Lika Posté(e) 28 avril 2023 Posté(e) 28 avril 2023 Pour être référent handicap, il faut avoir des connaissances dans le domaine, on est pas formé pour et c'est pas un truc qui s'improvise. Pour les devoirs faits, ils vont être embêtés avec toutes ces circo qui ont classe le mercredi matin.
bab33 Posté(e) 28 avril 2023 Posté(e) 28 avril 2023 Il y a 4 heures, Tchervonenkis a dit : Vous remarquerez que ce grand tabou n'est évoqué, ni par les enseignants du primaires (blessés dans leur ego de l'admettre), ni par le ministère (que ça arrange bien), ni par les journalistes (qui confortent le ministère dans son entreprise). Ah non mais moi je ne suis pas blessée dans mon ego. Loin de là. Mais à niveau de qualification d'embauche égale (Bac+5) et dénomination égale (professeur) et grille salariale supposément égale, il n'y a pas de raison de ne pas être dans la même catégorie. J'ai appelé l'INSEE et la seule raison est car il y a une grande différence de salaire. Or il ne devrait plus y en avoir. Si on suit ton raisonnement alors que penser des profs de maternelle !! Et les profs qui ont des terminales spé math seraient plus érudits que les profs de dessin ? Sans parler des prof de techno ? Et les profs de terminale en math seraient plus érudits que les profs de math collège 6ème ? Ton raisonnement ne tient pas non plus la route car pour un même niveau de qualification tu peux faire de la musique, du dessin, du sport ou des maths , de la philo. Et dans le secondaire tu peux être nommé en 6ème tout comme en terminale et entre les deux le travail n'est pas le même, tout comme cela ne l'est pas en PS ou CM2. 3
C’est un message populaire. bab33 Posté(e) 28 avril 2023 C’est un message populaire. Posté(e) 28 avril 2023 (modifié) Pour moi nous sommes des spécialistes de la didactique et de la pédagogie de la maternelle au CM2. Et pour moi les bases, les méthodes, les stratégies d'apprentissage, être élève, écrire, réfléchir... se mettent en place en partie en primaire. Donc si les enfants bossent bien en terminale c'est que l'on y est pour beaucoup aussi. Donc je pense, contrairement à toi, que nous avons une grande expertise dans notre domaine et que cela ne se résume pas à savoir poser des divisions à quotient décimal ou à savoir trouver un verbe et un sujet... Modifié 28 avril 2023 par bab33 11
HappyPomme Posté(e) 28 avril 2023 Posté(e) 28 avril 2023 (modifié) Un PE se doit d'avoir une certaine maitrise de beaucoup de matières. Un PLC se doit d'avoir une très bonne maitrise de sa matière. Pour moi, les deux se valent Modifié 29 avril 2023 par HappyPomme 1
maolecha Posté(e) 28 avril 2023 Posté(e) 28 avril 2023 Je suis d'un temps (ancien ) ou l'exigence et la réussite entre le CAPE (oui, oui) et le CAPES était identiques. Nous étions nombreux à passer les 2 car 10% de réussite pour chacun. Il est vrai que la licence sciences de l’éducation n'existait pas, nous avions au minimum une licence de mathématiques, de lettres par exemple et le plus souvent une maîtrise. Je ne me suis jamais sentie "inférieure" à mes camarades qui avaient passé et réussi le CAPES plutôt que le CRPE. 3
FemmeDeRochas Posté(e) 28 avril 2023 Posté(e) 28 avril 2023 il y a 1 minute, Tchervonenkis a dit : Durcir le concours, remettre au cœur des écrits l'exigence de l'orthographe et de la grammaire française, les mathématiques (allons au moins jusqu'au niveau seconde tout de même !) et les sciences humaines et expérimentales, c'est assurément réduire le vivier des potentiels enseignants. Ce qui est rare est cher. Ou sinon, créer un master en sciences de l'éducation élitiste. Au moins, on triera directement sur les capacités didactiques et les connaissances fondamentales qui sont deux stricts nécessaires pour être un bon enseignant. Le temps parlera pour nous. Et dans les académies qui manquent déjà largement de candidats et de PE, "durcir" le concours, "réduire le vivier des potentiels enseignants", ça règlera le problème 🙄 ?
