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Maîtresses veulent impérativement un diagnostic


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Il y a 7 heures, chari a dit :

Tous m'ont dit qu'elle n'avait pas besoin de suivi mais plutôt qu'on la laisse évoluer sans traquer la moindre de ses fautes.

C'est un excellent conseil.

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Un TDAH est posé par un psychologue clinicien, en aucun cas par un psychomot. 

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Il y a 5 heures, chari a dit :

La maîtresse ne se plaint absolument pas du fait qu'elle perturbe la classe. Elle a mis en place un système d'échelle de comportement et ma fille est quasi toujours dans la partie 'très bien'. La classe de ma fille est plutôt compliquée avec plusieurs éléments perturbateurs, je pense que la maîtresse aurait plutôt oeuvré en direction de ces enfants si elle cherchait la paix. 

Au niveau scolaire, ma fille est qualifiée d'excellente par sa maîtresse. 

Voilà pourquoi je ne comprends pas son acharnement à vouloir lui trouver quelque chose. Le plus évident restait le haut potentiel sauf que cela s'est révélé négatif. 

Ma question est plutôt d'essayer de comprendre pourquoi cette recherche de diagnostic et pourquoi ce refus des conclusions des professionnels. 

Le psychomotricien considère qu'elle n'a pas besoin d'un suivi en psychomotricité car il n'a pas trouvé de difficulté. C'est la psychologue scolaire qui a évoqué la piste du trouble de l'attention à cause de son test psychométrique hétérogène et qui a demandé l'avis d'un psychomotricien et si son avis allait aussi dans ce sens, elle conseillait de rencontrer un neuropsychologue. 

 

Là, peux pas dire :idontno:

et + 1 avec le message de Lilie 

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Vous pourriez également demander à l'école une équipe éducative pour votre fille. C'est une réunion regroupant l'équipe enseignante en lien avec votre fille (enseignant, directeur/trice, membre du Rased...), les parents et tout autre personne dont la présence peut être jugée utile par le directeur (psy suivant l'enfant, orthophoniste, périscolaire...).

Cela permettrait de poser clairement, sereinement et par écrit, les difficultés constatées en classe, les démarches que vous avez déjà entamées et leurs retours, ainsi  que les solutions envisageables pour aider au mieux votre fille. Cela permet aussi et surtout à chacun de s'écouter, de dialoguer.

Ce que vous et les enseignantes dîtes de votre fille, fait effectivement penser à la précocité, mais aussi à l'hypersensibilité. Si à la maison, cela ne vous semble pas détectable, en collectivité, cela peut effectivement se révéler plus criant et surtout très gênant pour les autres comme pour votre fille. J'ai dans ma classe un petit garçon hypersensible (pas de précocité) , il progresse grâce à un suivi psy et en grandissant, mais pfff...c'est parfois lourd au quotidien de subir ses émotions démultipliées par la frustration, la peur de l'échec...

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Avez-vous fait une équipe éducative?

Si les maîtresses cherchent des solutions, (ou des réponses) c'est qu'il y a un problème, au moins en classe.
Je ne vois pas pourquoi chacune des maîtresses, depuis la maternelle, vous interpelle si pas de soucis...
Votre fille manque d'attention, écris mal, est maladroite, peut piquer des crises de colères: n'y aurait-il pas quelque chose à creuser tout de même? Je ne suis pas pour coller des étiquettes aux enfants, pas du tout, cependant cela coince en collectivité. Comment débloquer cette situation? C'est la question que se posent probablement les enseignantes de votre fille.

Sans aller jusqu'à multiplier les bilans et autres rendez-vous médicaux, avez-vous songé à autre chose?

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Il y a 1 heure, FemmeDeRochas a dit :

Mais donc, comment a-t-elle appris à additionner et soustraire des centaines et des milliers, multiplier ou diviser des centaines par un chiffre ? (simple question de ma part, sans jugement)

En posant des questions tout simplement. Quel son faisait les lettres O et U par exemple ? C'est ainsi qu'elle a appris toutes les associations. 

Pour les maths, elle sait additionner des unités depuis la fin de petite section. Je ne sais pas comment elle appris. Pour des chiffres plus grands, cela s'est fait petit à petit. J'ai appris qu'elle avait compris la multiplication en début de grande section. Puis elle a su lire et a dû apprendre certaines choses ainsi. Elle pose parfois des questions, comme il y a quelques mois, sur la manière de diviser des centaines. Je lui ai expliqué oralement en une minute, elle a compris et maîtrise depuis. 

