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PEMF : que pensez-vous de vos missions ?


Invité Anonyme

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Il y a 4 heures, biscottinne a dit :

Par curiosité, où avais-tu fais ce master (à distance j'imagine?). Combien de temps dure t-il?

Tu as aussi le CAFIPEMF?

J'ai le cafipemf depuis 13 ans et j'avais obtenu un congé formation pour passer le master en présentiel. 

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il y a 27 minutes, Billout a dit :

C'est vraiment un problème dans l'EN, que nos formateurs soient des personnes qui veulent échapper à la classe !

Justement, ils ont besoin de l'accompagnement d'un enseignant ayant une classe en parallèle, donc qui vit la même chose qu'eux, que ce soit en terme pédagogique que celle des contraintes de la classe : services de récrés, réunions, gestion des parents, ...

Quelle ancienneté as-tu ?

J'ai presque 20 ans d'ancienneté et si la classe me passionne, la gestion des élèves et les contraintes du terrain me demandent une énergie qui s'amenuise d'année en année. Je voudrais quitter la classe avant d'être totalement usée et écoeurée.

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il y a 28 minutes, Billout a dit :

C'est vraiment un problème dans l'EN, que nos formateurs soient des personnes qui veulent échapper à la classe !

Tu n'es pas obligé de faire des généralités. Je connais plein de formateurs qui le sont parce qu'ils ont juste envie de l'être.

il y a 32 minutes, Billout a dit :

Justement, ils ont besoin de l'accompagnement d'un enseignant ayant une classe en parallèle, donc qui vit la même chose qu'eux, que ce soit en terme pédagogique que celle des contraintes de la classe : services de récrés, réunions, gestion des parents, ...

L'un n'empêche pas l'autre. Près de 25 ans de classe, 5 ans instit, 16 ans PEMF et plus de 10 ans CPC : je n'ai pas fui les élèves. Juste que le poste s'est libéré près de chez moi et c'était l'occasion de me rapprocher. J'accompagne cette année, en plus des PES, T1 et T2, de nombreux contractuels et je t'assure que la plupart n'attendent qu'une chose : ma visite ! Certains en redemandent. Je ne citerai pas ici leurs messages ou leurs retours mais je peux t'assurer que je ne me sens pas du tout loin de la classe ni des préoccupations des collègues. Et je suis loin d'être la seule.

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il y a 13 minutes, Invité Anonyme a dit :

J'ai presque 20 ans d'ancienneté et si la classe me passionne, la gestion des élèves et les contraintes du terrain me demandent une énergie qui s'amenuise d'année en année. Je voudrais quitter la classe avant d'être totalement usée et écoeurée.

Je ne sais pas dans quel coin tu es mais dans notre département, il y a 9 postes de CPC vacants après le mouvement. Ils font des appels à candidature et ça n'attire pas les foules. Après, je dois dire que la formation est loin d'être ma seule tâche... Pour faire "seulement" de la formation, il faut se tourner vers l'INSPE. De temps en temps, je vois passer des appels à candidature. Mais les fonctionnements sont différents selon les départements...

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Il y a 16 heures, Billout a dit :

C'est vraiment un problème dans l'EN, que nos formateurs soient des personnes qui veulent échapper à la classe !

ça m'interpelle toujours ce type de remarque (qui est récurrente sur ce forum mais aussi dans dans beaucoup de salles de maîtres).

Il y a une sorte de hiatus dans l'éduc nat car presque chacun constate qu'être en classe c'est une énergie que l'on ne peut pas toujours avoir jusqu'au bout, que notre métier peut être redondant (comme dit le créateur de ce fil, on peut avoir le sentiment d'en avoir fait le tour au bout d'un certain temps), mais, en même temps, il y a une sorte de méfiance/mépris/critique/suspicion des collègues qui "quittent" la classe. Il y a comme un sentiment de trahison à la corporation que je trouve étonnant car je ne crois pas le retrouver ailleurs. Et il ne devrait pas y avoir de honte de, à un moment de sa carrière, ne plus vouloir (avoir envie d'échapper à) être en classe.

Dans plein de métiers, il est considéré "normal" de commencer sa carrière d'une manière et de la finir autrement : tel infirmier deviendra cadre infirmier (je crois que la moyenne de temps d'exercice à l’hôpital pour un infirmier est de .... moins de 10 ans), tel artiste ira vers l'enseignement où la direction (diriger une structure culturelle ou diriger une compagnie ou une troupe), tel éduc spé travaillera dans une collectivité pour faire de la médiation ou organiser des projets etc.
 

Il y a 17 heures, Billout a dit :

Justement, ils ont besoin de l'accompagnement d'un enseignant ayant une classe en parallèle, donc qui vit la même chose qu'eux, que ce soit en terme pédagogique que celle des contraintes de la classe : services de récrés, réunions, gestion des parents, ...

Devenir formateur sans plus avoir de classe ne me choque pas, même si je suis d'accord qu'il est bien d'avoir tous types de formateurs. A l'IUFM ou en formation continue, j'ai AUSSI beaucoup apprécié avoir des conseils ou conférences de formateurs qui n'étaient plus en classe (et parfois ne l'avaient jamais été) et qui donc avaient utilisé ce temps pour faire de la recherche. Ca permet de prendre une sacrée hauteur, j'adore aussi cet apport théorique. Et j'ai principalement rencontré des formateurs qui savaient ce qu'étaient les contraintes d'une journée de classe (récré et tout).

