Vaccin, pas vaccin, changement d'avis ou pas ?

[fleur7]

Il y a 3 heures, nonau a dit :

Il sera très intéressant de voir combien de soignants, de pompiers ou de gendarmes encore en exercice, feront leur 4eme dose sans le chantage à l'emploi... Puisque, pour l'instant, rien n'est imposé... 

Ce sera certainement comme pour la grippe. Il y en a qui travaillent en EHPAD et ne le font pas.

 

[AubergineFelee]

Le 02/08/2022 à 04:18, ablette a dit :

Orgueil, prétention... au plus haut niveau ?

Comment justifiez-vous que des professionnels de santé positifs puissent travailler dans les hôpitaux actuellement pendant que leurs collègues non vaccinés ne peuvent y travailler ?

Comment justifiez-vous que des pompiers non vaccinés ne puissent actuellement pas travailler ?

L'hôpital meurt doucement, les forêts brûlent ...

Les professionnels de santé sont soumis à une obligation vaccinale de certaines pathologies depuis des années. Par exemple, en 1991 ou 92( désolée, j'ai juste un repère mais plus la date exacte), il y a eu l'obligation vaccinale contre l'hépatite. Enceinte, j'ai, a un moment, été obligée de me faire vacciner sinon, je ne pouvais plus travailler.

C'est peut-être discutable mais l'obligation vaccinale n'est pas une nouveauté. 

[AubergineFelee]

Il y a 21 heures, vivilafusée a dit :

Véran, lui-même... Il a dit aux vaccinés qu'ils ne passeraient pas entre les gouttes...  Or, finalement, personne (vaccinés ou pas vaccinés) n'est passé entre les gouttes... Je connais très peu de monde qui ne l'a pas eu (je crois que je peux les compter sur les doigts de mes 2 mains...)... Et dans les personnes non vaccinées que je connais, aucun cas mortel ou grave, comme c'était pourtant annoncé...

https://www.midilibre.fr/2021/12/29/le-raz-de-maree-omicron-il-y-a-peu-de-chances-que-vous-passiez-entre-les-gouttes-previent-olivier-veran-10018176.php

Les soignants positifs doivent aller bosser pour certains : elle est où la protection des patients? En revanche, les patients négatifs, donc non malades, ne peuvent pas y aller... Cherchez l'erreur quand même...

On est bien d'accord que ça, c'est plus que discutable et incompréhensible.

[AubergineFelee]

Il y a 20 heures, minibou a dit :

Après tout ce que les non vaccinés se sont pris sur la tronche ! 

pas forcément ici mais ne le niez pas quand même !

 

Oui, là dessus, personnellement, je suis d'accord.

Les vaccinés en ont pris aussi plein la tronche et ceux qui ont fait vacciner leurs enfants aussi.

JE crois que des deux cotes, tout le monde en a pris pour son grade. 

Malheureusement je pense que toute cette histoire a créé une division et a juste prouve qu'il nous est très difficile d'écouter l'autre quand il n'est pas du même avis, d'être capable de penser que notre avis n'est pas forcément une vérité...bref, simplement que les choses ne sont pas forcément blanches ou noires mais que les nuances existent aussi.

 

[Cécile56]

Les vaccinés ne s’en sont pas pris plein la tronche dans les médias. (Mais sans doute à côté et ça fait pas non plus du bien 😐)

 Même macron a voulu nous « emmerder ». C’est grave comme discours pour un président. 😐

Il a voulu diviser. Et il a réussi 
 

[ablette]

il y a une heure, vero a dit :

Les professionnels de santé sont soumis à une obligation vaccinale de certaines pathologies depuis des années. Par exemple, en 1991 ou 92( désolée, j'ai juste un repère mais plus la date exacte), il y a eu l'obligation vaccinale contre l'hépatite. Enceinte, j'ai, a un moment, été obligée de me faire vacciner sinon, je ne pouvais plus travailler.

C'est peut-être discutable mais l'obligation vaccinale n'est pas une nouveauté. 

Pour quelles raisons, ces soignants ont-ils refusé ce vaccin-là justement ? Quelles ont été leurs motivations ? Beaucoup l'ont accepté par pression et accessoirement il faut bien boucler les fins de mois.  Comme le souligne Nonau, vont-ils accepter la quatrième dose ? Ma fille en est à trois doses et 2 covids ... Au moins, tu savais que tu serais protégée contre l'hépatite.

Accessoirement, j'ai trouvé intéressant le témoignage de Tatiana Ventôse sur son covid long (2 ans) et comment elle essaie de se soigner. Quelles seront les réponses que lui fera le corps médical ? Je les attends avec impatience.