Là, je parle que d'un point de vue scolaire mais elle est très perspicace d'une manière générale (elle a compris à 3 ans que le père noël par exemple ou comprenait l'ironie avant de rentrer à l'école). Pour autant, je ne pensais pas qu'elle était spécialement hpi, c'etait l'avis des maîtresses. 

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il y a une heure, borneo a dit :

Si elle est heureuse dans sa classe, si elle a des copines, je lâcherais l'affaire.

Oui, elle est effectivement très bien dans sa classe, a des amis et apprécie même sa maîtresse. J'apprécie aussi cette maîtresse et pense vraiment qu'elle est dans la bienveillance mais je suis perdue. 

Je suis tentée de ne plus rien faire mais je sens que la maîtresse de CE1 va revenir à la charge dans quelques mois. 

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il y a 55 minutes, lilie2fr a dit :

Un TDAH est posé par un psychologue clinicien, en aucun cas par un psychomot. 

Je sais bien mais elle n'a pas vraiment de signe de trouble de l'attention. La psychologue scolaire voulait l'avis du psychomotricien pour éventuellement aller plus loin et lui ne perçoit aucun signe. Les maîtresses non plus n'ont jamais évoqué un problème d'attention. C'est seulement parce que le test psychométrique a été négatif et hétérogène (j'ai compris de la discussion avec la psychologue que les tests hétérogènes impliquaient souvent des troubles de l'attention, raison pour laquelle elle m'orientait vers cette piste) que cette autre hypothèse a émergé. Sa maîtresse m'a clairement dit qu'il était impossible selon elle que ma fille n'ait 'rien' et qu'il fallait seulement chercher, si ce n'était pas un trouble de l'attention, cela devait être autre chose. 

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il y a une heure, Floredelouest a dit :

Vous pourriez également demander à l'école une équipe éducative pour votre fille. C'est une réunion regroupant l'équipe enseignante en lien avec votre fille (enseignant, directeur/trice, membre du Rased...), les parents et tout autre personne dont la présence peut être jugée utile par le directeur (psy suivant l'enfant, orthophoniste, périscolaire...).

Cela permettrait de poser clairement, sereinement et par écrit, les difficultés constatées en classe, les démarches que vous avez déjà entamées et leurs retours, ainsi  que les solutions envisageables pour aider au mieux votre fille. Cela permet aussi et surtout à chacun de s'écouter, de dialoguer.

Ce que vous et les enseignantes dîtes de votre fille, fait effectivement penser à la précocité, mais aussi à l'hypersensibilité. Si à la maison, cela ne vous semble pas détectable, en collectivité, cela peut effectivement se révéler plus criant et surtout très gênant pour les autres comme pour votre fille. J'ai dans ma classe un petit garçon hypersensible (pas de précocité) , il progresse grâce à un suivi psy et en grandissant, mais pfff...c'est parfois lourd au quotidien de subir ses émotions démultipliées par la frustration, la peur de l'échec...

Merci pour cette piste, elle est intéressante. Je crois que c'est ce qu'il va falloir faire pour que les différents intervenants se parlent directement. 

Je garde aussi l'idée de l'hypersensibilité en tête et essaie de vérifier si cela peut concerner ma fille. 

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il y a 27 minutes, BobbyWatson a dit :

Je suis d'accord avec Folival. La tendance à tout médicaliser est dérangeante. Il faut parfois un peu plus de temps à certains enfants. Ce n'est pas notre rôle.

Vous semblez être attentive aux besoins de votre enfant. Si tout ce que vous dites est vrai, je suis d'accord avec vous. Pourquoi cherchez puisque en classe tout se passe bien.

A votre place, je prendrai rendez-vous pour expliquer que vous comprenez les inquiétudes mais que le nombre conséquent d'observateurs et d'experts consultés n'ayant rien trouvé, vous arrêterez là. Il faut parfois être ferme.

Merci pour votre retour. 

Je suis convaincue au fond de moi que toute autre démarche serait inutile et que ma fille est telle qu'elle est simplement parce que ce sont ses traits de personnalités. La situation me donne l'impression que sortir un peu de la norme répond nécessairement à un problème médical ou psychologique.

Faire ce que vous conseillez est très tentant mais je crains aussi d'être classée dans la catégorie parents qui refusent de voir la réalité en face avec qui il est impossible de discuter. 

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