Plumes croisées n° 14

[Ljub]

Tu veux dire qu'il n'est pas nécessaire de remplir le laisser-passer A38 afin d'obtenir le droit de participer grâce au formulaire B 247 contresigné en 3 exemplaires 🤔?

[Torque]

Ni de QR code !

[Pepettebond]

Ça y est,  mais cette fois ce fut  difficile ...

 

[Torque]

Oui mais à te lire, ça valait le coup !

[Torque]

Chableu, Joachim, Joelafrite, Ljub, Pépette et Torque ont l'immense plaisir de vous présenter:

Texte n°1:

Le monde avait fini par devenir gris.

Les gens étaient gris, leurs pensées étaient grises, le ciel était gris.

Gris les bâtiments, grise la nature, gris les océans …

Comble du désespoir, la chanson « Entre gris clair et gris foncé » était même devenue l'hymne mondial !

Un groupe d'idéalistes avait tenté de colorer le monde à nouveau, mais comment faire quand la peinture, les craies, les feutres, les crayons de couleurs, tout était gris ?

Dans un coin reculé du monde, gris, dans sa maison grise, un petit homme tout gris était heureux : il écoutait de la musique et quand il fermait les yeux, les couleurs du monde reprenaient vie quelques instants.

Texte n°2:

Il était une fois, Nunuk, un Inuit, maçon de son état, qui dut fuir son Groenland natal, victime du réchauffement climatique.

Le glacier sur lequel il avait bâti de des propres mimines son igloo fondit et le niveau de la mer monta. Il faut dire que son igloo était un triplex que beaucoup de ses congénères jalousaient, d'autant que Nunuk était célibataire.

Il prit ses jambes à son coup, sa boussole et son traîneau : direction plein Sud-Est.

Ce qui devait arriver arriva : Nunuk se retrouva seul face à la mer, ou plutôt l'océan. Fort heureusement, les dieux des phoques étaient avec lui : moyennennant quelques fourrures pas encore tannées, il embarqua à bord d'un paquebot avec son traîneau et ses huskys. Direction l'inconnu. Tellement inconnue qu'il se moquait bien de la destination : jamais il ne s'en soucia.

Après 6 jours et 7 nuits d'un voyage ascetique (Nunuk songea un instant manger un de ses huskys), il débarqua dans une contrée plus aride que la sienne.

Des années de zumga (mélange de zumba et de yoga) lui avaient appris à toujours voir la vie en rose : ni une, ni deux, il prit son courage à deux mains (et non à demain, car la zumga prohibe la procrastination) et, avec ses compétences de maçon, décida de se remettre rapidement au travail. Ce n'est seulement qu'au bout d'une heure de déambulation qu'il découvrit LE paysage qu'il lui fallait : à l'aide du bois de son traîneau, il bâtit un banc et une table puis, dans une masse pierreuse ressemblant à un rocher coco, il bâtit son futur home sweet home, loin de son triplex inuit, mais tellement plus chaleureux, après toutes ses mésaventures !... 

Texte n°3:

Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage,
Ou comme cestuy-là qui conquit la toison,
Et puis est retourné, plein d'usage et raison,
Vivre entre ses parents le reste de son âge !

Quand reverrai-je, hélas, de mon petit village
Fumer la cheminée, et en quelle saison
Reverrai-je le clos de ma pauvre maison,
Qui m'est une province, et beaucoup davantage ?

Plus me plaît le séjour qu'ont bâti mes aïeux,
Que des palais Romains le front audacieux,
Plus que le marbre dur me plaît l'ardoise fine :

Plus mon Loir gaulois, que le Tibre latin,
Plus mon petit Liré, que le mont Palatin,
Et plus que l'air marin la doulceur angevine.

