nonau Posté(e) 23 avril 2023 Posté(e) 23 avril 2023 Je ne sais pas si tous les collègues sont bien conscients du niveau de mépris qui ressort de ces pseudos augmentations? Tout est fait pour détruire chirurgicalement notre statut dans le même temps... Statut qui nous permet de conserver nos droits et notre Liberté professionnelle, pour ne subir aucune pression ni aucun chantage... Statut de fonctionnaire d'État qui permet de faire vivre la République et ses piliers. Ils ont fracassé l'hôpital public et la Santé en général avec leurs "réformes" qui n'en sont pas. Notre système de Santé pourtant classé comme étant le meilleur au monde en 2000 par l'OMS, avant le tsunami de "réformes"...Tout le monde peut désormais le constater dans son quotidien pour se faire soigner ou juste faire des visites de prévention... Ils font pareil pour l'éducation. Notre Institution, comme l'hôpital public, subit de plein fouet ces politiques idéologiques mortifères. Tout en subissant une concurrence déloyale du privé sous contrat largement subventionné par des subsides publics, comme les cliniques au niveau de la Santé. C'est exactement le même processus. France Telecom, EDF GDF, La Poste etc... ont été les pionniers. Ensuite la Santé et depuis 2 décennies l'éducation nationale. Même si personnellement je pense que la dégradation a commencé à la fin des années 80, avec la fin de l'indexation du point d'indice sur l'inflation, la fin de notre statut d'Instituteur, la loi d'orientation de 1989... Dans les années 80 notre système scolaire était aussi parmi les plus performants au monde et érigé comme modèle notamment pour notre "école maternelle"... Nos enseignants avaient une culture générale et politique bien plus aiguisées. Ils incarnaient une fonction respectée grâce notamment à leur solidarité dans la défense des intérêts de l'Institution et de la corporation. Quand LE syndicat des Instituteurs faisait son AG il fallait de grands amphis pour pouvoir accueillir tout le monde...Un enseignant qui ne s'intéresse pas à l'évolution de sa mission, de son métier, de l'Institution n'est pas digne de sa fonction et de demeurer un Enseignant. Car c'est l'essence même de son métier. 2 4
B i b Posté(e) 23 avril 2023 Posté(e) 23 avril 2023 Il y a 9 heures, sosogirafe a dit : "Pour les premières moitiés de carrière, c’est bien au-delà. Pour les enseignants avec quinze ans d’expérience, les hausses sont comprises entre 7,8 et 11,2 % net. Sur France Inter hier, il a dit que la première partie de carrière correspondait aux 15 premières années. Donc, augmentation de l'ISAE + prime d'activité pour les premiers échelons, il arrive à ces pourcentages (qui ne vont évidemment pas concerner la grande majorité des enseignants... ) Il sous-entend que la seconde partie de carrière commence après ces grosso modo 15 premières années. Et là, il n'y a que l'ISAE. Il a rajouté qu'il y aurait dans cette 2ème partie de carrière une accélération vers la hors-classe et la classe exceptionnelle (ce qui ne va évidemment pas concerner la grande majorité des enseignants... ) Il y a 9 heures, sosogirafe a dit : Et je rappelle aussi l’augmentation du point d’indice en juillet 2022 qui a permis des augmentations importantes." ça sort d où ça ? L'INSEE avait établi dans un rapport que, après calculs corrigés de l'inflation, dans la dernière décennie, les salaires de la fonction publique ont diminué de 0,7% alors que ceux du privé ont augmenté en moyenne de 5 %. Le point d'indice (gelé depuis 2010, dégelé en 2016 pour être à nouveau gelé en 2017) a été dégelé le 1er juillet 2022. Ils n'ont jamais gelé l'inflation par contre... Et comme elle est partie à la hausse et que notre pouvoir d'achat s'effondre, ils ont pensé à augmenter la valeur du point d'indice de 3,5%. Ce n'est pas assez vue l'inflation actuelle, mais comme ça les fonctionnaires de catégorie C be seraient plus au-dessous du SMIC si j'ai bien compris. Il y a 9 heures, sosogirafe a dit : "Bien sûr qu’ils travaillent beaucoup. Nous allons rémunérer ou mieux payer des activités qu’ils réalisent déjà. Notamment les remplacements de courte durée. Actuellement, ces heures supplémentaires sont payées 45 € pour les certifiés et 26 € pour les professeurs des écoles. " Depuis quand on fait ça nous les PE??? Mystère... Je n'ai jamais touché d'heures sup de ma carrière. Pap, si tu me lis, je veux bien un effet rétroactif sur le travail invisible effectué toutes ces années. 2
orime Posté(e) 23 avril 2023 Posté(e) 23 avril 2023 J'ai touché des heures sup moi, et des heures peri éducatives.
