léontiine Posté(e) 8 février 2019 Posté(e) 8 février 2019 Je pense que l'école est intrinsèquement ennuyeuse. Là, il est simplement question d'une bonne élève, enfant de prof. Pas d'une EIP. Elle est de janvier, effectivement, ça ne lui causera probablement aucun dommage de sauter une classe.
lily864 Posté(e) 8 février 2019 Posté(e) 8 février 2019 Je me pose beaucoup de questions pour mon fils (je m’en posais également en début d’année mais la maîtresse ne semble pas approuver le saut de classe pour lui ). Il est en cp, né fin janvier et vit très mal ses journées à l’école. Il lit (score en fluence de 140), peut répondre à l’écrit à des questions de compréhension (l’orthographe est dans la moyenne d’un élève de ce1 je pense) , connaît les nombres jusqu’à 1000. C’est plus compliqué en calcul ( il n’en est pas à savoir poser des additions par exemple...). Il joue dans la cour avec des ce1. Je pensais demander un rdv avec la psychologue scolaire, des mots sont très durs vis à vis de l’école, il est en train de développer une phobie scolaire. J'ai demandé un rdv au Cmpp mais pas de nouvelles et nous avons rdv avec une psychologue libérale en mars. Que puis-je faire d’autre? Demander une équipe éducative ? Rdv autres? Faire un bilan (je ne pense pas qu’il soit EIP)? NE PAS CITER MERCI
lily864 Posté(e) 8 février 2019 Posté(e) 8 février 2019 il y a 35 minutes, léontiine a dit : Je pense que l'école est intrinsèquement ennuyeuse. Tout à fait ok avec ta phrase j’ai peur qu’un saut de classe ne règle pas la question de l’ennui 😌
gihem Posté(e) 8 février 2019 Posté(e) 8 février 2019 Il y a 3 heures, lampie13 a dit : Une amie a eu son concours de PE avec un an d'avance. Si un enfant suit bien dans le niveau du dessus, je ne vois pas pourquoi on le contraindrait à rester dans sa classe d'âge alors qu'il s’ennuierait. Là, la petite fait du CE1, si elle en refait un, ce serait vécu comme un redoublement... Concours PE? Je ne m'en vanterais pas même avec un an d'avance.😁 1
lilie2fr Posté(e) 8 février 2019 Posté(e) 8 février 2019 Il y a 2 heures, léontiine a dit : Je pense que l'école est intrinsèquement ennuyeuse. Là, il est simplement question d'une bonne élève, enfant de prof. Pas d'une EIP. Elle est de janvier, effectivement, ça ne lui causera probablement aucun dommage de sauter une classe. Tu as raison
Veronika2 Posté(e) 8 février 2019 Auteur Posté(e) 8 février 2019 En l’occurrence ma fille n’a pas fait de CP. Elle est entrée directement en CE1 où elle a toute sa place. Elle n’a exprimé aucune envie, aucun besoin de travailler avec les CP « c’est trop facile ce qu’ils font ». Elle est une très bonne élève en CE1. Je me posais plus la question de l’obligation d’un bilan psy. L’une d’entre vous a fait mention des textes. Je vais donc m’appuyer là dessus. Je vous remercie de m’avoir apporté votre point de vue.
cchampagne Posté(e) 8 février 2019 Posté(e) 8 février 2019 Il y a 11 heures, léontiine a dit : Il y a quelques années, on voyait l'année de naissance dans les résultats du bac. Or, de nombreux candidats avec un an d'avance se retrouvaient dans les mentions passable ou AB, ce qui correspond aujourd'hui à un élève en difficultés (mention passable) ou juste moyen (AB). J'imagine que ces élèves étaient têtes de classe quand on leur a fait sauter une classe, mais qu'au lycée, ils se sont retrouvés dans le "ventre mou". Comment donner un handicap à un élève qui n'en avait aucun au départ... Ces élèves n'ont du coup pas pu entrer dans les filières sélectives, où il faut un excellent dossier. Dans l'école très sélective de ma fille, 30% des élèves ont un an d'avance.
