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il y a 36 minutes, Princesse Dézécole a dit :

Les TDAH ont une capacité à l'hyper focus. Ils peuvent rester des heures sans bouger si l'activité les passionne ;) : puzzles, lecture, ... Mon fils dévore des encyclopédies à toute heure du jour et de la nuit ! :lol: Les autistes Asperger ont aussi souvent un TDAH associé ... Pourquoi suis-je casse-pied avec mon TDAH ? Tout simplement car un TDAH non suivi = souvent de gros problèmes par la suite. Délinquance, addictions et suicides. Ca ne fait pas rêver et malheureusement, on passe souvent à côté. C'est bien dommage ... :( 

Je suis complètement d'accord avec toi (j'ai l'impression de lire la description de mon fils TDA/H + dyspraxie + HPI avec dysharmonie; mêmes soucis de vitesse de traitement et compétences verbales hallucinantes). C'est mieux de savoir, on peut aider en conséquence...

Sorsha, tester (psy clinicien) permet de savoir (pas forcément de pousser, ni our apprendre à lire -ils le font souvent tout seul...- ni pour sauter une classe si l'enfant est bien dans son niveau), de mieux comprendre, de mieux accompagner.

Posté(e)
il y a 3 minutes, Princesse Dézécole a dit :

Les TDAH ont une capacité à l'hyper focus. Ils peuvent rester des heures sans bouger si l'activité les passionne ;) : puzzles, lecture, ... Mon fils dévore des encyclopédies à toute heure du jour et de la nuit ! :lol: Les autistes Asperger ont aussi souvent un TDAH associé ... Pourquoi suis-je casse-pied avec mon TDAH ? Tout simplement car un TDAH non suivi = souvent de gros problèmes par la suite. Délinquance, addictions et suicides. Ca ne fait pas rêver et malheureusement, on passe souvent à côté. C'est bien dommage ... :( 

Même si aucun diagnostic n'est posé, fiston est suivi. Il a un médecin traitant qui le suit depuis tout petit, il a eu une psychomot, il a eu des psychologues.

Autant lui que sa soeur sont surveillés car même sans diagnostique, je suis très sensible aux problèmes d'addiction et de suicide. Non ça ne fait pas rêver, je suis passée par là, on en sort jamais vraiment tout à fait. Par contre, en tant que parent ça rend hyper vigilant.

Me poser un diagnostique m'aurait peut être aidé à me comprendre mais n'aurai pas simplifié ma vie. Par contre écouter mes appels au secours, mes angoisses, le soutenir, me faire comprendre que non je ne suis pas idiote bien au contraire, que j'etais capable de bien plus que je ne le croyais, me porter... Tout cela oui m'aurait aidé. C'est la dernière discussion que j'ai eu avec ma mère. Elle ne s'était pas rendue compte. Elle me croyait stable. Elle a fermé les yeux, elle même prise dans ses propres tourments. Quand à mon père, les cordonniers sont les plus mal chaussés et les enfants de médecins... Bref, c'est ainsi.

Ne pas mettre de nom sur un trouble, ne signifie pas ne pas en tenir compte.

Pourquoi j'ai rejeté l'étiquette TDAH (ou toute autre) ? Parce que dans mon petit coin de campagne TDAH = pénible, chieur ou mal elevé pour les gens et la plupart des enseignants. Et pour notre neurologue c'est ritaline systématique si possible à haute dose. J'en ai vu et en vous des gamins détruits pour ça ici. Mon médecin aussi. Pour la sécurité de ces mômes ici, il vaut mieux (quand c'est possible ) éviter l'étiquette et mettre en place un suivi psy (quand on a les moyens car désert psy).

Bref, je fais au mieux pour mon fils avec les moyens du bord. Déjà le faire tester par la psy sco a été compliqué. Son père était contre tout test (dans l'absolu), je l'ai fait sans son accord. Tout comme le suivi psy long de la fille et les courts du fils. Quand il a eu le résultat, il a simplement dit "y a rien de nouveau". Pour lui son fils est con, chiant et anormal. Il m'engueule à chaque mauvaise note, il l'engueule parce qu'il n'a pas de copain (lui a son âge...) et le rabaisse. Un diagnostique n'aurait rien changé à la connerie de son père ni à sa maltraitance et pour passer par l'hôpital (ou centre) il aurait fallu l'accord du père. J'ai dû batailler pour qu'il puisse aller au centre du sommeil... alors pour des tests, c'était perdu d'avance . Moi quand je récupère mes enfants ou après les appels,  je ramasse les morceaux, reconstruit le gamin (pour la fille c'était pareil),  soutiens et trouve les psy quand nécessaire pour m'aider à les aiguiller.

