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Posté(e)
Il y a 11 heures, Lison a dit :

Dans l'école publique de mes enfants, les enseignants refusent de différencier pour des élèves HPI, dys ou TDAH. I

Une école où la mentalité est "moins j'en fais, mieux je me porte" et "on a toujours fait comme ça".

 Les collègues qui pointent tout cela ne cherchent peut-être pas tant à "en faire le moins possible" qu'à refuser une charge mentale et une charge de travail supplémentaire sans contrepartie.

 La bascule vers l'école "inclusive" a rendu notre métier beaucoup plus compliqué ces dernières années, et on attend désormais de nous une expertise inégalée -à laquelle nous ne sommes d'ailleurs pas formés- ainsi qu'une patience à toute épreuve.

 Dans le même temps, le déclassement de notre profession -acté par l'insignifiante augmentation des dernières semaines- s'est poursuivi ; le nombre de candidats manquants aux concours de l'enseignement en témoigne...

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Posté(e)
il y a 41 minutes, snowy a dit :

Mais que faudrait-il pour que ça bouge? 

Imaginons: La collège de secteur recrute sur "beaux quartiers" /quartiers plus "populaires"...(Je n'aime pas trop ces termes, mais soit, soyons explicites...).  Qqs incidents, qq rumeurs...Les enfants des "beaux quartiers" vont dans le collège privé, les autres dans leur collège de secteur. Résultat? Le collège devient très très "populaire" et les parents des "beaux quartiers" n'ont plus envie que leur enfant y aille. L'IPS baisse de plus en plus.

Le lycée de secteur, lui, est très fortement côté. (Pourquoi? Mystère et boule de gomme. Certainement parce que les élèves des quartiers populaires ont été orienté ailleurs, en lycée pro...) Les élèves des "beaux quartiers", pour une part, quittent le privé pour y aller....Ce qui fait encore remonter la côte du lycée...et tout le monde se bat pour y aller....

Caricatural, certes, mais quasiment la situation des établissements de mon secteur...

Tu décris exactement ce qui se passe ici.... et ça me fout les nerfs 

Posté(e)

Tuer l'enseignement public tout en finançant un concurrent privé non soumis aux mêmes règles. C'est ça le libéralisme? J'ai bon? Comme ça pas de vagues des parents...

Tuer l'hôpital public tout en finançant les clinique privées concurrentes non soumises aux mêmes contraintes...

Machiavelique... 

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Posté(e) (modifié)

Je plussoie @prof désécol

Je fais beaucoup de remplacements où les collègues craquent. Jamais vu une telle souffrance. 

Une école où tous les enseignants se sont mis en arrêt en même temps pour qu'enfin les choses bougent et qu'on entende leurs difficultés face à un élève qui retournait l'école. 

Une autre où l'enfant a enfin une AESH. Mais le collègue a dû se débrouiller seul trop longtemps et a craqué. Gérer une classe de 25 élèves ça devrait suffire. Un élève qui met ta classe en l'air, c'est trop. Je n'ai rien contre cet élève, évidemment, je ressens aussi la souffrance des parents. 

Je suis moi même impactée émotionnellement par toute cette souffrance. Je me sens moralement très fatiguée. 

Ça devient notre quotidien. 

Le foutage de gueule institutionnel et le prof bashing n'aident pas, évidemment '

Modifié par Mirobolande
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Posté(e)

Pourquoi action débile ?

Les parents veulent des réponses que le MEN ne peut pas leur donner alors ils se tournent vers le judiciaire.

Quand un enseignant a un problème avec l'institution il peut faire des recours et si cela ne marche pas il y a le TA.

Pourquoi refuser aux parents ce à quoi tout citoyen a droit?

 

Posté(e)

C'est le reportage qui est débile, pas l'action. 

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Posté(e)

débile l'action des parents ? ben au contraire, si même dans le primaire, les parents se bougeaient, ça serait bien. Accueillir les élèves de mon collègue absent non remplacé, ça va un temps... 

Posté(e)
il y a 18 minutes, Mirobolande a dit :

C'est le reportage qui est débile, pas l'action. 

ce n'est pas débile c'est la triste réalité des non remplacements : 10 mois sans prof de musique, 2 mois sans prof d'anglais, 5 remplaçants en 1 mois en maths (ces messieurs dames tzr ne veulent pas de déplacer...)

Posté(e)
Il y a 6 heures, snowy a dit :

Mais que faudrait-il pour que ça bouge? 

Imaginons: La collège de secteur recrute sur "beaux quartiers" /quartiers plus "populaires"...(Je n'aime pas trop ces termes, mais soit, soyons explicites...).  Qqs incidents, qq rumeurs...Les enfants des "beaux quartiers" vont dans le collège privé, les autres dans leur collège de secteur. Résultat? Le collège devient très très "populaire" et les parents des "beaux quartiers" n'ont plus envie que leur enfant y aille. L'IPS baisse de plus en plus.

Le lycée de secteur, lui, est très fortement côté. (Pourquoi? Mystère et boule de gomme. Certainement parce que les élèves des quartiers populaires ont été orienté ailleurs, en lycée pro...) Les élèves des "beaux quartiers", pour une part, quittent le privé pour y aller....Ce qui fait encore remonter la côte du lycée...et tout le monde se bat pour y aller....

Caricatural, certes, mais quasiment la situation des établissements de mon secteur...

C'est le cercle vicieux.

Posté(e)
il y a 23 minutes, montagny a dit :

ce n'est pas débile c'est la triste réalité des non remplacements : 10 mois sans prof de musique, 2 mois sans prof d'anglais, 5 remplaçants en 1 mois en maths (ces messieurs dames tzr ne veulent pas de déplacer...)

Si, c'est débile, on voit des parents se tourner vers les chefs d'établissement et on parle même à la fin du choc d'attractivité avec une 'revalorisation'. C'est creux, on n'apprend rien et on ne dit pas un mot sur les causes. 

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