[B i b]

il y a 29 minutes, ablette a dit :

Pour quelles raisons, ces soignants ont-ils refusé ce vaccin-là justement ? Quelles ont été leurs motivations ? Beaucoup l'ont accepté par pression et accessoirement il faut bien boucler les fins de mois.  Comme le souligne Nonau, vont-ils accepter la quatrième dose ? Ma fille en est à trois doses et 2 covids ... Au moins, tu savais que tu serais protégée contre l'hépatite.

Dans ces années-là, le vaccin de l'hépatite B avait été rejeté par la population car il était soupçonné de provoquer des scléroses en plaque. La campagne de vaccination dans les écoles avait été stoppée. Peu de volontaires dans la population à se vacciner contrairement à d'autres pays. Obligation pour les soignants.

Quant à la 4ème dose du vaccin covid, on oublie que c'est un rappel. Est-ce que ce rappel sera obligatoire, sachant qu'il y en a déjà eu un premier ? 

[nanej]

Le réel souci pour moi c'est l'impression de précipitation qu'il y a eu autour de ce vaccin. Pour reprendre l'exemple du vaccin contre l'hépatite B, ce vaccin existe depuis 1982 et n'a été soumis à l'obligation pour les soignants qu'en 1991, soit quasi 9 ans après la mise sur le marché. Malgré ce recul, beaucoup de soignants sont allés de faire vacciner la boule au ventre. Et obligation vaccinale des nourrissons en 2018 soit près de 40 ans après...

Là, premières injections en janvier, obligation vaccinale des soignants en septembre...

Alors je veux bien entendre que la médecine a fait beaucoup de progrès depuis les années 80, mais les 10 ans de recul, on les aura dans 10 ans... Et je veux bien comprendre l'urgence de la situation, mais beaucoup de choses ont été faites à l'envers dans cette histoire. Et maintenant avec le recul, les connaissances que l'on a sur le vaccin et le virus, il serait peut-être temps de dire les choses clairement: un "oui on pensait le vaccin plus efficace que ça, on s'est trompé" du gouvernement ne le rabaisserait pas, bien au contraire...

[BaliBila]

Le vaccin est tout à fait efficace contre les formes graves du Covid.

Le taux de mortalité lié au COVID a considérablement chuté et les services de réanimation ne sont plus engorgés à cause du COVID.

Quand le vaccin a été rendu accessible en France, il n'a jamais été dit qu'il empêcherait les contaminations ni les formes symptomatiques, mais qu'il réduisait les risques de formes graves de la maladie.

Ainsi, les mesures barrières ont-elles été maintenues, ce qui, avec la vaccination a permis de protéger efficacement la population.

Avant que le vaccin me soit accessible, je me suis posée principalement trois questions :

- Un vaccin à ARN messager est-il fiable ?

- Ne manque-t-on pas de recul ?

- N'y a-t-il pas de risques d'effets secondaires ?

Je suis surprise de constater que, sur le forum, certaines de ces questions persistent.

Aussi, je vous fais part des trois réponses que j'ai retenues, après en avoir discuté en toute franchise avec mon médecin traitant :

- L'ARN messager est une technologie expérimentée depuis plus de vingt ans qui a fait ses preuves. Les médecins se sont fait vaccinés sans crainte. Plus les soignants ont un haut niveau scientifique plus ils sont vaccinés.

- Il est absurde d'attendre 10 ans pour se faire vacciner par crainte d'un potentiel risque non fondé rationnellement, alors que c'est maintenant que je risque rationnellement et concrètement de mourir. Les Israëliens, qui sont tout à fait raisonnables et cultivés, se sont fait vaccinés et ils revivent normalement alors que nous sommes confinés.

- Les effets secondaires sont très rares.

Le bénéfice-risque pesait donc largement en faveur de la vaccination.

Je me suis donc fait vacciner.

Je ne me réjouis pas d'avoir procédé à la quatrième dose mais je l'ai fait en mon âme et conscience parce que selon moi, le bénéfice-risque pèse toujours largement en faveur de la vaccination.

Je pense que certains se font fait vacciner pour obtenir un pass-vaccinal et/ou ne se sont pas posés les vraies bonnes questions qu'ils n'ont, dans les cas, apparemment, pas résolues.

Aussi, il me semble qu'il n'est pas trop tard pour les résoudre en dialoguant avec son médecin traitant.

En effet, selon moi, il est important de ne pas rester aux prises avec des craintes non fondées et sinon, quoiqu'il en soit, d'être en paix avec ses choix, ce qui n'est pas le sentiment que j'ai en lisant certaines contributions.

 

 

 

[BaliBila]

Le 02/08/2022 à 10:40, vivilafusée a dit :

finalement, personne (vaccinés ou pas vaccinés) n'est passé entre les gouttes... Je connais très peu de monde qui ne l'a pas eu (je crois que je peux les compter sur les doigts de mes 2 mains...)... Et dans les personnes non vaccinées que je connais, aucun cas mortel ou grave, comme c'était pourtant annoncé...

Le cas particulier de son entourage ne permet pas de tirer des conclusions générales fiables.