valdeloise Posté(e) 28 avril 2023 Posté(e) 28 avril 2023 Il y a 6 heures, Tchervonenkis a dit : Vous remarquerez que ce grand tabou n'est évoqué, ni par les enseignants du primaires (blessés dans leur ego de l'admettre), ni par le ministère (que ça arrange bien), ni par les journalistes (qui confortent le ministère dans son entreprise). Un autre gros tabou qui n'est évoqué nulle part c'est le niveau des profs du secondaire en pédagogie qui sont pour la plupart de grosses quiches. Ce sont des spécialistes d'une matière qui ne savent pas enseigner, qui se comportent devant des sixièmes comme s'ils étaient des profs de fac et qui viennent chouiner parce que les élèves font des fautes d'orthographe ou se comportent mal en classe, en s'en prenant à nous autres profs de primaires, sans même prendre conscience deux secondes que la différenciation et l'interdisciplinarité font aussi partie de leur métier. Rien que pour ça, on devrait être payés plus chers qu'eux. 1 1 6 1
nellou Posté(e) 28 avril 2023 Posté(e) 28 avril 2023 il y a 46 minutes, maolecha a dit : Je suis d'un temps (ancien ) ou l'exigence et la réussite entre le CAPE (oui, oui) et le CAPES était identiques. Nous étions nombreux à passer les 2 car 10% de réussite pour chacun. Il est vrai que la licence sciences de l’éducation n'existait pas, nous avions au minimum une licence de mathématiques, de lettres par exemple et le plus souvent une maîtrise. Je ne me suis jamais sentie "inférieure" à mes camarades qui avaient passé et réussi le CAPES plutôt que le CRPE. Je ne sais pas de quel temps ancien tu parles mais la licence Sciences de l'éducation existe depuis très longtemps... Quand j'ai eu mon BAC en 91, ça existait déjà ! Moi aussi j'ai passé le CAPE !
FemmeDeRochas Posté(e) 28 avril 2023 Posté(e) 28 avril 2023 il y a 10 minutes, Tchervonenkis a dit : Ces académies manquent de candidats car ils ne veulent pas enseigner aux élèves qu'on leur promet. Le secondaire fait face aux mêmes problèmes, en dépit d'un salaire dans les faits plus élevé. Si tous nos bons enseignants plein de bonnes volonté fuient Créteil et Versailles, c'est à cause du climat ? Et pour Aix-Marseille ? Les manques viennent des zones dans lesquelles les conditions d'enseignement sont très difficiles. Ici ce n'est pas le salaire qui joue, compte tenu des primes que l'on peut y toucher et des HSA qui pleuvent, mais le manque d'ordre et de sécurité dans les établissements et aux abords. Pour répondre à ce que tu as écrit plus bas, il n'y a pas de ma part d' "opposition à un durcissement du concours", je notais juste que ça ne ferait qu'aggraver les problèmes des acas qui peinent déjà à recruter. De toute façon le concours, "durci" ou pas, ne prépare pas à ce que sera la profession : je l'ai eu très bien classée, je n'ai tenu qu'un peu + de 2 ans avec de gros soucis de "gestion de classe" comme on dit poliment. Je suis la 1ère gênée par les grosses fautes de français (à l'écrit et à l'oral) de certains jeunes PE, reste que parfois, en classe, ils s'en sortent bien. Quant à ces "primes" et "HSA" que tu évoques... en primaire dans une de ces académies, je ne les ai pas trop vues 😬. Primes pour enseigner en REP ou REP+, certes, mais ça ce n'est pas spécifique à ces régions ; par ailleurs certaines écoles "devraient" être en REP mais n'y sont pas... bref, vaste débat. HSA ? Dans le secondaire, peut-être, en primaire, non