Texte n°4:

Il était une fois un petit caillou dans la chaussure que personne n'aimait et qui était très malheureux car chaque fois qu'il se trouvait une chaussure pour y être bien au chaud il s'en faisait virer presque aussitôt et tombait par terre et restait là jusqu'à trouver une autre chaussure et c'était vraiment une vie très dure mais le petit caillou dans la chaussure était très courageux ce qui est bien utile quand on a une vie très compliquée. Un jour en se faisant virer d'une chaussure, le petit caillou dans la chaussure tomba sur un sol qui n'était pas dur et hostile comme la plupart du temps ou mouillé et boueux comme les temps qui ne font pas partie de la plupart des temps mais qui existent quand même et là c'était doux et chaud et moelleux et le petit caillou dans la chaussure se dit qu'il devait y avoir un Dieu pour les petits cailloux persécutés et en regardant autour de lui il vit qu'il était dans une petite maison avec une belle moquette et il s'y sentit bien et la petite maison qui n'avait encore jamais vu de petit caillou dans la chaussure le trouva aussi fort sympathique et ils s'habituèrent l'un à l'autre et ce qui devait arriver arriva et le petit caillou dans la chaussure devint très très dur et la petite maison avec une belle moquette se fit encore plus ouverte et accueillante et ils firent des choses pas très racontables dans le salon et dans la chambre et dans la cuisine et partout et c'était bon. Quelques temps plus tard - j'avais bien grandi- je suis parti en emportant quelques petits souvenirs de mon papa et de ma maman et je suis venu m'installer sur cette plage, avec le petit banc et la petite table de la cuisine de ma maman et tout plein de petits cailloux que m'avait donnés mon papa le petit caillou dans la chaussure et c'est de là que j'ai commencé à écrire leur histoire.

Texte n°5:

Au pied de la dune, mon doux galet abrité

La fétuque, ma maison,

Le sable gris qui roule et la mer argentée

Qui raconte l’horizon.

 

Après un long voyage sur cette immense plage,

Le cœur éparpillé,

J’abordais plein d’espérance cet espace sauvage

Où je reprenais pied .

 

Depuis ce temps, sous ce ciel que l’écume embrume

J’ai vu bien des saisons,

Rêvé au temps passé, vécu sans amertume

L’avenir avec raison.

Texte n°6:

Pendant ce temps,
le troisième petit cochon, qui était très rusé,
alluma un grand feu dans la cheminée et y posa un chaudron rempli d'eau.
Quand le loup descendit dans la cheminée, il tomba tout droit dedans.
Il poussa un hurlement qu'on entendit à des kilomètres à la ronde
et repartit comme il était venu, par la cheminée.
On n'entendit plus jamais parler de lui.

Et pour cause, il alla illico presto rapido se faire soigner chez d'Ortognon, le quatrième petit cochon. Ils étaient amis depuis bien longtemps, depuis que les trois autres lascars avaient bannis d'Ortognon pour une sombre et singulière histoire de truie.

A cette époque, ils vivaient tous, Loup compris, en bonne intelligence et en respect mutuel. Loup trouvait de quoi se sustenter ailleurs que dans la cochonnaille préférant garder ses amis plutôt que de satisfaire ses entrailles. L'arrivée de Mazarine, jolie cochonne de la vallée voisine, modifia à jamais cet équilibre. Les quatre gaillards s'en amourachèrent tout de go et se lancèrent dans une surenchère de stratégies pour marier Mazarine. Un soir, que d'Ortognon avait donné rendez-vous à la belle près du puits, les trois autres porcs tendirent un piège à leur frangin. Mazarine arriva en avance sur les lieux, se prit les pieds dans la corde déployée et tomba bien bas dans l'eau. Vexée, elle quitta le village, n'y revint plus jamais. Les trois vilains, honteux mais peu scrupuleux accusèrent le loup de l'avoir boulottée.

La guerre fait rage depuis entre eux.

 

[Pepettebond]

Je KIIIIIIIFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFe !

[Pepettebond]

ET je ne reconnais que Joachim et Pepette

[Torque]

à l’instant, Pepettebond a dit :

Je KIIIIIIIFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFe !

C'est fait pour , hein !

[Pepettebond]

Je pense aussi  que: Les petits cochons c'est un texte d'instit ....

[Torque]

il y a 2 minutes, Tide a dit :

LE premier Joe, le 4 ème Torque

Faut trouver les 6 hein !

[Pepettebond]

Si Tide a raison j'ai le combo .

[Pepettebond]

LOL  si tu ne connais pas Joachim je mange un chapeau ....