B i b Posté(e) 23 avril 2023 Posté(e) 23 avril 2023 à l’instant, orime a dit : J'ai touché des heures sup moi, et des heures peri éducatives. Les heures supplémentaires payées par la mairie ou une asso pour surveiller ou accompagner les élèves quand ils font leurs devoirs après la classe, c'est autre chose. Pap Ndyae parle de 26 € de l'heure pour les enseignants du primaire, c'est donc lié à du travail lié à notre fonction. Quel est le travail effectué pour ces heures sup dans le cadre de l'éducation nationale ?
cyrille1 Posté(e) 23 avril 2023 Posté(e) 23 avril 2023 Les coups de pouce en REP peut-être qui ont lieu après la classe ?
Yuuko Posté(e) 23 avril 2023 Posté(e) 23 avril 2023 Il y a 23 heures, Ninkilim a dit : J'ai entendu aussi.... Sauf que si le prof de maths est remplacé par le prof d'anglais (pour faire de l'anglais). Super ton gamin aura fait beaucoup d'anglais mais... Il lui manquera quand même un morceau de son programme de maths 🙄 Si tu écoutes bien jusqu'au bout, il compte sur l'absentéisme du prof d'anglais plus tard dans l'année qui sera remplacé par le prof de maths 1
sosogirafe Posté(e) 23 avril 2023 Posté(e) 23 avril 2023 Il y a 2 heures, BibUS a dit : Sur France Inter hier, il a dit que la première partie de carrière correspondait aux 15 premières années. Donc, augmentation de l'ISAE + prime d'activité pour les premiers échelons, il arrive à ces pourcentages (qui ne vont évidemment pas concerner la grande majorité des enseignants... ) C'est bien ce que j'en comprends. Mais c'est faux non? Ou c'est le simulateur snuipp qui est faux? PE échelon 8 (sur la fin) depuis septembre 2010, donc 13ans, le simulateur me dit 96e, soit un peu plus de 4%. Et il me semble avoir lu qu on est nombreux dans ce type de configuration. Je trouve ça hallucinant de balancer des choses fausses comme ça. 2
NancyDrew Posté(e) 23 avril 2023 Posté(e) 23 avril 2023 Quand je compte le nombre d'années qu'il m'a fallu pour atteindre les 2000 euros... Heureusement qu'on a choisi un département rural pr s'installer sinon on aurait jamais eu les moyens d'acheter. 1
michmich60 Posté(e) 23 avril 2023 Posté(e) 23 avril 2023 il y a 33 minutes, NancyDrew a dit : Quand je compte le nombre d'années qu'il m'a fallu pour atteindre les 2000 euros... Heureusement qu'on a choisi un département rural pr s'installer sinon on aurait jamais eu les moyens d'acheter. C'est ça. La je me sépare et bien je ne sais même pas si je vais réussir à racheter. Pourtant departement assez rural enfin dans mon coin... je suis dégoûtée. J'aurais bien aimé une hausse du point d'indice... 1
B i b Posté(e) 23 avril 2023 Posté(e) 23 avril 2023 il y a 34 minutes, sosogirafe a dit : Je trouve ça hallucinant de balancer des choses fausses comme ça. Il ne les balance pas pour toi mais pour l'ensemble des auditeurs qui vont croire que les enseignants vont être réellement revalorisés avec cette augmentation. Macron et Ndyae annoncent 100 € net minimum par mois. Ce sera forcément au-dessous puisque pour la grande majorité des professeurs, il n'y aura que le doublement du montant brut de l'ISAE... Ils prennent quelques cas favorables et en font des généralités et c'est le message que beaucoup vont entendre. Peu importe la réalité. 1 1
ReeseOdell Posté(e) 23 avril 2023 Posté(e) 23 avril 2023 Quand on paye des cacahuètes, il ne faut pas s'attendre à avoir des enseignants de qualité. 2