Aujourd'hui ma fille est pleine de vie, heureuse et saine dans son appart à 50 km. Elle s'est trouvé un chéri "hors norme" mais bien dans ses baskets. Leurs angoisses se rencontrent parfois et ça fait des étincelles mais ils dépassent tout ça. Les crises d'angoisse sont rarissimes et s'il y a alors "Allô maman", l'anorexie oubliée, mais elle sait qu'elle a des pulsions autodestructrices et doit être vigilante.

Fiston aborde le lycée avec plaisir et sérénité. Il n'a pas d'angoisse, aucune pulsion destructrice (pour lui ou les autres). Il sait comment il fonctionne, on cherche ensemble des solutions. Nous venons d'en parler dans la voiture et en particulier de notre procrastination maladive avec au départ un cas concret (un livre a acheter, il devait me donner les références). On s'est mis d'accord qu'à nous deux, si on ne faisait aucun effort, nous allions dans le mur (et on en a ri) donc on s'organise pour pallier nos défauts. Il veut que je lui fasse confiance et le laisse grandir. Je respecte cette volonté et puis je suis d'accord. Mais il sait qu'il me faut des "garanties". Alors qu'il reste dans sa bulle à la maison tant qu'il fait sa part et ses devoirs ça marche. Mais il est prié de sortir de sa bulle dans la rue, pour sa propre sécurité. Le jour où il n'a pas trouvé son bus, il a m'a envoyé un texto. Je n'étais pas dans le coin, il a appelé une amie à moi. Elle était là au cas où et l'a rassuré. Il a trouvé son bus. (Bon il n'a pas pensé à nous rassurer 🙄😊). Ça a l'air anodin mais ceux qui le connaissent un peu  savent à quel point c'est énorme. Bref, il grandit correctement.

Bref, je t'ai bien entendue et comprise. Je comprends ton point de vue mais ce n'est pas si simple. Et encore un fois, un diagnostique n'est pas toujours nécessaire.

Posté(e)
Il y a 1 heure, maryl a dit :

Oh que ça me parle

Moi aussi...

Posté(e)

Bon en me relisant , ce n’est pas forcément très optimiste Sorsha désolée je m’éloigne de ton questionnement et de ta demande de témoignage.

Aprés , pour revenir à ton enfant , si ton fils ne s’ennuie pas , qu’il a des copains , qu’il se bien dans le groupe , bref qu’il le vit bien le test répondra à vos propres interrogations mais le chiffre de Qi n’apporteront rien à ton enfant. 

Après si tu sens que ça commence à lui poser problème, tu le sens anxieux , qu’il a besoin de comprendre la différence /décalage qu’il ressent avec les autres, le bilan pourra l’aider à comprendre sa différence et vous aider en tant que parents à gérer cette différence 

Une précocité légère peut se gérer simplement, sans la nier mais sans forcément la mettre en évidence à l’aide de tests. Tous les enfants ou les parents n’en ressentent pas le besoin. Dans d’autres cas, ils sont d’une très grande aide. 

Posté(e)
Il y a 14 heures, lireli a dit :

Bon en me relisant , ce n’est pas forcément très optimiste Sorsha désolée je m’éloigne de ton questionnement et de ta demande de témoignage.

Aprés , pour revenir à ton enfant , si ton fils ne s’ennuie pas , qu’il a des copains , qu’il se bien dans le groupe , bref qu’il le vit bien le test répondra à vos propres interrogations mais le chiffre de Qi n’apporteront rien à ton enfant. 

Après si tu sens que ça commence à lui poser problème, tu le sens anxieux , qu’il a besoin de comprendre la différence /décalage qu’il ressent avec les autres, le bilan pourra l’aider à comprendre sa différence et vous aider en tant que parents à gérer cette différence 

Une précocité légère peut se gérer simplement, sans la nier mais sans forcément la mettre en évidence à l’aide de tests. Tous les enfants ou les parents n’en ressentent pas le besoin. Dans d’autres cas, ils sont d’une très grande aide. 

Tu réponds exactement à ma demande, ne t'inquiète pas ! C'est ce type de témoignage que je recherche, de voir quel type d'accompagnement on peut faire. Je m'y prends très tôt dans sa scolarité car c'est pour pouvoir anticiper les éventuels problèmes qu'il pourrait avoir, ne pas être surprise et agir rapidement si besoin. J'ai besoin de lister les actions à faire si certaines situations se présentent... je sais ça fait la maman qui veut tout contrôler mais son passif médical nous a mis au pied du mur et on a failli perdre pied. Je ne veux pas revivre ça, j'ai besoin d'anticiper (même le pire pour être sereine) sans forcément l'impliquer dans mes réflexions (ou impliquer son papa d'ailleurs).

