facile de trouver un autre job quand on est PE » ni avec le « quel que soit l’âge ». Beaucoup de gens (y compris dans les jurys de concours) ont des montagnes de préjugés sur le métier : un professeur est perçu comme juste bon à se tenir debout devant un tableau avec une craie à la main. Et plus un professeur a de l’ancienneté, plus cette image lui colle à la peau et le dessert. Ensuite, en général, plus on prend de l’âge, plus les impératifs et restrictions liées à la vie personnelle croissent. Et quand ces contraintes diminuent, on a souvent passé la cinquantaine. Je doute des chances de réussite à un concours administratif à cet âge-là. Je rejoins Stork sur la soi disant facilité de changer de métier. Non ce n'est pas facile, même en ayant repris des études hors du circuit de l'éducation nationale. Les rouages de la fonction publique nous sont très souvent méconnus, la mobilité de carrière ça me fait bien rigoler. En 4 ans j'ai obtenu un master 2 et candidaté sur une 25 de postes dans la fonction publique territoriale, j'ai eu 7 entretiens qui n'ont pas aboutis. 2
Marion80 Posté(e) 28 février 2019 Auteur Posté(e) 28 février 2019 Petit post pour vous donner des nouvelles Plus le temps passe, et plus je me demande ce que je suis venue faire dans l'EN.... on nous traite vraiment comme de la **** Pour rappel, j'étais en arrêt jusqu'au vendredi des vacances. Ce jour là mon médecin décide de ne pas renouveler l'arrêt, il préfère attendre voir si avec 15 jours de repos supplémentaire, je vais mieux. Seulement voilà, 5 jours avant la reprise, je ne dors plus, crises d'angoisse à l'idée de retourner en classe. Samedi, je consulte donc mon médecin qui décide de m'arrêter, et de me mettre sous antidépresseurs. Lundi, jour de la rentrée, je reçoit un mail du rectorat me demandant de rendre les clés de "mon ancienne affectation". Un peu surprise par cette formulation, je m’exécute tout de même dès le mardi, consciente que ce sera plus pratique pour mon remplaçant, en attendant de savoir si je reprendrais plus tard ou non. Et là surprise : mes collègues m'apprennent que le vendredi avant les vacances, on les a prévenus que je ne reprendrais pas la classe, que le remplaçant gardait la classe jusqu'à la fin de l'année, et que je reprenais mon poste de brigade.... Alors puisque je suis de nouveau en arrêt, cela ne me change pas grand chose, mais dans l'optique où j'aurai préparé ma classe pour la période, et repris à la rentrée tel que c'était initialement prévu, j'aurai appris lundi matin que non, je ne reprenais pas cette classe ? Cela me laisse plus que perplexe... Autre déception, après avoir contacté un syndicat, ils me conseillent de demander un rendez-vous mobilité carrière. Je rempli le formulaire, l'envoie à l'adresse mail indiquée, et je reçois une réponse me disant de passer par mon directeur ou par mon IEN. Je ne peux donc pas envisager de changer de métier sans que tout le monde soit au courant ?... En voyant cela, je ne suis vraiment pas d'accord avec celles et ceux qui ont dit que c'était facile de se réorienter, là j'ai l'impression d'être dans une impasse totale...
Vinclemel Posté(e) 28 février 2019 Posté(e) 28 février 2019 Marion 🙄😘non ce n'est pas du tout facile de se réorienter. La personne qui prétend le contraire a probablement une expérience de vie qui lui a permis d'avoir une mobilité que nous n'avons pas pour beaucoup. Dans la majeure partie nous avons des formations universitaires très généralistes ( sans réel bagage technique) qui rendent la reconversion très compliquée. No coment concernant un PE qui obtient un concours de CAT C. C'est un cas isolé car bien souvent là aussi les jurys ne recrutent pas un fonctionnaire de CAT A sur un support de CAT C ( et pour plusieurs raisons tout à leur honneur). Tu peux essayer de recontacter par téléphone directement le CMB de ton département en consultant l'annuaire du rectorat. Lorsque cette personne te répondra tu demandera un rdv et si elle s'impose à nouveau un argument identique à la réponse reçue en mail tu lui expliqueras que le droit à prendre rdv avec son CMB n'a pas vocation à transiter par une collègue ou par la hiérarchie. Tiens nous au courant. 1
Freepaille Posté(e) 11 mars 2019 Posté(e) 11 mars 2019 Je ne sais pas si c'est partout pareil mais dans mon département, c'est déjà trop tard pour les demandes de disponibilité et elles sont de toute façon données au compte goutte...
kapout123 Posté(e) 15 mars 2019 Posté(e) 15 mars 2019 Bonsoir ! Je me reconnais un peu dans ce que tu écris...10 ans que je fais ce métier, 10 ans de brigade, à ne jamais me poser nul part, à ne jamais approfondir un niveau, à toujours devoir renouveler...je me pose enfin, et je trouve ça tout aussi épuisant. Ce travail m'angoisse aussi, un peu moins qu'au début, mais quand même. Et là je rencontre mon 1er clash avec des parents, qui ont écrit tout un roman à mon inspecteur. Incroyable...dégoûtée. Non vraiment plus ça va, plus je me dis que ce travail n'est pas fait pour moi. J'ai envie d'aller voir dans le spécialisé , sait on jamais... Ou devenir conseillère pédagogique , mais bon, j'ai rarement vu de jeunes conseillères pédagogiques, comme l'impression qu'il y a un âge requis.... Bref, trouver des solutions...y'en a toujours... courage...
lilie2fr Posté(e) 16 mars 2019 Posté(e) 16 mars 2019 Chez nous on a pas mal de CPC jeunes, qui le sont devenus soit dès l'obtention du cafipemf, soit peu de temps après.
kapout123 Posté(e) 16 mars 2019 Posté(e) 16 mars 2019 Il y a 2 heures, Stork a dit : Il n’y a pas d’âge légalement défini mais en effet, l’ancienneté dans la fonction de PEMF est déterminante. Cela s'explique surement par l'expérience que l'on a. J'espère que 10 ans d'expérience c'est bien 😞 Enfin, après, si on est bon, peu importe l'âge j'espère quand même!
kapout123 Posté(e) 16 mars 2019 Posté(e) 16 mars 2019 Il y a 4 heures, Stork a dit : Pour devenir PEMF, oui (quoique de trop jeunes candidats peuvent rencontrer parfois des réticences). Pour devenir CPC, ça s’avère plus compliqué. Comme ton expérience en témoigne, on en voit (très) peu de jeunes. Cela dit, l’exception confirme la règle donc espoir... 😉 Merci pour ta réponse Je me dis que si on est bon dans son domaine, ça marchera ! enfin je ne sais pas si j'ai les compétences, mais ça se travaille! je positive!
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