bab33 Posté(e) 8 février 2019 Posté(e) 8 février 2019 Entrer avec un an d’avance à la fac est-ce nécessaire ? Moi je veux profiter de mes enfants un Max alors ils restent où ils sont 😂 Dans les cas d'extrême souffrance, il faut aider l’enfant mais sinon ne nous posons pas trop de questions ... laissons les grandir. C’est trop bien d’être Excellent dans son niveau. 4
borneo Posté(e) 8 février 2019 Posté(e) 8 février 2019 Quand tu es ado, un an de moins, c'est beaucoup. Ma meilleure copine du collège était fille d'instit, et elle avait un an d'avance. Physiquement, ça se voyait. Elle n'était pas invitée aux boums, et aucun garçon ne la draguait. A cet âge, ils préfèrent les filles qui font "femme". Tout ça est à prendre en compte, car à l'adolescence, ça compte beaucoup.
Kiwichick Posté(e) 8 février 2019 Posté(e) 8 février 2019 Il y a 6 heures, lily864 a dit : Je me pose beaucoup de questions pour mon fils (je m’en posais également en début d’année mais la maîtresse ne semble pas approuver le saut de classe pour lui ). Il est en cp, né fin janvier et vit très mal ses journées à l’école. Il lit (score en fluence de 140), peut répondre à l’écrit à des questions de compréhension (l’orthographe est dans la moyenne d’un élève de ce1 je pense) , connaît les nombres jusqu’à 1000. C’est plus compliqué en calcul ( il n’en est pas à savoir poser des additions par exemple...). Il joue dans la cour avec des ce1. Je pensais demander un rdv avec la psychologue scolaire, des mots sont très durs vis à vis de l’école, il est en train de développer une phobie scolaire. J'ai demandé un rdv au Cmpp mais pas de nouvelles et nous avons rdv avec une psychologue libérale en mars. Que puis-je faire d’autre? Demander une équipe éducative ? Rdv autres? Faire un bilan (je ne pense pas qu’il soit EIP)? NE PAS CITER MERCI Nous on ne voulait pas qu'elle saute de classe, pas de confiance en elle, petite, enfant d'octobre, du coup on l'a mise en CHAM car : - elle s'ennuyait +++ et vomissait presque tous les matins avant d'aller à l'école - aimait la musique et voulait en jouer Et du coup, vu la sélection à l'entrée, et bien notre fille a revécu, et plus d'angoisse de l'ennui. Là, elle est toujours première de sa classe (en 3ème), a arrêté le CHAM à la fin du primaire, et effectivement très bien dans ses baskets On ne regrette pas nos choix.
nonau Posté(e) 9 février 2019 Posté(e) 9 février 2019 Je pense qu'avant toute chose il faut user et abuser des décloisonnements et d'une approche par groupe de besoins. Il existe des solutions intermédiaires, qui je l'accorde, demandent un minimum de travail collectif et d'entente. Pour reprendre les propos d'une collègue au dessus, effectivement des enfants peuvent entrer en dépression et c'est de NOTRE faute! Il y a des enseignants qui n'ont aucune réflexion, ne font preuve d'aucune innovation ni d'aucune créativité (par envie, par dépit, par résignation...) face à des élèves en souffrance. Le saut de classe n'est pas LA solution comme le redoublement ne l'est pas non plus. Il existe des démarches et des procédures intermédiaires. 5
lily864 Posté(e) 9 février 2019 Posté(e) 9 février 2019 Il y a 1 heure, nonau a dit : Je pense qu'avant toute chose il faut user et abuser des décloisonnements et d'une approche par groupe de besoins. Il existe des solutions intermédiaires, qui je l'accorde, demandent un minimum de travail collectif et d'entente. Pour reprendre les propos d'une collègue au dessus, effectivement des enfants peuvent entrer en dépression et c'est de NOTRE faute! Il y a des enseignants qui n'ont aucune réflexion, ne font preuve d'aucune innovation ni d'aucune créativité (par envie, par dépit, par résignation...) face à des élèves en souffrance. Le saut de classe n'est pas LA solution comme le redoublement ne l'est pas non plus. Il existe des démarches et des procédures intermédiaires. Tout à fait d’accord ... pour mon fils la maîtresse ne différencie pas du tout (il savait lire depuis le début de l’année). Je ne me poserais peut-être pas toutes ces questions si elle différenciait je pense 😕
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