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Bonjour les collègues ! Que faites-vous lorsqu'un enfant tout à fait capable ne se met pas au travail (travail sur ardoise, sur cahiers, sur fichiers...) ? 

Merci et bon week-end !

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Je m'énerve :D

Blague à part, j'ai déjà eu ce cas cette année avec une CE1. J'ai rencontré le père, la gamine était là sur une seconde partie d'entretien et en contrat oral, elle s'est engagée à "travailler". Le jour suivant, elle était au boulot...

J'en ai un autre en CP, pour lui je n'ai pas de solution car c'est un enfant très immature. Donc je le secoue un peu, j'essaye de valoriser ses réussites quand il a décidé de travailler en lui montrant qu'il est capable. Pas de solution miracle malheureusement....

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Il y a 3 heures, chatnoir a dit :

Bonjour les collègues ! Que faites-vous lorsqu'un enfant tout à fait capable ne se met pas au travail (travail sur ardoise, sur cahiers, sur fichiers...) ? 

Merci et bon week-end !

Il m'arrive d'envoyer le travail à finir à la maison, de garder pendant la récré, de ne pas autoriser les activités libres.

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Je n'ai malheureusement pas de solution miracle. Je trouve en plus que la solution dépend vraiment du profil de l'enfant.  Alors j'ai déjà testé : - donner moins de travail -établissement d'un contrat à chaque travail fait l'enfant gagne 1 pion à la fin de la semaine il doit avoir au moins 2/3 de pions. Si tel est le cas, l'enfant gagne un privilège - travail partagé par exemple l'enfant fait son exercice et moi j'écris la matière et la consigne, l'enfant écrit la moitié des devoirs et moi l'autre moitié - si le travail n'est pas fait, l'enfant perd des libertés dans la classe - si l'enfant joue au lieu de travailler et bien à la récréation il travaille au lieu de jouer !

Après, il faut que l'enfant adhère à la "solution". Par exemple, un contrat ne sert à rien si l'enfant n'est pas partie prenante du truc !

J'ai de plus en plus d'enfants comme ça qui ne veulent pas travailler. C'est épuisant !

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Il y a 13 heures, Delavegue a dit :

Je m'énerve :D

Blague à part, j'ai déjà eu ce cas cette année avec une CE1. J'ai rencontré le père, la gamine était là sur une seconde partie d'entretien et en contrat oral, elle s'est engagée à "travailler". Le jour suivant, elle était au boulot...

J'en ai un autre en CP, pour lui je n'ai pas de solution car c'est un enfant très immature. Donc je le secoue un peu, j'essaye de valoriser ses réussites quand il a décidé de travailler en lui montrant qu'il est capable. Pas de solution miracle malheureusement....

Quelle est ta configuration de classe ? Est-ce un Double niveau CP-CE1 ?
Quels échos as-tu eu de sa maternelle, par les collègues ? 

Que te disent les parents quand tu as une discussion avec eux ?

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Il y a 11 heures, fred301 a dit :

Il m'arrive d'envoyer le travail à finir à la maison, de garder pendant la récré, de ne pas autoriser les activités libres.

Le mien en ce1, j'ai fait tout ça et rien à faire :( 

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Pour la première fois ce vendredi, je lui ai donné le travail à finir à la maison. Bien sûr, impossible de rattraper tout le travail sur l'ardoise qu'il ne fait jamais en lecture comme en maths... On verra si cela créé un effet-déclic ! Sinon, le garder en récré, c'est difficile parce que je suis souvent de service, et quand je ne le suis pas, je ne garde pas un enfant seul, d'autant plus que je suis "punie" moi aussi dans ce cas ! Ma récré, tranquille en classe avec mon petit café, deux fois par semaine, c'est sacré !

Je ne souhaite pas de solution lourde à gérer pour moi, comme un contrat, j'estime que c'est assez épuisant comme ça d'avoir un tel élève sans s'en rajouter... Mon objectif n° 1 est que cela ne nuise pas aux autres élèves par un effet tâche d'huile ou de la mauvaise humeur de ma part. J'ai réfléchi et je vais tenter de lui donner une tutrice qui travaille vite et bien et sera récompensée, elle, par un accès aux ateliers de son choix (tablettes numériques, bibliothèque, jeux...). Je pense au fond que ce n'est pas lui qui doit être remercié de travailler. Travailler en classe, c'est normal, c'est ne rien faire qui ne l'est pas.

Je tâtonne... Ce sera un essai. En tout cas merci pour vos idées ! Si vous en avez d'autres, je prends aussi. Je sais que nous sommes nombreux à rencontrer ce problème qui n'est pas scolaire à proprement parler. Bon week-end sous la neige, pour une fois que c'est un samedi !

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Le 06/01/2021 à 08:24, Stephanie25 a dit :

Coucou par ici! 