Tu touches exactement le point qui me travaille le plus : est-ce que faire passer de test, discuter avec les maitresses ou voir un psychologue ne va pas mettre le doigt sur quelque chose qu'il vit pour le moment très bien ?? Il est petit, pour lui, il est comme les autres enfants et je ne suis pas sûre qu'il se rende compte de tout ce que nous, adultes, voyons. Il est heureux et je n'ai pas envie de changer cet état d'esprit, je préfère attendre que, si questionnement il y a, cela vienne de lui...

  • J'adhère 1
Posté(e)

J'ai à une époque eu beaucoup d'interrogations (partagées sur ce forum) sur mon fils, diagnostiqué à 4 ans. Il a sauté une classe car cela apparaissait comme une évidence: il s'ennuyait et développait des signes de dépression à l'école d'après la psy scolaire (qui a fait la demande de saut en équipe éducative contre l'avis de la maîtresse).

Il a eu une scolarité primaire plutôt classique, en étant un peu "solitaire" (un bon copain et ça suffisait), un peu en décalage (donc groupe d'habiletés sociales durant une année et un suivi CMPP en psy et psychomot pour travailler le rapport à l'échec)

Il est entré au collège avec une année d'avance donc. Il a fait les bêtises d'ado un peu plus tôt que les autres, traînait avec les 3ième en 5ième (donc 3 ans d'écart avec eux) et depuis l'année dernière il semble mieux intégré et a une bande potes qu'il retrouve souvent (plage, ciné, mac do...) . Si on m'avait dit ça il y a quelques année je ne l'aurais pas cru.

Il reste un ado rebelle et opposant avec nous mais très posé en société et au collège, il était comme ça déjà  à 15 mois...

Bref, si ton fils est bien dans ses baskets, laisse le vivre sa vie, à son rythme. Le test et un saut éventuel que si malaise.

Bon courage

  • Merci 1
  • 3 semaines plus tard...
Posté(e)
Le 18/09/2020 à 21:25, sorsha a dit :

 

Je suis un peu perdue dans mes réflexions, est-ce que je dois le laisser faire une scolarité "classique" avec le risque qu'il s'ennuie un jour ou dois-je prendre les devants afin dévaluer vraiment son potentiel (test ou autre bilan) ??

Est-ce qu'il s'ennuie aujourd'hui à l'école? Ou est-ce seulement un risque que tu redoutes?

Qu'est-ce qu'il a envie de faire? Ne le lui demande pas (il risque de te répondre ce que toi, tu as envie d'entendre car s'il es très intelligent, il l'aura compris depuis longtemps), mais observe-le, observe ce qu'il fait tout seul, comment il s'occupe quand tu ne lui demandes rien, ce qui lui procure du plaisir, à lui tout seul (pas quand il est "en représentation" devant toi ou d'autres adultes)

Venant d'une famille d'enseignants, je sais par expérience personnelle que les enseignants "poussent" leurs enfants, même s'ils s'en défendent la plupart du temps, même s'ils ne s'en rendent réellement pas compte. Il est très facile de projeter ses propres désirs sur ses enfants, inconsciemment. J'entends ça chez presque tous mes collègues, tous les ans : "Ah, non, mais c'est elle qui est demandeuse, c'est pas moi qui la pousse" La plupart d'entre eux ont des enfants "très au dessus de la moyenne". Ce qui les rassure beaucoup et fait leur fierté (et c'est parfaitement normal).

Dans tous les cas, les prouesses de leurs rejetons sont intellectuelles : ils "parlent comme des livres", ont un vocabulaire hors du commun, comptent beaucoup plus loin que tous leurs petits camarades, ... Jamais mes collègues ne me disent des choses du genre : "ah, il a vraiment des mains en or!" ou bien "à  quatre ans, il aide déjà son père à démonter le moteur du tracteur". Jamais. Alors que mes voisins et parents paysans le disent de leurs enfants. Et que statistiquement, les capacités "manuelles" ou" intellectuelles" (beurk, en tant que biologiste, je n'aime vraiment pas cette distinction) devraient être réparties aléatoirement.