électron déchaîné Posté(e) 23 avril 2023 Posté(e) 23 avril 2023 Je parle de ce mail reçu sur la boîte pro : Madame, Monsieur, chères et chers collègues, La revalorisation des rémunérations et des carrières des professeurs sera effective à partir du mois de septembre 2023 et se concrétisera par des mesures importantes, fruits d’une centaine d’heures de concertation menées avec les organisations syndicales. C’est un engagement que j’avais pris dès ma nomination, conformément à la volonté du Président de la République qui l’a annoncé ce jour au collège Louise-Michel de Ganges dans l’Hérault, et de la Première Ministre : mieux reconnaître votre implication dans votre métier, si essentiel pour notre société et pour l’avenir du pays. Cela est permis par un budget de l’éducation nationale en augmentation inédite. Plus de 3 milliards d’euros sont dédiés, en année pleine à la hausse des salaires des professeurs. Cette augmentation de rémunération s’adresse à vous, qui faites partie des 850 000 professeurs et personnels d’éducation, professeurs des écoles, professeurs certifiés, professeurs agrégés, professeurs d’éducation physique et sportive, professeurs de lycée professionnel, psychologues de l’éducation nationale, conseillers principaux d’éducation. Elle se traduit d’abord pour tous par un doublement du montant des primes (ISAE et ISOE pour les professeurs), sans condition. Elle se traduit aussi par une accélération des promotions dans les deuxièmes moitiés de carrière grâce à un accès plus ouvert à la hors-classe et à la classe exceptionnelle. Les rémunérations des débuts de carrière sont augmentées grâce à la hausse de la prime d’attractivité. Un professeur titulaire commencera dorénavant sa carrière avec une rémunération nette supérieure à 2 000 euros. Ainsi, ce sera, en fonction des situations, entre 100 et 200 euros nets de plus par mois. En outre, ceux qui le souhaitent pourront exercer des missions complémentaires. Elles seront attractives car elles compléteront significativement vos salaires et seront mieux rémunérées que les heures supplémentaires. Elles donneront chacune droit à une rémunération forfaitaire de 1 250 euros bruts annuels, soit 3 750 euros bruts annuels pour 3 missions. Elles permettront de favoriser la réussite des élèves, en assurant prioritairement la mission de remplacement de courte durée dans le second degré, et l’intervention des professeurs des écoles pour le soutien en 6ème dans le premier degré, à raison d’un engagement de 18 heures pour une année scolaire. Elles permettront aussi, pour un forfait de 24 heures à l’année, d’assurer par exemple du soutien dans le premier degré, "Devoirs faits" en classe de 6ème, etc. Ces missions seront aussi des missions de coordination des projets pédagogiques innovants dans le cadre du CNR Education « Notre école, faisons-la ensemble », de mise en œuvre de la découverte des métiers au collège, de professeur référent pour le handicap, etc. Les professeurs de lycées professionnels seront totalement intégrés à ces missions, dans le cadre de la réforme du lycée professionnel qui sera précisée prochainement. Madame, Monsieur, chères et chers collègues, je saisis l’occasion de vous écrire directement pour vous renouveler mon estime et pour vous remercier très sincèrement pour votre travail quotidien auprès des enfants et des adolescents de notre pays. Cette revalorisation des salaires qui sera effective dès le mois de septembre, elle est méritée, elle est pour vous. Avec mes salutations dé
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