Ma question arrive un peu comme un cheveu sur la soupe mais... J'aurais besoin de votre aide. J'ai un élève qui a sauté une classe. A la demande des parents. Cela a été accepté mais... il n'a pas du tout un niveau de CP. Il a un niveau de GS. J'ai informé les parents depuis la rentrée. J'envisage de proposer un maintien à la fin de l'année. Il décode à peine, encode à peine etc...

Je sens que je le "perds". C'est difficile pour lui, il est triste. J'ai beau valoriser ses réussites, je ne sais pas comment l'aider à sortir la tête de l'eau. Que me conseilleriez vous? Sortir complètement de la méthode? Proposer des exercices très basiques rien que pour lui avec de l'encodage de sons simples uniquement? 

En écriture, impossible pour lui de lier les lettres, ils dessinent les lettres. Pourtant, je l'ai pris en APC pour retravailler : l'écriture, l'encodage le décodage.... mais rien y fait! 

Il décolle ... un peu ! Mais là, je n'en suis plus là du tout. Pour moi, il perd confiance en lui et va droit dans le mur. Il a besoin de reprendre goût à l'école et d'être en réussite. Que feriez vous? 

J'ai un autre élève dans le même cas. Pas tout à fait le même profil mais j'en suis à peu près au même stade.... Je pourrais les faire travailler ensemble et, en plus, ils s'entendent très bien :) 

Je vous remercie pour votre aide :) 

Peut-être faire une petite séance d'EMC sur "A quoi ça sert l'école" et "qu'est-ce que c'est le métier de maîtresse"? Je l'ai fait avec les miens parce que j'avais des élèves qui soufflaient ou se plaignaient à chaque fois que j'annonçais ce qu'on allait faire (au départ je n'en avais qu'un qui le faisait, mais c'est le genre d'attitude qui fait vite boule de neige!). Je leur ai expliqué qu'il y avait des programmes à suivre, que ce n'est pas moi qui décidait des programmes, mais qu'ils étaient fait pour les faire progresser, grandir. Je leur ai bien signifié que toutes ces notions qu'on abordait, ce n'était pas pour moi, parce que moi je les maîtrise déjà, donc si je le fais c'est pour eux.

Rien n'est miraculeux, mais pourtant je trouve qu'ils ont bien compris et qu'il y a du mieux. Et quand de temps en temps, il y en a un qui flemmarde à nouveau, je lui dis : "Pour moi, ce n'est pas grave, puisque je sais déjà le faire, mais c'est pour toi que c'est embêtant". Mon terrible continue à souffler et à se plaindre, mais plus personne ne le suit, et il fait son travail. Et quand il se plaint trop, je lui dis "Tu ne veux pas faire? Ok tant pis pour toi, les autres seront en train d'apprendre et pas toi". Il demande assez vite à revenir travailler.

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Il y a 3 heures, chatnoir a dit :

Pour la première fois ce vendredi, je lui ai donné le travail à finir à la maison. Bien sûr, impossible de rattraper tout le travail sur l'ardoise qu'il ne fait jamais en lecture comme en maths... On verra si cela créé un effet-déclic ! Sinon, le garder en récré, c'est difficile parce que je suis souvent de service, et quand je ne le suis pas, je ne garde pas un enfant seul, d'autant plus que je suis "punie" moi aussi dans ce cas ! Ma récré, tranquille en classe avec mon petit café, deux fois par semaine, c'est sacré !

Je ne souhaite pas de solution lourde à gérer pour moi, comme un contrat, j'estime que c'est assez épuisant comme ça d'avoir un tel élève sans s'en rajouter... Mon objectif n° 1 est que cela ne nuise pas aux autres élèves par un effet tâche d'huile ou de la mauvaise humeur de ma part. J'ai réfléchi et je vais tenter de lui donner une tutrice qui travaille vite et bien et sera récompensée, elle, par un accès aux ateliers de son choix (tablettes numériques, bibliothèque, jeux...). Je pense au fond que ce n'est pas lui qui doit être remercié de travailler. Travailler en classe, c'est normal, c'est ne rien faire qui ne l'est pas.

Je tâtonne... Ce sera un essai. En tout cas merci pour vos idées ! Si vous en avez d'autres, je prends aussi. Je sais que nous sommes nombreux à rencontrer ce problème qui n'est pas scolaire à proprement parler. Bon week-end sous la neige, pour une fois que c'est un samedi !

