Circulaire Ecole inclusive

[Goëllette]

Il y a 10 heures, maryl a dit :

L'an dernier plus de zil dispo. Ils étaient tous sur des remplacements longs (sauf urgence)

N'est-ce pas plutôt le job des Brigades ?

[Goëllette]

Il y a 8 heures, Mayane*** a dit :

Ici on répartit.... on a réussi à avoir un brigade pour un remplacement de 2 semaines mais si c'est 2 jours c'est réparti.

Lamentable !

Et ça ne dérange plus personne !

[Mayane***]

Ca se dégrade à une vitesse.... 

[maryl]

Il y a 2 heures, Goëllette a dit :

Lamentable !

Et ça ne dérange plus personne !

Si nous mais on ne peut rien faire. Les parents qui ont gu... donc bien qu'étant une grosse école (rare et donc non prioritaire) nous sommes assurés d'être remplacés sur des absences de plus de 2 jours ou sur l'ULIS  mais pas pour des réunions. 

[maryl]

Il y a 2 heures, Goëllette a dit :

N'est-ce pas plutôt le job des Brigades ?

Il n'y a pas assez de brigades.

[Goëllette]

Il y a 2 heures, maryl a dit :

Si nous mais on ne peut rien faire. Les parents qui ont gu... donc bien qu'étant une grosse école (rare et donc non prioritaire) nous sommes assurés d'être remplacés sur des absences de plus de 2 jours ou sur l'ULIS  mais pas pour des réunions. 

En voilà une belle revendication pour les délégués du personnel !

Peut-être devriez-vous faire comme dans certains services d'urgence ou commissariats : vous mettre tous en arrêt quand un collègue n'est pas remplacé.

[maryl]

il y a 24 minutes, Goëllette a dit :

En voilà une belle revendication pour les délégués du personnel !

Peut-être devriez-vous faire comme dans certains services d'urgence ou commissariats : vous mettre tous en arrêt quand un collègue n'est pas remplacé.

Sauf qu'il faut pour cela que l'ensemble de l'équipe soit d'accord et puisse le faire. Nous y avions pensé à un moment où nous n'en pouvions plus tellement il y avait de cas, de classes surchargées et de fatigue (pour ne pas dire burn-out) mais impossible de mobiliser tout le monde et si nous étions près des 3/4 a avoir des pathologies permettant un arrêt assez facilement, ce n'était pas le cas des 25% restants. Donc à part l'école qui stoppe dans sont intégralité, la seule chance est la mobilisation des parents d'élèves. L'IEN de l'époque a été très à l'écoute mais n'avait pas de solution à nous apporter.  C'est une circo très grande, quasiment intégralement rurale et très difficile. Pour les absences d'une journée, se répartir les élèves présents est la plupart du temps faisable (même si parfois on est obligé de dire non faute de place). Par contre nous ne faisons rien pour eux, soit ils ont du travail à faire, soit ils essaient de participer à la classe (c'est mignons des CE2 faisant du CM2 et des fois il y a des surprises), soit s'ils sont plus grands ils aident si l'enseignant veut bien, soit ils s'occupent... bref, nous gérons nos élèves et accueillons les autres.

[Goëllette]

il y a 30 minutes, maryl a dit :

la seule chance est la mobilisation des parents

C'est effectivement ce qui a changé.

A mes débuts, les parents n'auraient pas accepté qu'un enseignant ne soit pas remplacé et auraient fait le forcing.

Désormais, ils te cassent les pieds pour des broutilles mais n'en ont plus rien à faire de la façon dont leurs enfants sont pris en charge.

Et les collègues sont souvent complices en accueillant trop bien les élèves des absents.

Personnellement, je ne les fais jamais travailler (sauf même niveau que le mien : la même chose) et ne fais aucun zèle pour les occuper. Ainsi, il y a plus de chances que leurs parents se bougent ... ou les gardent l'après-midi.

Maintenant, on leur donne l'impression que n'importe qui peut faire la classe, qu'avoir un cours simple ou un cours double, 20 ou 30 élèves, c'est la même chose, qu'on peut se couper en 25 et malgré tout tous les faire progresser au maximum,... Comment voulez-vous qu'on respecte notre travail ?