Moi aussi, étant petit, j'étais souvent "premier de ma classe" et je ne me suis jamais ennuyé à l'école. Ca aussi, c'est parfaitement normal. C'est même dans les statistiques des sociologues depuis longtemps que les enfants d'enseignants réussisent beaucoup mieux que bien d'autres, à l'école. Mais ça ne rend pas heureux : ça n'est en aucun cas une assurance  sur la vie, sur l'amour, la réussite professionnelle, l'épanouissement personnel, ...

Pourquoi "évaluer son potentiel" si jeune? Tu as peur qu'il "rate" quelque chose? Est-ce que la vie est une course?

Et puis, pourquoi ne pas focaliser sur autre chose? On pourrait très bien avoir d'autres centres d'intérêt que les performances intellectuelles? Dautres systèmes de valeurs. Est-il fort physiquement? Fait-il assez de sport? Et donc aura-t-il un meilleur capital osseux pour le reste de sa vie? Et donc sera-t-il mieux à même d'éviter l'ostéoporose quand il sera vieux? Ou bien encore a-t-il la main verte? S'intéresse-t-il à la nature? Sera-t-il à même de s'en sortir dans un monde au climat déréglé, ou chacun devra cultiver son propre lopin de terre?

Bien-sûr, j'exagère a dessein, mais c'est juste pour montrer que nos préoccupations sont le reflet (déformé?) de notre vision du monde, de notre système de valeurs... et qu'elles varient d'un milieu social (ou professionnel) à l'autre. Et pas aléatoirement du tout.

A quatre ans, les choses ne sont peut-être pas si pressées, surtout si cet enfant n'est pas en souffrance.

Peut-être qu'au lieu de t'inquiéter pour lui, tu devrais te demander ce que signifient toutes ces interrogations pour toi. Pourquoi te préoccupes-tu tant de sa réussite et de sa "supériorité"?

  • J'aime 1
  • J'adhère 1
Posté(e)
Le 19/09/2020 à 19:05, lireli a dit :

 

Il s’est ennuyé en classe mais il ne s’en ai jamais plaint 

 

Ca alors, comment as-tu fait pour le savoir? Tu lis dans ses pensées?

Posté(e)
il y a 2 minutes, Kesako87 a dit :

Ca alors, comment as-tu fait pour le savoir? Tu lis dans ses pensées?

😳Je ne sais pas pour toi , mais je discute avec mon fils  et puis accessoirement je le connais plutôt bien en tant  que maman .... J’ai très tôt compris qu’il fonctionnait plus vite que les autres, et nous avions  l’habitude de nous retrouver pour le goûter avec son grand frère ou le soir avec mon mari à échanger sur nos journées , bref je ne vais pas me justifier 😣

Vu comment il s’éclate à bientôt 13 ans dans son collège , et comment il gère bien sa différence je n’ai pas dû trop me planter ....

Posté(e)

@Kesako87

Merci pour ton intervention.

Pour te répondre : pour le moment il s'agit uniquement d'interrogations de ma part liées à des discussions avec ma famille qui trouve qu'il a des capacités et que ce serait dommage de lui faire "perdre" un an voire plus. Personnellement, je ne suis pas pour, mais je ne suis pas très objective car c'est un ressenti qui découle de ma propre expérience car je me suis retrouvée avec un an d'avance et même si scolairement ça ne m'a posé de problème, il y a des moments où je l'ai mal vécu (notamment au collège).

Mon fils est encore petit donc c'est difficile de se positionner sur ces capacités. Je suis d'accord avec toi, la vie n'est pas une course mais je ne veux pas qu'il s'ennuie en classe à un moment ou à un autre. J'ai peur que si j'attends ce soit pire et je me refuse à lui faire sauter une classe quand il aura des copains. Donc, je ne pense pas que réfléchir dès maintenant à cela soit une mauvaise chose. Lui, je crois qu'il ne se rend pas compte qu'il va plus vite que les autres ou qu'il sait des choses que les autres ne savent pas.

Quand il est seul, il fait des activités très diverses : coloriages, légos, voitures, puzzle, jeux de société mais également des jeux plus complexes. Il ne fait pas que des activités intellectuelles, il adore le foot et passe beaucoup de temps dehors à y jouer ou à faire de la draisienne ou du vélo. Là-dessus, je ne suis pas inquiète, il a des activités très diversifiées. Son père est musicien et il commence aussi la musique du haut de ses 4 ans.

Tu touches tout de même un point dont j'ai conscience : ma vision de mon propre fils. C'est un enfant unique (de mon côté, car il a un demi-frère et une demi-sœur adolescents) et il a un passif médical assez lourd : tout ça fait que je suis une mère poule qui veut le meilleur pour son fils (peut-être même plus que la moyenne des mamans). J'ai vraiment conscience de ça et c'est pour ça que je suis venue sur le forum en parler afin d'avoir des avis plus objectifs et des témoignages.