Par ailleurs, nous partageons des points communs avec notre entourage, qu'il s'agisse du milieu social, intellectuel, culturel et comportemental. Aussi, il y a fort à parier que notre entourage confirme en quelque sorte notre situation ou notre point de vue puisqu'il en partage des aspects.

Ainsi, de mon côté, vulnérable, vaccinée, ayant effectué chaque rappel à la date nécessaire et respectant scrupuleusement les mesures barrières tout particulièrement en période de reprise épidémique, je ne l'ai pas attrapé. Les personnes de mon entourage qui ont fait de même ne l'ont pas attrapé non plus.

Quant aux personnes de mon entourage qui l'ont attrapé, elles disaient être vaccinées mais n'avaient pas fait le rappel ou ne respectaient les mesures barrières que dans certaines conditions.

Je n'en tire pas pour autant la conclusion selon laquelle, si l'on est vacciné et que l'on fait attention, on ne l'attrape pas.

Mon fils que j'embrasse et câline sans réserve l'a attrapé, au collège, lors d'une activité sportive avec brassage de classes en lieu clos, sans masque. Je n'ai pris les précautions que lorsqu'il a manifesté les symptômes. Je ne l'ai pas attrapé.

Des collègues ont également eu un enfant positif au COVID. Ils ont considéré que puisque leur enfant positif était contagieux avant, il ne servait plus à rien de se protéger : ils l'ont attrapé.

Une fois de plus, je ne tire pas de conclusions de ces cas particuliers.

Toutefois, nous connaissons les modes de transmissions d'une maladie dont nous savons toutes et tous qu'elle est généralement sans gravité mais qu'elle peut provoquer des formes graves voire très graves. Nous avons les moyens de réduire les risques de contamination grâce aux mesures barrières et de formes graves par la vaccination.

Personne n'a jamais dit que si on attrapait le Covid sans être vacciné on allait forcément être hospitalisé voire mourir.

Personne n'a jamais dit que se faire vacciner empêchait la contamination et la transmission.

Personne n'a jamais dit que les règles mises en place allaient stopper la maladie.

Tout le monde sait que dès qu'on retire son masque avec d'autres pour manger, boire un café, faire du sport ou que sais-je dans un lieu clos, on est susceptible d'être contaminé et de contaminer les autres.

Mais la politique de prévention a réduit considérablement les risques.

Aussi c'est bien parce qu'une majorité de gens s'est fait vacciner et que des mesures barrières ont été mises en place, que parmi les personnes de ton entourage non vaccinées que tu connais, @vivilafuséeaucune n'a été hospitalisée ou n'est décédée du Covid.

 

 

[vivilafusée]

il y a 21 minutes, BaliBila a dit :

Par ailleurs, nous partageons des points communs avec notre entourage, qu'il s'agisse du milieu social, intellectuel, culturel et comportemental. Aussi, il y a fort à parier que notre entourage confirme en quelque sorte notre situation ou notre point de vue puisqu'ils en partagent des aspects.

 

Je suis d'accord avec toi sur le fait que nous partageons des points communs avec notre entourage. Mais j'ai aussi l'impression que ça ne vaut pas pour le rapport qu'on a au covid.

Dans mon entourage, j'ai vraiment de tout : beaucoup de vaccinés, quelques non vaccinés, des très angoissés qui respectent plus que scrupuleusement les gestes barrières (dont certains l'ont eu, d'autres non), des pas du tout stressés qui refont la bise par exemple, des pas stressés mais qui refont pas la bise parce que quand même... Bref, autant d'attitudes différentes que de personnes presque...

[BaliBila]

il y a 9 minutes, vivilafusée a dit :

Je suis d'accord avec toi sur le fait que nous partageons des points communs avec notre entourage. Mais j'ai aussi l'impression que ça ne vaut pas pour le rapport qu'on a au covid.

Dans mon entourage, j'ai vraiment de tout : beaucoup de vaccinés, quelques non vaccinés, des très angoissés qui respectent plus que scrupuleusement les gestes barrières (dont certains l'ont eu, d'autres non), des pas du tout stressés qui refont la bise par exemple, des pas stressés mais qui refont pas la bise parce que quand même... Bref, autant d'attitudes différentes que de personnes presque...

Il est vrai que le rapport au covid engage des questions existentielles (notre rapport au risque, à la maladie, à la mort, aux autres) qui dépassent les cadres des milieux sociaux, culturels ou intellectuels.

Toutefois, je ne connais que deux personnes non-vaccinées, qui d'ailleurs, ne font pas partie de mes fréquentations.

Toutes les personnes que je connais sont vaccinées.

Pour ce qui est des "angoissés", cela reste une qualification subjective. A titre personnel, étant vaccinée et respectant les mesures barrières autant que faire ce peut, je ne suis justement pas du tout angoissée.