Je considère que travailler, apprendre sont des privilèges. Donc, celui qui ne bosse pas est isolé, sans rien faire. Il est placé debout, dans le chambranle de la porte, dos à ce qui se passe dans la classe. Il n’a pas le droit de s’appuyer où que ce soit. C’est pas très drôle, et on en a vite marre, surtout quand passe un enseignant, ou pire le directeuuuuuur. Pourquoi es-tu là ? 🤨 La honte. C’est encore plus la loose,  si on doit rattraper le boulot sur le cahier d’un autre, assis par terre à côté de la maîtresse, pendant que les autres jouent et prennent du bon temps à la récréation ou en EPS. Et enfin, ça pique lorsqu’il faut demander d’un air suppliant à la maîtresse, tout en demandant pardon, si on peut revenir travailler. Parce que la maîtresse, elle rigole pas avec ça : il faut également présenter des excuses aux copains, car la maîtresse a perdu du temps à se fâcher et que cela a embêté tout le monde. 
Alors, lorsque je lance une activité et que tout le monde se met en branle, sauf duschmol, je dis : « bon, tu te mets au travail, ou on recommence tout depuis le début et tu retournes à la porte ? »; en principe, ça baisse vite la tête et ça bombarde. Je sais alors qu’on va pouvoir commencer à bosser sur les difficultés. Il faut encore surveiller de près et rappeler à l’ordre, mais globalement, ça tourne. Sinon on repart pour un tour de manège.
Je n’ai plus d’enfant qui ne bosse pas, depuis longtemps. Enfin, rien de gênant : il peut y avoir un peu de relâchement, mais ça nous arrive parfois aussi, et c’est acceptable si cela ne dure pas.  Avec les années, la réputation joue aussi beaucoup : « avec Mme ... ça bosse, sinon.... » 

Viiii, je suis intraitable ! (Et pourtant, je fais pas traiteur 😜😄)

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Le coup du chambranle de  la porte, ou rester assis en croisant les bras puisqu'il ne veut rien faire est aussi ce que je pratique 🙂. Cela fonctionne (encore, je croise les doigts). Ils ont assez de fierté et j'appuis bien sur la chance d'être à l'école et d'apprendre.

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Il y a 10 heures, Mademoisellelau a dit :

Quelle est ta configuration de classe ? Est-ce un Double niveau CP-CE1 ?
Quels échos as-tu eu de sa maternelle, par les collègues ? 

Que te disent les parents quand tu as une discussion avec eux ?

J'ai un triple niveaux cp CE1 CE2.

Ma collègue de maternelle a changé entre temps. Donc l'une m'a dit qu'il était en difficulté ++ (ne reconnaissait pas les couleurs en MS) et la seconde qui vient d'arriver a remarqué un simple retard. Elle débute avec une direction et un quadruple niveaux donc difficile de bien cerner tous les élèves même si je ne remets pas en question son appréciation de l'élève.

Les parents surtout la mère est très inquiète donc les tests au CMPP sont en cours depuis fin septembre. Ils font le nécessaire.

Concrètement il est complètement largué en maths, ne se saisit pas des aides que je lui propose. Mais quand je reste avec lui pour débuter l'exercice (quand j'ai le temps), il est en généralement en réussite, sauf en maths. Ce constat me conforte dans l'idée qu'une AVS aiderait beaucoup.

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Il y a 5 heures, Mademoisellelau a dit :

Je considère que travailler, apprendre sont des privilèges. Donc, celui qui ne bosse pas est isolé, sans rien faire. Il est placé debout, dans le chambranle de la porte, dos à ce qui se passe dans la classe. Il n’a pas le droit de s’appuyer où que ce soit. C’est pas très drôle, et on en a vite marre, surtout quand passe un enseignant, ou pire le directeuuuuuur. Pourquoi es-tu là ? 🤨 La honte. C’est encore plus la loose,  si on doit rattraper le boulot sur le cahier d’un autre, assis par terre à côté de la maîtresse, pendant que les autres jouent et prennent du bon temps à la récréation ou en EPS. Et enfin, ça pique lorsqu’il faut demander d’un air suppliant à la maîtresse, tout en demandant pardon, si on peut revenir travailler. Parce que la maîtresse, elle rigole pas avec ça : il faut également présenter des excuses aux copains, car la maîtresse a perdu du temps à se fâcher et que cela a embêté tout le monde. 
Alors, lorsque je lance une activité et que tout le monde se met en branle, sauf duschmol, je dis : « bon, tu te mets au travail, ou on recommence tout depuis le début et tu retournes à la porte ? »; en principe, ça baisse vite la tête et ça bombarde. Je sais alors qu’on va pouvoir commencer à bosser sur les difficultés. Il faut encore surveiller de près et rappeler à l’ordre, mais globalement, ça tourne. Sinon on repart pour un tour de manège.
Je n’ai plus d’enfant qui ne bosse pas, depuis longtemps. Enfin, rien de gênant : il peut y avoir un peu de relâchement, mais ça nous arrive parfois aussi, et c’est acceptable si cela ne dure pas.  Avec les années, la réputation joue aussi beaucoup : « avec Mme ... ça bosse, sinon.... » 

Viiii, je suis intraitable ! (Et pourtant, je fais pas traiteur 😜😄)

Et ben... Mademoisellelau, ça ne rigole pas ! Moi qui pensais être ultra cadrante !... 

D'habitude, j'envoie les paresseux dans d'autres classes mais là, non brassage oblige, j'étais coincée. Je vais donc utiliser ce fameux chambranle dès lundi matin ! Merci pour l'idée !

Ceci dit j'ai déjà eu un élève très récalcitrant pour lequel tous ces recadrages n'ont jamais rien produit. 

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