valdeloise Posté(e) 28 avril 2023 Posté(e) 28 avril 2023 il y a 19 minutes, Tchervonenkis a dit : l'envie d'apprendre par la très haute considération que nous avions de leur savoir. que TU avais. Nuance, car tout est là. Le secondaire ne différenciait déjà pas de mon temps, et il ne le fait toujours pas, je le sais car le principal de collège de mon secteur invite les profs de CM2 tous les quatre matins pour nous parler nouveaux dispositifs révolutionnaires de rattrapage et d'aides supplémentaires, avouant à demi-mots que les profs de collège ne font de toute façon pas de pédagogie. Je ne parle pas de didactique, mais de pédagogie. Rien n'a changé depuis le temps où j'étais complètement largué en maths, et où le "prof" ne trouvait rien de mieux à faire que de me descendre dans les appréciations des bulletins. Le collège, pour les élèves, ça a toujours été marche ou crève. Si toi tu marchais, tant mieux, mais c'est pas le cas de tout le monde et le secondaire n'a aucune réponse à ça, alors que faire progresser tous les élèves est la base du métier de prof du primaire. La partie pédagogique du CAPES est inexistante. Seule la didactique est abordée, à travers la présentation d'une séquence. Les notions d'autonomie, de coopération, d'émancipation sont complètement étrangères au secondaire et c'est à mon avis une des causes de l'état des choses actuel. 3
valdeloise Posté(e) 28 avril 2023 Posté(e) 28 avril 2023 il y a 6 minutes, Tchervonenkis a dit : Les professeurs ne sauraient être responsables d'élèves qui ne peuvent pas suivre. Le travail à faire pour "suivre" doit autant venir de l'élève que du professeur. Se contenter de sélectionner et de faire redoubler, c'est du laxisme et du nivellement par le bas. Rien n'est fait au collège pour que les lents dans un domaine puissent compenser ailleurs. Rien n'est fait pour que les laissés pour compte des apprentissages trouvent leur place au sein du groupe. Rien n'est fait pour que les réfractaires au savoir puissent développer leur curiosité. La seule réponse que les profs du secondaire donnent est semblable à la tienne: il y a les doués, les pas doués, c'est comme ça et puis c'est tout. Le niveau zéro de la pédagogie, la négation même de l'éducation. C'est d'une tristesse infinie. Rien ne changera par des réformes globales si on continue à afficher aussi peu de considération pour un public censé former les citoyens de demain. 1
bab33 Posté(e) 28 avril 2023 Posté(e) 28 avril 2023 (modifié) Le CRPE, épreuves écrites, n'exige pas : - une syntaxe et une orthographe irréprochable - une culture littéraire - une maîtrise des fondamentaux mathématiques - une connaissance étendue de l'histoire et de la géographie et des sciences expérimentales Et les profs de dessin, de musique, de sport, ils maitrisent les fondamentaux de quoi tu crois. Non franchement, je pense que tu te trompes. Cela n'a rien à voir avec le concours. C'est juste qu'ils n'ont pas envie de nous revaloriser comme on devrait l'être. Que cette minime hausse de prime que l'on nous jette à la figure est une honte. De plus nous sommes féminisés à 80% ce qui montre bien encore que l'on ne veut pas réduire les inégalités homme/femme. Que l'on fait croire à l'opinion publique que l'on est revalorisé tous les quatre matins pour que le prof bashing continue. Que s'ils voulaient vraiment créer un choc d'attractivité, ils changeraient les grilles salariales. Or, nous ne sommes pas leur priorité. L'école ne doit surtout pas travailler dans de meilleures conditions. Car il ne faudrait surtout pas que la base s'élève trop au risque de se rebeller de trop. Et il ne faut surtout pas que nos enfants prennent la place de leurs enfants aux postes " d'élite " qu'ils occupent. C'est pourquoi d'ailleurs leurs enfants sont dans les écoles privées...Bref.... Modifié 28 avril 2023 par bab33 5
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