Voilà pour le laïus! Désolée Billout, je t'ai beaucoup cité, je ne fais bien entendu que généraliser des remarques que j'entends un peu partout (et chez moi aussi, mon conjoint est enseignant).

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Il y a 18 heures, Billout a dit :

C'est vraiment un problème dans l'EN, que nos formateurs soient des personnes qui veulent échapper à la classe !

:D

 

Tous les IMF que j'ai eus à l'IUFM avaient une classe. Ce qui les rendait crédibles. Les profs, eux, ne l'étaient pas.

Dans mes écoles, les maîtres E, G et psy avaient choisi cette voie pour ne plus avoir de classe. J'avoue que certains de leurs conseils me faisaient sourire.

Je ne généralise pas, ce n'est que mon vécu perso.

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il y a une heure, biscottinne a dit :

Il y a comme un sentiment de trahison

Pas de sentiment de trahison de mon côté, mais une incompréhension de voir que les simples PE, qui ont (tout le monde l'admet) le job le plus difficile et le plus fatigant, sont ceux qui gravissent le plus lentement les échelons.

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Je rejoins les propos de @biscottinne. Pour ce qui me concerne, si c'était seulement la fatigue et l'usure de la gestion d'une classe, j'aurais pensé à une reconversion dans un tout autre domaine. Mais j'aime la pédagogie, j'aime la didactique des disciplines, j'aime lire les recherches récentes et j'aime transmettre tout ça. Et il faut du temps, pour s'informer sur la recherche, concevoir des formations, s'intéresser de près aux collègues et gérer leurs questions ou leurs difficultés. Par ailleurs, nos visites dans les classes, fréquentes, et nos liens avec les équipes nous permettent de garder un pied sur le terrain. Je n'ai d'ailleurs pas fait le choix d'être CPC car dans la zone où je travaille, il y a majoritairement de l'administratif à gérer et la partie terrain n'est pas assez présente à mon goût.

Et je ne tiens pas à entrer dans un débat pour ou contre quitter la classe. Simplement avoir des informations pour m'orienter au mieux.

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Il y a 4 heures, borneo a dit :

Pas de sentiment de trahison de mon côté, mais une incompréhension de voir que les simples PE, qui ont (tout le monde l'admet) le job le plus difficile et le plus fatigant, sont ceux qui gravissent le plus lentement les échelons.

Tu dévies le sujet... On ne parle pas échelon , carrière et PE VS PEMF .  Je crois que pour dire ça, tu n'as jamais été de l'autre côté et tu ne sais pas l'iceberg de la charge de travail des pemf et pire des cpc et il faudrait qu'ils soient en classe en plus ????? 

On dirait que certains PE sont comme certains parents : la classe ne se prépare pas . Les formations , constellation, anim péda, accueil de stagiaires se préparent elles aussi. D'ailleurs c'est ce qui dissuadent certains PE quand ils tentent le cafi :la charge de travail en plus de  celle de la classe . 

Il y a comme une sorte de jalousie envers ceux qui ont réussi à partir comme si la classe était une prison. Bravo à ceux qui sacrifient beaucoup beaucoup de temps perso à s'investir pleinement dans notre métier et institution, il faut vraiment avoir la foi en ce moment particulièrement.  Et je trouve normal que soit pris en compte cet investissement dans leur carrière. 

Perso, j'espère que dans 5/10 ans je ne serai plus en classe car j'ai envie d'autre chose, m'investir dans l'EN mais ailleurs qu'en face des élèves et je ne pense pas qu'on puisse dire que je cherche la planque . Le confort est bien de rester pépère en classe , beaucoup de cpc, rmc, pemf le disent . 

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Bonjour,

Pour ma part, je suis PEMF depuis 6 ans et j'avoue que cette fonction m'a donné un nouvel élan dans ma carrière. Sans cela, je pense que j'aurais sauté le pas et cherché à intégrer le secondaire (moins d'heures, mieux payé, pas de services de récré ni de parents au portail...). Le problème (en tous cas dans mon département), c'est que d'année en année, on nous charge la barque en nous ajoutant des tas de missions, notamment des interventions en circo (travail des CPC selon moi), le suivi des candidats au CAFIPEMF, le suivi des contractuels... Tout ça sur 1 jour par semaine en + de sa propre classe.

La fonction reste tout de même très intéressante, même si, comme toi, j'ai du mal à voir l'évolution possible après PEMF. Je ne souhaite pas être CPC et pas faite, je pense, pour être IEN. Comme je suis attirée par le supérieur, j'ai choisi de faire quelques heures de vacation à l'université (hors INSPE) un mercredi sur deux. Cela permet de se faire une expérience et d'étoffer son CV et aussi de bénéficier d'une petite rémunération complémentaire. Mon rêve est d'intégrer le supérieur (INSPE ou fac).

Je postule justement en ce moment sur un temps partagé en INSPE (les postes proposés sont si rares pour les PE que je saute sur chaque occasion). J'aimerais avoir ton retour d'expérience sur ce type de poste (en MP, si tu préféres...): temps de service, rémunération, avantages/inconvénients...

Bon WE!

Flora

 

  • Solidaire 1
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  • 1 mois plus tard...
Le 25/06/2022 à 17:22, flora2304 a dit :

Sans cela, je pense que j'aurais sauté le pas et cherché à intégrer le secondaire (moins d'heures, mieux payé, pas de services de récré ni de parents au portail...).

C'est ce que j'envisage de plus en plus, même s'il y a des inconvénients (d'autres) à être PLC.

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