Pour ses capacités, ce n'est pas juste moi qui le pense parce que je veux le voir comme ça ou que je suis fière de cela, tout notre entourage nous en parle (famille ou amis, même des inconnus croisés au hasard). Je ne suis pas en train de me vanter d'avoir un fils intelligent, au contraire ça me fait plutôt peur ! Il a déjà été un bébé qui médialement a surpris tous les médecins, j'aspirai à une scolarité plus "normale"... car comme tu peux le constater quand il s'agit de mon fils, j'angoisse vite. Je sens que tu vas me dire que là encore c'est de moi dont je parle alors que mon fils vit pour le moment très bien les choses.

Donc je réponds à ta dernière question  Pourquoi te préoccupes-tu tant de sa réussite et de sa "supériorité"?  Je m'en préoccupe parce que je suis sa mère et qu'en tant qu'enseignante, je suis bien placée pour voir qu'il a des capacités bien au-delà de ce qui est attendu pour son âge (il calcule plus vite que certains de mes CM1). Je m'en préoccupe parce que souvent ces enfants peuvent rencontrer des difficultés autres que scolaires et que je veux pouvoir l'aider si cela arrive.

Posté(e)
il y a 23 minutes, sorsha a dit :

@Kesako87

1)ce serait dommage de lui faire "perdre" un an voire plus. 

2)mais je ne veux pas qu'il s'ennuie en classe à un moment ou à un autre. J'ai peur que si j'attends ce soit pire 

3)Lui, je crois qu'il ne se rend pas compte qu'il va plus vite que les autres ou qu'il sait des choses que les autres ne savent pas.

4)Quand il est seul, il fait des activités très diverses : coloriages, légos, voitures, puzzle, jeux de société mais également des jeux plus complexes. Il ne fait pas que des activités intellectuelles,

5) je suis une mère poule qui veut le meilleur pour son fils (peut-être même plus que la moyenne des mamans)....c'est pour ça que je suis venue sur le forum en parler afin d'avoir des avis plus objectifs et des témoignages

6)Pour ses capacités, ce n'est pas juste moi qui le pense parce que je veux le voir comme ça ou que je suis fière de cela, tout notre entourage nous en parle (famille ou amis, même des inconnus croisés au hasard). Je ne suis pas en train de me vanter d'avoir un fils intelligent, au contraire ça me fait plutôt peur ! 

7)il a des capacités bien au-delà de ce qui est attendu pour son âge (il calcule plus vite que certains de mes CM1). Je m'en préoccupe parce que souvent ces enfants peuvent rencontrer des difficultés autres que scolaires et que je veux pouvoir l'aider si cela arrive.

Je comprends mieux tes préoccupations. Ce que je veux te dire correspond tout à fait à ce que tu dis au point 5) : avoir un avis objectif extérieur. C'est tout à ton honneur de chercher d'autres points de vue, des "avis sans affect". Je me suis permis de numéroter certaines de tes remarques pour y répondre point par point.

1)Tu dis ta peur de lui faire "perdre" un an voire plus. Pose-toi peut-être la question à l'envers : que va-t-il "gagner" à avoir un an d'avance? Comme tu l'as vécu toi-même, c'est parfois difficile.

2) La vraie question est : est-ce qu'il s'ennuie effectivement aujourd'hui à l'école? Est-ce qu'il te le dit? Est-ce que son enseignant(e) te le dit?

3) Apparemment, il ne vit pas mal sa "différence" pour l'instant.

4) Il est peut-être très intelligent, mais il a l'air très "normal", et  bien occupé et équilibré.

6) Je ne remets pas en cause le fait qu'il soit très intelligent. Je te crois. Pas de raison d'en avoir peur : c'est un atout dans la vie. 

7) Moi aussi, à  6ans, au CP, je dessinais bien mieux que la plupart des CM2 de mon école. Mais je ne suis pas devenu Léonard de Vinci ou Picasso pour autant. Etre très intelligent ou très doué dans un domaine ne rend pas toujours la vie plus difficile.

 

Posté(e)
il y a 14 minutes, Kesako87 a dit :

 

1)Tu dis ta peur de lui faire "perdre" un an voire plus. Pose-toi peut-être la question à l'envers : que va-t-il "gagner" à avoir un an d'avance? Comme tu l'as vécu toi-même, c'est parfois difficile.

 

Personne ne répond jamais à cette question.... 

On peut considérer qu'il va perdre une année d'enfance, et gagner une année de labeur. 

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