[maryl]

il y a 1 minute, Goëllette a dit :

C'est effectivement ce qui a changé.

A mes débuts, les parents n'auraient pas accepté qu'un enseignant ne soit pas remplacé et auraient fait le forcing.

Désormais, ils te cassent les pieds pour des broutilles mais n'en ont plus rien à faire de la façon dont leurs enfants sont pris en charge.

Et les collègues sont souvent complices en accueillant trop bien les élèves des absents.

Personnellement, je ne les fais jamais travailler (sauf même niveau que le mien : la même chose) et ne fais aucun zèle pour les occuper. Ainsi, il y a plus de chances que leurs parents se bougent ... ou les gardent l'après-midi.

Maintenant, on leur donne l'impression que n'importe qui peut faire la classe, qu'avoir un cours simple ou un cours double, 20 ou 30 élèves, c'est la même chose, qu'on peut se couper en 25 et malgré tout tous les faire progresser au maximum,... Comment voulez-vous qu'on respecte notre travail ?

Heureusement chez nous les parents se mobilisent contre l'institution et non contre les enseignants. Au contraire pour les arrêts maladies ils sont compatissants et compréhensifs parfois plus que les collègues 🤔. Ils ont bien compris que ce ne sont ni le directeur ni les enseignants qui gèrent les remplaçants et que nos classes sont déjà bien chargés. 

Dans ma classe j'ai un stock de fiches tout niveau sous forme de coloriage magique, je propose, les "invités" disposent à condition qu'ils ne nous dérangent pas.

A partir du CE en général ils acceptent de faire la même chose que les PPRE SEGPA (logique puisqu'ils s'agit souvent de niveau ce), essayent de participer aux activités collectives (dictée, calcul mental, histoire... parfois lecture).

Du passage de ces invités, souvent je me demande  si  ce n'est pas nous qui baissons le niveau et ne leur apprenons pas à faire des efforts car bien souvent les invités essaient et réussissent. De la même façon quand je dis à mes élèves "attention aujourd'hui on va empiéter sur le programme de 6ème et donc ça va être difficile" ils se mettent au travail plus facilement et y arrivent mieux que la même fiche étiquetée CM2. Testée sur une évaluation d'une collègue de 6ème en grammaire après qu'elle soit venue observer la classe une demie journée. Les élèves ont majoritairement très bien réussi cette évaluation alors que les mêmes mais notées CM2 étaient échouées. 

Bon là je sors complètement du sujet. Désolée. 

[Goëllette]

Je te donne raison sur la baisse du niveau par rapport aux capacités réelles des élèves.

Par contre, pas pour le travail donné aux "invités". Ça encourage les familles à ne rien faire, puisqu'on accueille Chéribibi et qu'en plus, on le fait travailler et il est ravi !

Assis en fond de classe, seul avec une feuille blanche et un livre, le message qu'il renvoie en rentrant à la maison c'est : "C'est ch... de venir à l'école", donc soit les parents peuvent le garder, soit ils s'activent pour qu'il y ait un remplaçant !

[maryl]

il y a 4 minutes, Goëllette a dit :

Je te donne raison sur la baisse du niveau par rapport aux capacités réelles des élèves.

Merci. Je me sens bien seule à avoir ce raisonnement (2/16) dans l'école alors forcément...

Par contre, pas pour le travail donné aux "invités". Ça encourage les familles à ne rien faire, puisqu'on accueille Chéribibi et qu'en plus, on le fait travailler et il est ravi !

Assis en fond de classe, seul avec une feuille blanche et un livre, le message qu'il renvoie en rentrant à la maison c'est : "C'est ch... de venir à l'école", donc soit les parents peuvent le garder, soit ils s'activent pour qu'il y ait un remplaçant !

Pas faux

 

[Goëllette]

Il y a 8 heures, maryl a dit :

Merci. Je me sens bien seule à avoir ce raisonnement (2/16) dans l'école alors forcément...

Vive la "bienveillance" !